samedi 31 juillet 2010

Merci

Nous sommes sur nos pénates médocaines, et je vois que nos rédacteurs ne sont pas les bras croisés ! Bravo et merci. Jean Mi et Pépette, votre périple sur les renseignements de la colo sont super. C'est très bien d'entretenir une excellente relation avec les autorités de la commune de
Sermizelles. Continuez de fouiller...Le château hors des fortifications, c'est quand même curieux...
Merci aussi pour la transmission de ce joli poême de Bernadette. Plein de sensibilité.
Ici près de l'océan, le soleil brille et c'est plutôt les doigts de pieds en éventail que le marteau à la main !!
Bises à tous,
Gégé

jeudi 29 juillet 2010

Puisque nous sommes l'été

Juste un petit mot pour ce soir .

En faisant du rangement dans mes archives je viens de tomber sur une jolie prose que Bernadette a envoyé à Coquelicot en 2003 ( Coq lui avait apporté un superbe bouquet de dahlia ) .
Et bien voila ce que Bernadette lui a écrit.........


" Madame Coquelicot .......... Je crois !

En nous coupant de notre milieu naturel , nous nous avez confié une mission :" donner
lumière et vie dans une maison" !

Pendant des jours nous n'avons pas manqué à notre devoir . Mais depuis deux jours , je suis le seul à veiller . J'ai vu mes frères ainés perdre leur lumière puis leur vie , les uns après les autres . Je suis le plus jeune ; j'était adolescent quand je suis arrivé dans cette maison .
C'est pourquoi je tiens encore !

Avant de m'éteindre à mon tour , au nom de tous mes frères , je veux vous dire " Nous avons rempli notre mission ! "
On se plaisait bien dans cette maison ; quelqu'un prenait soin de nous . Je crois meme qu'on nous admirait ! Le soleil entrait aussi ; on prenait sa lumière et on se redressait .
Il faut vous dire aussi : " Il en vient du monde dans cette maison ! On ne faisait pas de bruit , on parlait à voie basse , dans notre langage de fleurs , tous nous remarquaient , " Oh les beaux dahlias " on n'était pas insensibles à ce compliment !

Nous ne vivons pas longtemps , nous les fleurs ! c'est notre destin de fleurs .
Je vous partage mon dernier rayon de lumière , Coquelicot ! J'ai entendu ce nom ! Les coquelicots sont des fleurs des champs , nous nous sommes des fleurs des villes ... des jardins ... mais ... Mais , fleurs des villes , fleurs des champs nous sommes soeurs .

Le dernier dahlia


Et bien voila pour ce soir , il me semble que cet écrit de Bernadette est un hymne au fleurs donc à notre environnement .

Nous vous embrassons .

Mari Jo , Pepette










jeudi 22 juillet 2010

les jeunes de la commune dans les années

Merci à JM et Pepette de votre sortie à Sermizelles et surtout des récits que tu nous relates. Le moulin d'argent je connais puisque j'y suis allé avec France et que c''est dans ces lieux l'aventure de rechercher la source d'un ruisseau a été vécue sans doute avec mes potes Jean Mi et Roger. (Voir un ancien texte que j'ai fais sur l'ancien blog)

Puisque vous avez vu lae magistrat de la commune; peut être peut-elle nous fournir un extrait de cadastre de notre "Pampa" afin de rechercher lors de notre prochaine escapade les sources indiquées par les jeunes de la commune que j'avais rencontré dans les années 1964-1965.
J'en profite pour te demander où tu en est pour les statuts de l'association. ?

Bien amicalement à tous
Richard

Petite virée à Sermizelles

Toujours à la recherche de documents sur l’histoire de notre colo, je garde le contact avec Marie-Madeleine Droin.

de G à D : Jean, Mimi, Jacques, Mme. Droin, Geneviève, Roger. Quant à moi je suis derrière l'appareil !

