samedi 28 juillet 2007

Y'a pas de mal à se faire du bien ....!!!
















Nous étions 8 pour ce rendez-vous dans la région, dans not' p'tit coin …

pas très loin de ....

Jacques, Maryse, Jean, Mimi, Geneviève, Gérard.

Avant de retrouver les amis à Pontaubert, Roger et moi avons prévu de nous rejoindre devant la colo. Après avoir posé les pieds sur cette terre morvandelle et respiré l'air pur à pleins poumons, nous constatons, très agréablement surpris, l'avancement des travaux.


(Voir le panoramique de la gare de l'Est réalisé par Gérard Defer)









Comme on peut le voir sur les photos, les 2 escaliers qui desservaient les dortoirs du haut, n'existent plus. Mais surtout, nous découvrons, grâce au piquetage qui a été fait avant de recrépir les façades (celle du batiment de gauche est faite), la silhouette de l'ancienne gare de l'est avant que d'autres travaux probablement effectués dans les années 50 lui donnent l'aspect que nous connaissions.

(On reparlera de ça dans une autre note où il sera question de l'histoire de la colo.)

Regardez bien … il n'y avait pas d'étage !

















Là je vous parle d'un temps que les moins de 65 ans

Ne peuvent pas connaître.

C'est parfaitement visible sur le pignon où on voit très bien la place des solives, et également la partie en briques qui a surélevée le bâtiment afin d'avoir un dortoir en bas et un autre en haut.

On va se faire une petite ballade à la baignade remplie de fleurs (ben oui! Le déversoir a versé ),

en témoigne cette photo et ce panoramique de 180 ° avec 4 clichés pris par Gérard.

On remonte par le moulin et la rue du même nom pour passer devant chez la Mère Caramel dont la porte de la boutique est devenue l'huis d'entrée d'une habitation comme le montre cette photo.



Bon! C'est pas l'tout … nous sommes attendus à Pontaubert pour déjeuner.

Y'a pas l'feu quand même ! On prend le chemin le plus direct ... celui qui nous rappelle le plus de souvenirs : Givry (le moulin d'argent), Domecy sur le Vault (un camp super avec toute la population), Vault de Lugny (on a campé sur l'herbe sous les mâchicoulis … mais quel est donc le mono qui a laissé faire ça ??) devenu un splendide château relais.

Pontaubert, retrouvailles plutôt sympas avec les amis, déjeuner non moins sympathique, puis retour à Sermizelles où nous avons rendez-vous avec Pierre Bertoux, ci-devant 1er magistrat de la commune, et collectionneur de cartes postales anciennes ayant toutes un point commun… devinez : Sermizelles !




















Monsieur le maire est accompagné de Marie-Madeleine Droin, conseillère municipale, revenue dans son village natal sur les bords de la Cure, pour profiter du bon temps que procure la retraite.

" C'est ma mémoire …! " se plait à dire M. Bertoux, lorsque nous évoquons l' Histoire de la commune. On les voir, sur cette photo devant l'hôtel de ville.

C'est à Marie-Madeleine Droin que l'on doit le " Petit historique de la Tour Malakof " que vous pouvez trouver à l'adresse : http://assndorient.canalblog.com/archives/tour/index.html sur le blog de l'association " Notre Dame d'Orient " dont le président est M. Bertoux.

Sur une photo ici, on voit Marie-Madeleine Droin donner des précisions à Jacques et Roger, lequel Ayack, en remerciement nous gratifiera d'une sonnerie de clairon.













Encore un grand'merci à Monsieur Bertoux et Madame Droin, sur qui nous savons pouvoir compter pour remonter le temps et l'histoire de notre colo, mais également pour cet accueil chaleureux !

Dommage que Geneviève et Gérard, mais aussi Roger soient obligés de reprendre la route si vite, mais que voulez-vous, la chanson le dit ….

Allons les amis faut partir,

Faut s'en aller à la maison,

La tête pleine de chansons,

Et le cœur plein de souvenirs….

Allons les amis faut partir !

Pour celles et ceux qui ont décidé de s'octroyer une ou deux journée(s) supplémentaire(s) :

Direction Voutenay, 6 rue du puits Fichon, chez Jacqueline Poirier.

Mais ce sera l'objet d'une autre notre … à venir !

Comme vous l'aurez noté, nous avons atteint et dépassé les 3000 visites sur ce blog. Preuve s'il en est de l'utilité d'un tel média. C'est un plaisir d'y aller, tous les jours ou presque, voir si par hasard un des membres de la tribu a eu la bonne idée d'écrire un p'tit mot !











Je ne sais pas vous, mais moi ça me remonte le moral ! Tiens justement ... pour le moral ... encore une petite photo ...! Vézelay vu du Bois de la Madeleine.

Car après tout, il sert aussi à ça, notre blog !

Un p'tit coup de calcaire, levé du pied gauche, des soucis plus invasifs, la santé qui momentanément sort des rails .... hop ! on se branche, et on retrouve là-bas sur les bords de la Cure ou du Cousin... dans la pampa ou sur les eaux de Chaumesson ou de Pannecière ...!!

Vous ne me croyez pas ?? essayez !

Vous m'en direz des nouvelles.

