vendredi 18 septembre 2009

Bravo Jean Michel

Ton article sur la Cure est formidable. C'est une rivière sauvage et, en même temps, très sympa par sa diversité, parfois calme, parfois rapide.

Elle fut, comme tu le dis, le lieu ou beaucoup de gamines et gamins ont passé des après midi dans son eau, y ont appris à nager, puis à faire du kayak ou du canoé .

Je me souvient aussi d'un jour des années 56 ou 57 ou un midi , il faisait très chaud , nous déjeunions comme d'habitude dans le réfectoire, et puis tout d'un coup nous avons pris nos assiettes et, petits et grands nous nous sommes installés dans l'eau au niveau du lavoir. Ce fut il me semble aussi, une belle histoire Sermizellienne .

Salut , bisous à toutes à tous , à bientot

Marie Jo Pepette

mercredi 16 septembre 2009

La Cure

Le nom de cette rivière morvandelle que j'ai choisi d’évoquer aujourd'hui ne nous est pas inconnu, et pour cause :

est en effet un nom qui, chez les ancien(ne)s de notre colo, évoque quelques souvenirs. Combien d'entre-nous ont appris à nager dans ses eaux ? Mais la connaissons-nous vraiment ?


C'est une rivière bourguignonne qui prend sa source à Gien-sur-Cure (Nièvre), en amont du réservoir des Settons, à 700 mètres d'altitude. Elle en est le principal pourvoyeur en eau.

Avis à celles et ceux qui voudraient aller jusqu’à la source de la cure :

une fois enjambé le barbelé qui longe la route on arrive dans une zone inondée, mais recouverte de végétaux qui masquent l’eau… Il faut juste le savoir, et ne pas y aller en petite chaussures … comme moi !

Tout au long de son parcours elle garde un cap nord-nord-ouest. Son eau est claire, le courant rapide et son fond caillouteux.

Le bassin versant de la Cure est principalement situé dans le département de l'Yonne, une partie se trouvant en Saône-et-Loire et une autre dans la Nièvre.


L’essentiel de son parcours, de sa source jusqu'à l'aval de Vézelay, se déroule au sein du parc naturel régional du Morvan. Elle se jette dans l'Yonne à Cravant.

Ses principaux affluents :

· Le Chalaux (rive gauche) qui alimente les barrages de Chaumeçon et du Crescent, avant de se jeter dans la Cure à l’entrée de Chastellux sur Cure (ça se prononce : « chat’lu ». Il prend naissance sur la commune de Planchez, à douze kilomètres au nord-est de Château-Chinon. Il se jette dans la Cure à Saint-Germain-des-Champs, dans le département de l’Yonne, au niveau du Crescent.


· Le Cousin qui arrive sur sa rive droite à Blannay après avoir traversé entre autres, Méluzien et Avallon.

· Le Vau de Bouche (rive droite). La petite vallée dans laquelle il serpente, située au nord-est de Voutenay, renferme seize cavités aujourd'hui explorées, que le spéléo-club de Chablis a su mettre en valeur lors d'une belle expo photos à Voutenay.

Voilà pour la présentation « académique » de la demoiselle.

Revenons 2 minutes sur le lac des Settons :

Ce sont principalement les eaux de la Cure qui alimentent ce réservoir. S’y jettent également deux autres petits cours d’eau : Le Lyonnet et le Piscuit.

Contrairement à Pannecière (alimenté par les eaux de l’Yonne) qui fut construit dans le but de fournir de l’électricité, le réservoir des Settons, avec une profondeur d’environ 18 mètres, ne le permet pas. Le but était de stocker les eaux de la Cure, et le moment du flottage du bois venu, on ouvrait les vannes, créant ainsi une énorme vague qui emmenait avec elle les billes de bois disposées en aval du barrage, qui allaient flotter ainsi jusqu’à Paris (avec quelques arrêts pour le marquage et le regroupement), pour y fournir du bois de chauffage.

Le Gouloux

Situé sur la commune de Gouloux à 5 km de St Brisson, Le Saut de Gouloux, est un haut lieu touristique du Morvan. Mais le « Saut du Gouloux » n’est pas sur la Cure. Il est sur « le Caillot » peu avant sa confluence avec la Cure.