Nous l’avions rencontrée il y a bientôt 3 ans. Elle est adjointe au maire de Sermizelles, et connaît particulièrement bien les évènements et la chronique de son village.
Après deux ou trois coups de fil, nous étions convenus de nous revoir, puisqu’elle est en possession de quelques documents 2 digne d’intérêt.

J’ai sorti Pépette de son jardin, et nous sommes partis nous ressourcer un peu, jugez plutôt :
1er arrêt en bas de chez Leleu… le clapotis de la Cure … une merveille !
Puis Saint Moré (les fouilles sont arrêtées), Voutenay, Sermizelles et … chemin des écoliers pour se rendre à Vézelay.
Direction Givry.

A la sortie du village, on prend un petit chemin sur la gauche qui descend vers le Cousin : Tenez vous bien ... !
Nous sommes au moulin d’argent ! Elle est pas belle la vie ??


Le Moulin d’argent





Le moulin – ou plutôt ce qu’il en reste ! – est sur la droite, au milieu d’une végétation assez dense.

Souvenirs ! J’y suis venu la 1ère fois en 1953 avec Hirondelle 1.
Combien d’équipes de « petits » et « petits-moyens » y sont venues pique-niquer ?
-- Vous êtes allé(e)s au Moulin d’argent ? Racontez nous !
-- Les commentaires sont ouverts à tout le monde …

Puis la route nous conduit à Domecy sur le Vault.

Le Château de Domecy sur le Vault

Plusieurs témoignages indiquent que Messieurs Jacques et André Pajot, sur le point d’acquérir un domaine dans l’Yonne pour y installer une colo pour les enfants des employés de la sucrerie de Montereau, ont hésité entre le domaine de Domecy et celui de Sermizelles. Est-ce la Cure qui a fait pencher la balance ? La proximité de la RN 6 ?
Le saura t’on un jour ?

Ensuite Saint-Père puis Vézelay.


Je voulais vérifier un p’tit truc qui doit se trouver dans la crypte de la basilique.
Un vieux puits qui serait comme un nœud de forces telluriques. Souvenez-vous dans l’épopée de Girart, il a été question d’un viel oppidum gaulois présent sur la colline avant que l’on y transporte le monastère des moniales de Saint-Père !
Or les druides ne construisaient n’importe où ! Bref !
Nous sommes arrivés pendant un office, et l’accès y était impossible. Ce sera pour une prochaine fois !
Déjeuner dans notre p’tit restau à Blannay ! Ambiance toujours aussi sympa !


Puis vers 15h30 nous sommes allés rendre visite à Mme Drouin, près de l’ancienne épicerie « Colin ».
Après avoir bien bavardé, découvert des documents 2 sur l’origine de la colo, nous avons pris congé de Madame Drouin, pour aller saluer Pierre Bertoux, le 1er magistrat de la commune.


Il était en train d’installer son nouvel atelier, et j’en ai profiter pour faire une ou deux photos de la passion du nouveau retraité qu'il est depuis quelques mois !





Quelques pièces de bois tournées





1 - A propos d’Hirondelle que j’évoquais ci-dessus :

J’ai essayé de la retrouver, comme je le fais très souvent pour tenter de « remettre la main » sur tel ou telle…
Hirondelle de son vrai nom, c’est Raymonde Renard. Elle résiderait dans le Sud-Ouest (infos fournies par Annie Van Oothegem). Or, il existe une Raymonde Renard à Saint-Gènes de Fronsac – 33240. J’ai contacté cette dame … ce n’est pas Hirondelle !
-- Si vous avez quelques renseignements sur Hirondelle ou sur d’autres … n’hésitez pas !

2 - Documents concernant la colo.


Voici le plan du domaine de Sermizelles au 17ème siècle.








Plan général et agrandissement

Et un plan cadastral actuel.


Cadastre actuel Château Sermizelles









Et puis un document particulièrement intéressant
qui nous montre la commune fortifiée, avec ses murailles, ses tours et ses portes pour se protéger des méchants ! On remarque que le château était hors les murs, et que la Cure a été déviée pour remplir les fossés.


