mardi 26 mai 2009

Happy birthday !

Lundi 25 mai :

Nous souhaitons un très joyeux anniversaire à notre ami Pépette !

Combien a-t-il d’années à son compteur … je n’en sais rien !

Je ne sais pas compter si loin !

Je rigole ! Je l’entends râler … c’est vrai qu’il n’est pas loin, à vol d’oiseau 6 ou 700 m.

Je vous laisse préparer vos p’tites affaires, boucler vos sacs, régler les GPS ou à défaut prendre une carte de la région de Vézelay.

A propos, météo-france annonce un rafraîchissement … alors petites laines, polaires etc… !

On se retrouve demain (pour celles et ceux qui arrivent mardi) là où vous savez, aux alentours de 16 heures.

Bises à toutes et tous.

JM.

mercredi 20 mai 2009

Les colos, c'est bon, ça fait grandir ... !

Voici un petit flyers (prospectus) que j'ai trouvé il y a quelques jours. (cliquer dessus pour l’agrandir)

Son titre a retenu mon attention comme vous pouvez vous en douter !


Nous, on savait que les colos " ça fait grandir " dans tous les sens du terme .. mais encore faut-il que ces colos ... en soient de vraies (si vous voyez ce que je veux dire) et pas seulement des garderies pour enfants et ados, avec une équipe d'encadrants plus motivée par les émoluments de fin de contrat que par les souvenirs qu'elle contribue à fabriquer dans les têtes de ces enfants.

Des souvenirs qui leur permettront (peut-être) de se retrouver 40 - 45 - 50 - 55 ans après !

En ce qui nous concerne, et dans l’attente de nos prochaines retrouvailles, je souhaite à chacune et chacun d’entre vous un excellent voyage jusqu’à Châtel-Censoir. Voir la note :

Et si on se retrouvait en Pays Vézelien … (avec la carte), du 26/02/2009

Je vous rappelle que, si les oreillers et couvertures sont fournis, les draps ne le sont pas !

Bises à toutes et tous.

JM.

mardi 19 mai 2009

Un petit souvenir ,

de nos escapades au Gouffre des Fées. Un jour de congé ( nous les monitrices et moniteurs avions une fois par semaine une journée de repos " bien méritée" Qui a dit non ? ), avec "Dunois" Danneille Brossart qui était mono des moyennes nous avions décidé de faire une randonnée sur Arcy .

Cela commence par la descente de la Cure en canoé, puis le Gouffre des Fées ou nous avions prévu de prendre notre petit déjeuner. Arrivés au fond, dans la salle Casteret, nous déballons notre petit réchaud à alcool solidifiié, nos tartines, faisont chauffer nos cafés et puis au moment de manger ces fameuses tartines, nous avions tellement de " glaise " sur les mains que nos tartines furent fourrées avec .

Sortie du Gouffre, un passage auprés de l'équipe du Proffesseur LEROY GOURHAN et puis retour à pieds sur la colo, Palhou venant récupérer le canoé .

Voila , une journée de congés qui est encore une épopée formidable.

Nous vous embrassons

Marie Jo , Pepette

Un peu de nerf Roger , Gégé et vous tous, nous avons encore un tas de choses à nous dire d'hier ou d'aujourd'hui

lundi 18 mai 2009

Salut à toutes et tous

Merci Jean Michel pour ce montage de photos, quelles soient de notre rencontre il y a de cela 3 ans (comme le temps est court), ou celles que tu nous offres sur les grottes tout est formidable , chapeau ...

Pour notre rencontre future, dans quelques jours, peut être pourrions-nous aussi essayer de retrouver le " Relai des épines " ou la " cabane des Maquisards " ( endroit ou nous avons vu , je pense ce qui est rare une buse blanche ) tout cela est près de Girolle, un joli petit village au dessus de la Colo ..........

Et bien voila mon propos pour ce soir , à la semaine prochaine .

Nous vous embrassons tous

Marie Jo , Pepette

dimanche 17 mai 2009

Nos photos en diaporama ... sympa !

Il y a longtemps que je cherchais à faire un diaporama avec nos photos.
Il fallait trouver un logiciel, l'essayer, le comprendre et le faire fonctionner ! Bon voilà le résultat ... c'est un début !