Bises à toutes et tous. Et gardez le moral !

samedi 21 juillet 2007

Chose vue ...

Nous sommes allés voir la fête de fin d'année scolaire, ou nos petites nièces se produisaient, avec danses et poèmes. C'était très charmant.

En me promenant dans un petit parc jouxtant cette école, voici ce que j'ai vu.

Il y avait 2 panneaux où il était écrit:

Les enfants de demain

auront ils pour flâner

des parcs et des chemins

à l'abri des fumées.

Les enfants de demain

auront-ils pour rêver

des fleurs et des jardins

au coeur de leurs cités

La réponse après tout

ne dépend que de nous.

Cela donne à réfléchir n'est ce pas ???

vendredi 20 juillet 2007

Un souvenir cuisant !

Jean Michel a raison, il faut poursuivre la vie du blog, donc un souvenir qui me revient...

J'ai découvert la colo à 11 ans et je n'avais aucune notion de la vie collective. C'était ma première année et nous étions logés dans la flibuste, les combles du château. Rappelez-vous ce qu'était "la maison calme", période de la sieste. Et moi, sans rien comprendre sans doute, en pleine maison calme, je descends gaillardement l'escalier en sifflant et en sautant ! Qui m'accueille en bas ? Un certain Pahlou, qui d'une baffe bien appliquée, me conseilla vivement de regagner mon lit en silence !! Coq m'apporta de la purée pendant deux jours, tant j'avais les mandibules en bouillie...Bien des années après, j'évoquais avec Coq, à Mayenne, Palhou nous avait quitté, ce souvenir cuisant. Et sa réponse fut sans appel "mon Gégé, ce que tu pouvais être emmerdant à 11 ans!!" Et bien je crois que les années sermizelliennes qui ont suivi m'ont permis de "m'améliorer" et merci encore à Pahlou d'avoir pris une mesure aussi énergique...Si je devais poursuivre ma pensée...n'aurions-nous pas moins de problèmes aujourd'hui, si des mesures aussi énergiques avaient été prises en leur temps sur certains troublions, devenus des emmerdeurs d'une autre dimension...? Oh les réactions vont être vives ??

La bise à tous,

Gégé

lundi 2 juillet 2007

A la découverte de l'axe nord-sud

Lors de la veillée dans le pigeonnier après les chants, les histoires du petit chacal, notre groupe fut interpellé par Pahlou pour nous dire que nous allions faire pour la première fois un camp particulier par son mode de couchage. Il ne nous en dit pas plus laissant le mystère entier et il nous donna rendez-vous le lendemain matin pour évoquer le sujet avec notre moniteur et nous autres. Passe la dormette, passe vers chez nous etc...Sur la pointe des pieds nous partîmes nous coucher, heureux de partir camper!

Le lendemain, au milieu de la matinée, Pahlou, notre moniteur et nous, nous trouvions dans le parc devant des sacs très bizarres avec une texture ressemblant plus à de la toile cirée qu'à de la toile de tente. Pahlou nous présenta le matériel, apparemment de couchage, et nous dit qu'il s'agissait de ponchos, ce qui permettait de dormir à la belle étoile sans tente. Puis nous confirma que nous allions essayer en forêt cette formule de campement quelques nuits. Le soir même, après quelques heures de marche, nous nous trouvâmes sur un chemin jalonné par des tiges de noisettier qui semblaient matérialiser un méridien que notre moniteur baptisa axe nord-sud, je n'en sais pas plus à ce jour sur ce fameux axe?

Après un bon repas tiré du sac à dos et après la veillée autour du feu de camp, nous découvrîmes enfin les joies de ce nouveau couchage. Le poncho était un vaste sac en toile étanche rectangulaire avec un rabat qui épousait la tête. Le poncho permettait de glisser un sac de couchage et une couvrante, l'ensemble était ma foi confortable et nous offrait la possibilité d'être près de la nature. Il devait être parfaitement étanche pour nous garantir des pluies éventuelles.

Au milieu de la nuit, nous dormions tous dans ces ponchos lorsque, des bruits de branches se firent entendre près de nous. La lune était pleine et son éclat permettait de distinguer des formes qui s'approchaient de notre lieu de camp. Je n'étais pas le seul à avoir entendu et remarqué des présences. Jean-Michel, juste à côté de moi m'interpella en me chuchotant : Tu as vu, y a des bestiole, je les vois bien! Je tournais la tête lentement pour les observer, il y avait effectivement un sanglier et des marcassins. Yoyo avait aussi observé le manège! Ils restèrent un bon moment près de nous et ils reprirent peut-être au bout d'un quart d'heure la recherche de nourriture et s'éloignèrent définitivement. Le matin même, au petit déjeuner, nous relations à nos copains et au moniteur notre expérience de la nuit et ils purent voir les différentes traces et empreintes tout autour de notre bivouac et croire en notre vision nocturne. Nous avons trouvé que l'expérience du poncho avait été profitable pour la découverte de la faune nocturne. Je pense qu'une tente n'aurait pas pu nous offrir ce spectacle. Les nuits d'après, furent plus calme sur le plan émotionnel malgré notre vigilance pour écouter la forêt !.

Bises à tous

Roger l'ayack