Nous avons terminé cette journée particulièrement sympa, en passant par le cimetière de Sermizelles, pour y voir le caveau de la famille Dauphin,

Stèle Famille Dauphin




ceux qui fait construire le château actuel, et probablement ceux qui l’ont vendu aux Frères Pajot pour notre plus grand bonheur.

Bises à toutes et à tous.
JM.


jeudi 15 juillet 2010

Happy birthday !

Hello ! braves gens ....
C’est au tour de Marie-Thérèse de souffler les bougies … avec une en plus !
Ben ! oui que veux-tu, les années passent !
De tout cœur avec toi, Bisous.
Amitiés à Bobo.

Et bonnes vacances !

vendredi 9 juillet 2010

Pastels

Merci Danielle de proposer un cours de perfection de pastels. C'est avec plaisir que je recevrai tes conseils afin de progresser. Ce sera sans doute à la rentrée, à ta convenance.
Bises,
Claude Grattepain

dimanche 4 juillet 2010

Nos voeux les + sincères ...

Mais non ce n’est pas triste Gégé !
1 an de plus c’est rien !… ça arrive à des gens très bien … tu sais ?
D’ailleurs t’as bien raison … tout le monde applaudit !
Bon anniversaire !
Grosses bises

Girart de Roussillon – 8

GIRART, COMTE DE VIENNE
Dit : Girart de Roussillon
De l'histoire à la légende !


Dans ce nouvel et dernier épisode de cette histoire, nous allons essayer de répondre à une question : -
Quant Girard devint-il « de Roussillon » ?

On ne sait pas avec certitude à quel moment ce nom de Roussillon fut accolé à celui de Girart Comte de Paris. Ce qui est certain, c’est que pour Girart, ce fut post-mortem, et uniquement dans la cadre de la légende de la chanson de geste.
Géographiquement, il y a deux hypothèses :
1. La région du Pilat.
2. La région pyrénéenne.

Commençons par la première, en allant faire une balade vers le massif du Pilat, situé dans l’actuel département de la Loire, frontalier avec le Rhône, l'Isère, l'Ardèche et la Haute-Loire.

Les premières traces concernant la famille de Roussillon apparaissent précisément au 11ème et 12ème siècle (soit environ 200 ou 300 ans après la mort de Girart). Elles se situent non loin de la ville du Dauphiné qui porte ce nom de Roussillon (une vingtaine de kms. au sud de Vienne), et dont l’important péage par voie d’eau et de terre, donna plus tard son nom au bourg de Péage de Roussillon.

Des écrits évoquent une famille gallo-romaine portant le nom d’ Urseolus. Elle possède des domaines dans le massif du Pilat, et dans la région de Vienne. À partir du 4ème siècle, le nom devient Russeolus.
Ensuite il ne fait guère doute, que la famille Roussillon du Dauphiné descend de cette branche Russeolus… même si les preuves écrites, historiques, irréfutables manquent encore. Même chose, d’ailleurs, pour une éventuelle venue du Roussillon pyrénéen !

Girart Comte de Paris, peut-il être l’ancêtre des Roussillon du Pilat ? Là où ça se gâte, c’est que pour être l’ancêtre d’une dynastie, il faut une descendance mâle. Or son seul fils connu, Thierry, est mort à un an.
La similitude des prénoms Girard et Gérard au sein de la famille de Roussillon, permet-elle d’envisager une filiation éventuelle ? A ce jour, pas de réponse !
Par contre, ce qui est connu, et qui caractérise la famille Roussillon du Dauphiné, c’est que celle-ci voue un culte prononcé à Sainte Marie-Madeleine, dont les reliques firent les beaux jours et la renommée de l’abbaye de Vézelay un peu grâce à Girart.