J'ai créé une section "Diaporamas" dans la colonne de gauche. Elle fonctionne comme "Les amis". Un lien donne accès au diaporama souhaité. Pour fermer un diaporama, cliquez sur x en haut à droite de votre navigateur.

La météo à Vézelay est dans la colonne de droite.

Prenez garde à ne pas cliquer sur les photos,
sinon vous allez vous " emberlificoter " dans les fenêtres de pub de Kizoea...

Par contre, en « survolant » une photo avec le curseur de la souris, vous « allumer » deux icônes :
4 et ;

En cliquant sur ; vous mettez le diaporama en pause.

Vous pourrez le relancer en cliquant sur : 4

Bises à toutes et tous. JM.

jeudi 14 mai 2009

Les rivières souterraines d'Arcy (suite et fin).

Dans la note précédente nous avons vu la perte de la Cure au lieu dit : les Goulettes, et la rivière de Fées. Voici maintenant la rivière (grotte) des 2 cours et la rivière de Pêche-Roche.

GROTTE DES DEUX COURS (Deuxième Cours)

A quelques mètres de la grotte des Fées. Son entrée, de plus de 20 m de large, est située au pied de la falaise et est en partie masquée par des éboulements. Elle livre passage à gauche aux rivières des Deux Cours et des Fées et, à droite, à celle de Pêche-Roche.

HISTORIQUE

ð La grotte a également été nommée gouffre ou abîme des Fées et les Entonnoirs (gouffre désigne ici un point par où les eaux s'enfouissent).

En 1903, seule l'entrée est connue. Son extrémité se présentait comme un couloir obstrué par des dépôts.

Ensuite entre Le 8 avril 1944 et le 14 décembre 1969, c’est une longue suite de découvertes de salles et siphons sur laquelle je reviendrai en évoquant ces grottes.

DESCRIPTION

La grotte des Deux-Cours est à elle seule un système hydrologique complexe.

Elle est l'accès à deux rivières distinctes qui sont des pertes de la Cure :

· Rivière de Pêche-Roche (à l'est) et,

· Rivière des Fées (à l'ouest).

La première a une dérivation, la rivière des Deux-Cours, qui devient la Rivière des Fées. Le parcours d'aucune rivière n'est libre et il est limité par de nombreux siphons. Heureusement, des passages fossiles, se développant 2 -

3 m au-dessus du plan d'eau, permettent d'éviter quelques siphons.

C'est elle qui assure la liaison entre la rivière de Pêche-Roche et la rivière des Fées.

Elle est une défluence* de la première et un affluent de la seconde en temps normal, mais elle est un affluent de la première, et une diffluence de la seconde en temps de crue.

Son cours s'inverse.

Ce segment de rivière montre l'anastomose* des conduits karstiques* du massif d'Arcy. Si on n'est pas plongeur, on peut accéder à la rivière des Deux-Cours à partir de la Salle Casteret, soit par deux boyaux à droite de la salle, soit par un soupirail bas à la hauteur du ressaut boueux de 1,50 m. Le parcours aval, dans une galerie assez basse (

1,50 m), hérissée de pointes rocheuses et de lames coupantes se heurte à un siphon à quelque 25 m

de la rivière des Fées.

Vers l'amont, on se heurte également à un siphon qui se désamorce lorsqu'on abaisse le seuil de la source du Moulinot. Au-delà, se présente une galerie quasiment rectiligne qui subit une très brusque torsion sur la droite pour venir buter sur le siphon des Anciens. Ce siphon, peu profond et court, précède une galerie sinueuse et basse. Un nouveau siphon, siphon des Vétérans, interrompt le développement de la galerie : c'est le dernier obstacle avant la jonction avec la rivière de Pêche-Roche.

LA RIVIERE DE PECHE-ROCHE

Elle possède la même entrée que la rivière des Fées. Quand on pénètre dans la grotte des Deux-Cours, il faut se diriger vers la droite. Une galerie envahie par une eau froide et sombre, se termine sur une rotonde de 4 m de diamètre environ : le siphon des Canards.