L’eau tombe dans une faille qui a crée le surplomb, se terminant par une cascade de 10 mètres. En remontant le cours du Caillot, on arrive sur une zone bien connu des kayakistes et autres amateurs d’eaux vives : « les 7 taureaux », et, en continuant en amont on trouve le confluent du Caillot avec une autre petite rivière : « le Bridier ».
Pour arriver au Saut de Gouloux, le chemin est bordé d'anciens murets de pierres plates moussues, de feuillus et de conifères ce qui donne à cet endroit un caractère sauvage et très authentique. A côté de la cascade on peut encore voir les restes de 2 moulins, l'un à farine et l'autre à huile, ainsi que l'emplacement d'un ancien port de flottage.

Sur son trajet de 112 kilomètres, la Cure traverse, outre les villes dont les noms nous « causent » comme : Pierre-Perthuis, Saint-Père, Asquins, Arcy-sur-Cure, Sermizelles, Blannay, Givry, Saint-Moré, quelques autres communes (par ordre alpha.) : Accolay, Anost, Bessy-sur-Cure, Chastelux-sur-Cure, Cravant, Domecy-sur-Cure, Dun Les Places, Foissy les Vézelay, Gien-sur-Cure, Gouloux, Lucy sur Cure, Marigny L'Eglise, Montillot, Montsauche-les-Settons, Moux-en –Morvan, Planchez, Vermenton, Voutenay.

mercredi 2 septembre 2009

" Pourquoi ? " (suite)

Après ce problème d'hier , je poursuit mon propos :

Je pense que cette colo a permis à de nombreux enfants dont je fais partie, de se forger à la vie .

- Activités sportives hors du commun,

- Activités manuelles, intellectuelles ( Poterie, peinture, danse, musique)

Je me demande même, si, quand nous sommes arrivés à Sermizelles nous avions déja entendu

- une sonnate de Mozart ou une symphonie de Beethoven,

Nous y avons également appris le bonheur de vivre tous ensemble dans le respect de chacun, la joie aussi de chanter ( les veillées) dans différentes langues ou dialectes.

Il y avait surtout cette amitié, ce qui je pense, est " le plus important au monde " .

Etant maintenant toutes et tous dans différentes régions de France, notre lien " d'amitié" reste ce "Blog" qui pour l'instant grace à Jean Michel continu. Mais ?

Bises à toutes et tous

Marie Jo , Pepette

mardi 1 septembre 2009

C'est la rentrée !

Il suffit de jeter un œil sur le graph des connexions pour s’en rendre compte …

Depuis le 02 Août la plus forte fréquentation fut le 27/08. 56 dans la journée ! Alors que la moyenne du mois se situe plutôt aux alentours de 20 ... ! C’est bien la preuve que beaucoup d’entre nous sont intéressés par ce qui se passe et se dit, mais que, malheureusement, (comme le déplore Pépette) bien peu se décide à écrire….

Ce qui conduit à se poser des questions :

  1. Doit-on continuer ce blog ?
  2. Doit-on y mettre un point final comme ce fut la cas pour notre journal « le P’tit chacal » ?
C’est à vous de la dire ? Alors aux claviers … sermizelliens !!
  • En ce qui me concerne je suis parti ces 2 dernières semaines : je suis allé rejoindre mon amie à Aix les bains .
  • Très jolie ville, avec son lac au milieu des montagne, dont la célèbre "dent du chat", superbe quant elle émerge des nuages ...

A propos du lac, j'indique aux amateurs de plongées profondes que le Lac du Bourget est le plus grand lac naturel de France, et le plus profond d'Europe, avec une fosse à -186m. et une profondeur moyenne de -80M. De quoi s'amuser un peu !

Bises à toutes et tous.

JM.

Pourquoi ?

Pourquoi après tant d'années cette colo reste encore dans nos mémoires ?

Cela fait un bail, mais il me semble que c'est encore aujourd'hui ?

J'aimerai que, si vous en avez l’envie, vous répondiez à la question que Jean Michel a posée.

Il serait dommage que nous en arrivions à :

4 Abandon de notre " Blog" ? (comme notre journal " Le Petit Chacal " )

· Est-il si difficile de raconter sa jeunesse dans cette colo, et peut-être après son parcourt dans la vie ?

· Ou alors vous venez sur ce "Blog" simplement pour vous remettre en mémoire les bons moments passés là-bas ?