Des travaux de désobstruction subaquatiques (le siphon était primitivement engorgé de bûches de flottage et de débris végétaux) en ont autorisé le franchissement. Long de 6 m et profond de 3, le siphon conduit à un nouveau segment de galerie, interrompu une seconde fois par un autre siphon, peu profond et court (siphon de la Récompense). Au-delà, le parcours de la rivière est libre. La galerie subit bientôt une brusque transformation qui la réduit à un très étroit boyau dardant des becs et des crocs de corrosion (le Perce Combine), tandis que la rivière siphonne sur quelques mètres. Dans la Salle du Bronze, occupée par un petit lac, on retrouve la rivière de Pêche-Roche et son décor caractéristique : galerie phréatique, en plein cintre, large et assez basse. A plusieurs reprises, la rivière croise des galeries transversales colmatées. Ces croisements engendrent de petites salles assez semblables les unes aux autres (Salles du Bronze, des Sablons, N.D. des Plongeurs). La dernière est plus haute que les précédentes, 12 à 15 m, et des blocs effondrés, des planchers stalagmitiques disjoints s'y entassent.

Quelques mètres plus loin, la rivière longe la salle des Anciens, encombrée d'éboulis et traversée par un ruisseau qui est la rivière des Deux-Cours, diffluence de Pêche-Roche. La salle des Anciens est prolongée à ses deux extrémités par des boyaux défendus par des concrétions scintillantes. La rivière continue son chemin sans accident notable et disparaît après 200 m environ dans un nouveau siphon, profond (-5m), large qui est en fait une galerie noyée sur 10 m et conduisant à une série de salles immergées. Pour passer de l'une à l'autre, il faut s'enfoncer dans une argile fluide peu engageante (siphon de l'Illusion). La galerie reprend au-delà et débouche à la surface d'un plan d'eau. Peu après, on arrive dans une salle ronde qui est engendrée, elle aussi, par le croisement d'une galerie transversale inexplorée. La salle traversée, la voûte s'abaisse régulièrement "jusqu'à une minuscule lucarne au ras de l'eau sous laquelle l'éclairage se perd sans obstacle" (siphon de la Moria).

Il ne doit pas manquer beaucoup de mètres pour rejoindre la galerie de la source du Moulinet et concrétiser ainsi la traversée par des spéléologues du massif d'Arcy-sur-Cure.

*

Défluence :

Anastomose : en médecine on parle de lanastomose des veines, des artères.

Par extension : Communication entre deux conduits de même nature.

Karstique : Le karst est un paysage façonné dans des roches solubles carbonatées. L’adjectif « karstique » désigne ce qui est relatif au karst.

Exemple de paysage karstique :

( ça ne vous rappelle rien ? )

La prochaine fois nous parlerons des grottes (ça va faire plaisir à Pépette).

Bises à toutes et tous.

JM.

mardi 12 mai 2009

Les rivières souterraines d’Arcy.

RESEAU DES FEES

II est composé de plusieurs cavités :

· La grotte des Fées proprement dite.

· La grotte des Deux-Cours à la double entrée donnant accès à la rivière de Pêche-Roche.

· La grotte dite Chambre Haute communiquant avec la grotte des Fées.

· La grotte de la Lucarne communiquant avec la Chambre Haute.,

Cet ensemble constitue la cavité la plus longue du département avec 2.380 m dont 1.700 m. ont pu être topographiés avec précision. Sa dénivellation atteint 12m.

On évoquera tout ça tranquillement sur la note spéciale « grottes ».

Pour l’instant nous allons nous intéresser au réseau hydraulique qui circule sous terre, avec 3 rivières, chacune avec ses salles, siphons et voutes mouillantes.

Nous allons commencer par le point le plus amont (sur le site ) en partant de la Grande Grotte. ( On pourrait tout aussi bien arriver par Saint Moré et se repérer avec la Fontaine ou la carrière des sarcophages ).

Avant de commencer cette balade, je veux remercier chaleureusement le Spéléo-Club de Chablis que j'ai contacté dans le but d'obtenir des infos sur ces grottes, et particulièrement Bruno Bouchard avec qui j'ai échangé plusieurs mails et qui m'a fourni tout ce que je souhaitais.

Leur site ( à visiter sans tarder ) : http://www.scchablis.com/

Commençons l'aventure souterraine et Ô combien humide par :

La GROTTE des GOULETTES (Perte de la Cure)

(en bas à gauche sur la 1ère carte - utilisez le zoom )

On passe devant la Grande-grotte (commerciale) , et on continue à longer la Cure. Vous suivez ?

Passer devant le porche de la Grotte des Fées et continuer pendant 200 m.

L'entrée de la grotte des Goulettes se remarque par une grille barrant le porche.

La cavité a porté autrefois les noms d'Entonnoir et de Moulin des Roches.

Les plongeurs du Groupe Spéléologique Yonne-Vercors ont commencé la désobstruction du siphon occidental durant les étés 1968 et 1969.

C'est la plus à l’ouest des pertes de l'anse d'Arcy ; Elle est située à la base de grands escarpements, aux pieds d'un abrupt de plus de 55 m de hauteur.

L'eau pénètre dans cette cavité après avoir parcouru un chenal souterrain creusé sous la berge rocheuse de la rivière dont l'entrée est 25 m en aval des Goulettes. Les Goulettes sont un regard sur cette circulation souterraine qui "remonte" la Cure. En période de crue, elles deviennent de véritables pertes. Elles s'ouvrent au fond d'une forte dépression de 8 m de diamètre environ. On y trouve une galerie d'une vingtaine de mètres dans laquelle arrive l'eau issue des pertes . Elle se termine par un siphon qui a été reconnu sur 10 m le 6 décembre 1964 . Egalement un grand orifice, actuellement condamné par une grille, qui conduit à une petite galerie qui se développe en direction nord sur une dizaine de mètres. L'extrémité de cette galerie est constituée par une petite salle.

L'eau disparaît sous le plateau et part en direction le la grotte de Barbe-Bleue.

Elle emprunte le siphon situé à gauche immédiatement derrière la grille.

Une coloration de Max Le Couppey de la Forest, le 4 avril 1902, a montré la liaison grotte des Goulettes – grotte de Barbe-Bleue, distantes de 1 000 m.

Le colorant a mis moins de deux heures pour réapparaître, soit une vitesse moyenne de 500 m/h. Cette vitesse est considérable, alors que la Cure était en crue et que les Goulettes absorbaient 3 à 400 l/mn.

En 1964 et 1965, le Groupe Spéléologique et Préhistorique Parât colore à deux reprises la perte. La première coloration, qui a lieu l'été, en plein étiage, révèle une vitesse encore plus grande : le colorant réapparaît 1 h 15 après son injection. Une seconde coloration, l'hiver, en période de crue, confirme celle de Le Couppey de la Forest, le temps de passage est de 2 h 25.

Maintenant qu’on est ressortis des pertes sans trop de pertes (facile ! ), on suit le cours de la Cure, on se dirige vers la …. vers la …..

vers la Grande grotte.

Bien là-bas au fond ! Y’en a qui suivent !!!

Et on arrive, eh oui ! devant le porche d’entrée des Fées.

Mais on a dit qu’on ne parlait que des rivières … alors à la 1ère :

LA RIVIERE DES FÉES (Premier Cours)

Derrière l'amoncellement des blocs éboulés qui obstruent en partie l'entrée, à gauche, s'ouvrent deux chatières prolongées par des galeries basses se rejoignant dans un petit lac profond de 0,50 m où on s'enlise dans une argile détrempée.

Une galerie basse conduit à la Petite Salle, haute de 5 m , à l'extrémité de laquelle se dresse une cascade de glaise de 4 m de hauteur.

C'est ici qu'arrive, par une fissure étroite et profonde, siphonnant au bout de 8 m, la rivière des Deux Cours, et que débouche en hauteur (sur la droite), l'étroit couloir assurant la jonction avec la grotte des Fées (Galerie des Perles). La partie gauche de la Petite Salleest occupée par un monticule de glaise au sommet duquel une galerie s'enfonce plein sud.

Celle-ci se transforme en boyau où l'on progresse à plat ventre entre les concrétions stalagmitiques et qui redevient galerie. Sur la gauche, une chatière redonne sur la rivière.

Elle se termine par la Salle des Concrétions, ornée de stalagmites en forme de cierges ; de ce point, une liaison acoustique a été établie avec le fond du Petit Abri.

Reprenons au sommet du monticule de glaise : un conduit par un puits de 5 m rejoint la rivière qui a traversé la Petite Salle et qui, rapidement, siphonne (le siphon a été franchi en plongée le 14 décembre 1969). Mais, rive droite, un double boyau fossile où il faut ramper évite le siphon et arrive sur un balcon dominant de 5 mla rivière retrouvée. Des prises taillées dans la glaise permettent de descendre au niveau de l'eau. On pénètre alors dans la Grande Salle, haute de 7 m, et célèbre pour son toboggan d'argile.

La rivière contourne le talus et s'engage dans une belle galerie rectiligne qui s'achève sur un siphon très englaisé (siphon Fourina). Ce siphon, long de 5 m, n'est que faiblement noyé et débouche dans une galerie plus tortueuse et haute de 1,50 m. L'eau circule dans un chenal formant de petits méandres entre les bancs de sable. Après avoir franchi sur la droite un passage sous une lame rocheuse, on arrive dans la Salle Pesquet au milieu de laquelle coule la rivière. De part et d'autre, les talus d'argile, hauts de 6 à 7 m, mènent à une galerie transversale englaisée. A gauche, elle se termine sur un comblement total, à droite, elle rejoint la Salle Casteret, à travers la zone des Niebelungen. La rivière poursuit son cours, agrémenté de nombreuses torsions et après une centaine de mètres disparaît dans un siphon encore invaincu à ce jour (1975). Il a été reconnu en plongée sur une dizaine de mètres. Ce canal présente des faciès de corrosion variés, allant des cupules et coups-de-gouge à des zones rocheuses déchiquetées. L'eau envahit toute ta largeur de la galerie et le fond rocheux est très inégal.

La suite dans une prochaine note.

Bises à toutes et tous

JM.

Suite " aventures spéléos "

Gégé , tu as quand même toi aussi de la mémoire en voila la preuve !

Mais avec le document de Jean Michel tu va pouvoir te creuser un peu la citrouille ?

Il ne faut pas que la lampe s'éteingne sinon on est dans le noir

Salut , on vous embrasse tous

Marie Jo , Pepette

dimanche 10 mai 2009

Salut à toutes à tous

Maryse ne pouvant entrer sur le blog m'a demandée de mettre ce mot :

" Ce 8 mai, est un jour difficile pour toute notre famille, mais en regardant votre blog, j’ai été réconfortée de voir que Jacques était toujours dan vos pensées, et je vous en remercie.

Très peu de temps après notre mariage j’ai compris, que Palhou, Coquelicot (pour qui j’ai une immense tendresse) et l’ensemble des Sermizelliens représentaient énormément pour Jacques, et je dois vous avouer que cela se répercute à présent dans ma vie de tous les jours.

En effet, après la disparition de mon Mari, j’ai été contrainte de rechercher un emploi ( je n’ai hélas pas l’âge de la retraite) et j’en ai trouvé un qui ne correspondait en rien à ce que j’avais fait précédemment, c'est-à-dire que je me suis retrouvée propulsée dans le monde des enfants en tant que Mamie conteuse ( amateur !!)entourée d’enfants d’environ de 2 ans à 9 ans .

Je redoutais cette cohabitation, mais très vite une symbiose s’est installée entre les petits et moi-même, grâce aux merveilleuses histoires racontées par Jacques auprès des enfants, petits enfants et petites nièces.

Jacques m’a donc aidé beaucoup dans ce rapport de confiance que j’ai avec ces enfants qui m’apportent aujourd’hui de la tendresse et de grands moments de joie.

L’histoire du petit chacal fait partie d’un pan de vie de la propre histoire de Jacques et de votre colo.

Je veux donc aujourd’hui remercier particulièrement ma petite Coquelicot pour tous les bons conseils qu’elle m’a prodigués,

Mimi et Jean pour les histoires de la poule rousse et du moitié de poulet etc.

Bernadette pour l’histoire des champignons.

Il est évident que je remercie également tous les autres Sermizelliens, car j’ai pu assumer facilement ma tâche vis-à-vis des enfants grâce à l’évocation des souvenirs de chacun d’entre vous lors de nos précédentes réunions.

Amitiés à tous "

Maryse Dozier

Maryse et Jacques

53, La Pleniere

57420 VERNY

tél. : 09 54 15 36 55

Voila

jeudi 7 mai 2009

Jacques

Demain le 8 mai, nous aurons une pensée pour

notre copain Jacques.


C’était son anniversaire !

Bises à toutes et tous.

JM.

mardi 5 mai 2009

Sermizelles , salut à toutes et à tous

Voici quelques idées de ballades dans le secteur des grottes d'Arcy et de St. Moré.

1) Via Agrippa , Carrière des Sarcophages, Fontaine de St. Moré.
2) idem, mais départ des Grottes "payantes".
3) Départ du côté St Moré par " Leuleu".
4) La Côte de Chaux (
ou côte de chair)
5) Pour les plus courageux , départ du Camp de Chora




1 ) Nous partons du Val Ste Marie au dessus d'Arcy puis la fameuse Via Agrippa , poursuivre et puis descendre sur la Carrière des Sarcophages et après remonter et aller jusqu'à la Fontaine de St Moré ( environ 6 km aller et retour ) Très jolie ballade ........

2 ) Idem mais départ des Grottes payantes en longeant la Cure, en passant devant les anciennes fouilles du Professeur LEROY GOURHAN que certains d'entre nous ont connu (que de souvenirs !) les grottes du cheval de la hyène........le Gouffre des Fées , la perte de la Cure et puis remontée sur le plateau vers la carriére et retour par une partie de la Via Agrippa ( parcours plus long environ 10 km)

3) Nous pouvons aussi faire une autre ballade sur le versant St Moré, en partant du pont de chemin de fer à côté du tunnel en montant chez "Leuleu " puis la grotte de Nermont , la chatière ,la cuillère et après en redescendant il aussi l'entonnoir.

4) Ou meme partir de chez "Leuleu " si cela est encore possible? Sur la côte de chaux , passer au dessus du tunnel, aller jusqu'à la grotte du Tisserand, remonter et longer le plateau pour redescendre après l'entonnoir ( est ce encore possible? il y a 50 ans oui)

5) Pour les plus courageux ( nous en faisont tous encore parti )

Peut-être un départ du Camp de Chora après en longeant la voie de chemin de fer remonter jusqu'à la Fontaine de St Moré , la Carière des Sarcophages un petit bout de la Via Agrippa .

Et puis après peut-être l'une de ces ballades " retour à la civilisation ".

Presque tout est dit ( pour ma part oui ) sur les ballades que nous pouvons faire dans nos " Collines d'Arcy "

Jean Michel se penchera sur la région Avallon, Vezelay , une région qu'il connait beaucoup mieux que moi.

Salut à toutes et à tous

Marie Jo , Pepette

dimanche 3 mai 2009

Nos aventures souterraines ... en 1980 ! (suite et bain ...)

Jean-Michel, tu aurais attendu un moment, nous ne serions pas sur la photo pleins de glaise, puisque dans la Cure comme d'habitude nous faisons " notre remise en état ". Nous aurions tous été plus dans les normes comme on dit ... !!

Mais que ce fut BON cette dernière "Spéléo" tous ensembles. Que de joie, de souvenirs, et surtout de pouvoir faire ce que pas beaucoup de personnes n'ont jamais eu l'envie ou l'occasion de faire, nous , nous avons eu cette chance.

En sortant de la Cure nous redevenons des personnes soit disant normales , mais ?

J'attends de vous, toutes les indications qui pourraient reconstituer " Le Gouffre des Fées" . Merci .

Salut à toutes et à tous

Marie Jo , Pepette

samedi 2 mai 2009

Nos aventures souterraines ... en 1980 !

En deux notes très sympas, Christian nous a remis en mémoire nos aventures souterraines, nos découvertes en matière de « spéléologie », dans ce qu’il était convenu d’appeler : « les trous de Saint Moré ». Lui répondant dans un commentaire, je parlais de cette expédition que nous avions montée en 1980, lors de nos secondes retrouvailles à la colo.

Le groupe constitué de quelques anciens monos et colons, encadrant des plus jeunes (nos enfants), s’en est allé faire les grottes les plus faciles d’accès. On a tout repris depuis le début ; initiation des nouveaux et décrassage pour les autres dans le boyau de Nermont, passage obligatoire chez Leleu, puis chatière et un ou deux autres trous…. ! Merveilleux moments, marqués d’une émotion certaine en ce qui me concerne, en voyant mon fils Antoine crapahuter devant moi dans la glaise de la Chatière.

Christian que j’ai rencontré ce matin, m’a confié la photo souvenir de cette équipée vers les falaises de St Moré. La voici !

Regardez, vous devriez en reconnaitre quelques uns …

Bises à toutes et tous.

vendredi 1 mai 2009

Un p'tit brin de muguet, du bonheur pour chacun(e)


Le muguet est une fleur "porte-bonheur" qu'on offre habituellement le 1er mai, jour de la fête du travail * . Cette tradition date de 1561, année ou le roi Charles X décida d’en offrir à toutes les dames de la cour.
Comme il en avait reçu à cette même date, l’idée lui plût et c’est lui qui lança cette bonne habitude !

Les baies, comme les clochettes, la tige et les feuilles du muguet sont toxiques!

On ne doit jamais goûter les baies, ni mâchonner un brin du muguet et faire attention de ne pas boire de l'eau dans laquelle a été mis du muguet.

Comme toutes les belles fleurs il faut la regarder et, particulièrement pour le muguet, la respirer et la sentir !

Le premier Mai c'est pas gai,

Je trime a dit le muguet,

Dix fois plus que d'habitude,

Regrettable servitude.

Muguet, sois pas chicaneur,

Car tu donnes du bonheur,

Pas cher à tout un chacun.

Brin d' muguet, tu es quelqu'un."

Texte de Georges Brassens.



Cloches naïves du muguet,


Carillonnez ! car voici Mai !

Sous une averse de lumière,


Les arbres chantent au verger,


Et les graines du potager


Sortent en riant de la terre.

Carillonnez ! car voici Mai !


Cloches naïves du muguet !

Les yeux brillants, l’âme légère,


Les fillettes s’en vont au bois


Rejoindre les fées qui, déjà,


Dansent en rond sur la bruyère.

Carillonnez ! car voici Mai !


Cloches naïves du muguet !

Maurice CARÊME (1899-1978)

* Le 24 avril 1941, le gouvernement de Vichy, instaure officiellement le 1er Mai comme :

« la fête du Travail et de la Concorde sociale ».

Bises et beaucoup de bonheur à toutes et tous. JM.


Pour finir notre aventure de spéléos

Allons du côté d'ARCY en passant sur le bord de la Cure, en bas de la carrière des sarcophages, et puis "La perte de la Cure " ( nous ni sommes jamais entrés car juste au début il y a un syphon ) d'ailleur si mes souvenirs sont encore exacts deux spéléos y ont perdu la vie en 55 .
Le gouffre des fées ... je crois qu'il y a un chapitre à écrire dessus, mais il me semble qu' aucun d'entre nous se souvient de ce parcours (à vos mémoires ? ) .
Les grottes des fouilles archéologiques :
" Le Cheval, Le Mamouth, La Hyienne, Le Renard ".

ANDRE LEROY GOURHAND, un homme formidable toujours à l'écoute du monde et surtout des jeunes. Juste pour finir, une petite phase de ce PROF qui me reste en mémoire : Quand il dit cela nous sommes à Arcy; Sa définition de la préhistoire :
Sur un carnet, carreaux 5x5. Il disait : " Tu vois de l'an 0 à 1955 c'est un carreau, mais la préhistoire c'est d'ici à Auxerre .

Salut , mais j'attends toujours des souvenirs pour pouvoir reconstituer nos aventures dans le Gouffre des Fées .

A bientot

Marie Jo , Pepette