René Louis, penche plutôt pour le côté pyrénéen.
Pour lui, le Girart (de la légende) est bel et bien originaire du Roussillon, la région que nous connaissons. Il prétend que le cri de guerre des Roussillon et de leurs vassaux : « ROSSEL !!! », est en mémoire de l'antique berceau de la famille !
Castell Rosselló, l'antique Ruscino des phocéens, est situé aux pieds des Pyrénées.

Certains prétendent que c’est par là que serait passée Marie Madeleine plutôt que d'aller vers la Ste Baume... (Mais ça c’est une autre histoire !). A propos de cette autre histoire (qui fera peut-être l’objet d’un article sur le blog), voici une carte du sud de la France, qui nous amène au centre de la réflexion et des questions que se posent certains historiens …. je ne vous en dis pas plus !!

À cette époque donc, Perpignan n’existe pas, mais l’oppidum de Ruscino (actuel lieu-dit du Château-Roussillon ou Castell Rosselló), situé à l’est de la ville, est le siège de l’administration romaine de la région. Étymologiquement, Roussillon doit son nom à Ruscino. CQFD !

Pour expliquer cette origine, René Louis, suggère qu’ après les évènements de 870 (la prise de Vienne), une chanson populaire orale est née. Elle est un peu l’ancêtre des chansons de Geste. Elle aurait gardé « au chaud », pendant une centaine d’années, la mémoire des luttes entre Girart et Charles le Chauve.
Malheureusement il n’y a pas de traces écrites d’une chanson orale … (élémentaire mon cher Watson !).
Pour appuyer cette thèse, il (RL) affirme qu’il n’existe pas un seul document du 10ème siècle qui propose le moindre écrit sur Girart. Il ne reste alors que l’hypothèse de la chanson orale véhiculée par les trouvères, pour expliquer la transposition géographique de l’aventure viennoise vers la Provence et les Pyrénées, là où seraient nées les chansons écrites dont les héros sont Girart de Fraite et Girart de Roussillon.
C’est aux environs de l’an 980 que l’élaboration de la geste de Girart de Roussillon aurait eu lieu, dans l’entourage direct du duc Guifred de Roussillon, dont le pouvoir s’étend alors sur une grande partie de cette région (les Pyrénées orientales).
De là, cet embryon de chanson épique « copier-coller » de la version orale aurait pris corps, et l’identité initiale de Girart se serait vue « un chouïa » remodelée aux goûts des seigneurs de Roussillon, pour aboutir au personnage légendaire que nous connaissons maintenant un peu mieux … !
Ainsi, le souvenir des évènements de Vienne en 870, aurait été transporté oralement dans la région Pyrénéenne, et il aura fallu toute l’ingéniosité et la créativité d’un troubadour pour intégrer Girart à la généalogie d’une puissante famille du Roussillon, dont le prestige ne pouvait alors que s’accroître.

Le comte Girart ( l’ historique, le vrai ), a donné naissance (malgré lui) à plusieurs héros de chansons de Geste dont : Girart de Vienne , Girart de Fraite et Girart de Roussillon et d’autres !
Celle de Girart de Vienne correspond à un épisode vécu de la vie de Girart (on l’a vu).
La geste de Girart de Roussillon que nous revisitons depuis quelques semaines, semble être la plus ancienne des trois.

Mais ne perdons de vue que
toutes ne sont QUE des légendes.

Il a été question dans l’épisode précédent, de ce procédé employé par les trouvères-jongleurs, qu’est le renouvellement : la localisation dans une contrée que le troubadour et son public connaissent bien. Nous avons évoqué Girart de Roussillon et Girart de Vienne.
Deux mots sur Girart de Fraite.
Celui-ci est né par un simple glissement vers la Provence, une des nombreuses étapes de la fabuleuse légende de Girart, qui prend corps au gré des voyages des trouvères.
On trouve Girart de Fraite dans la Chanson d'Aspremont (nom de plusieurs villages en région PACA), vieille chanson de geste française d’avant 1190, dans laquelle il est aux côtés de Charlemagne en Calabre contre les Sarrasins.
C’est là qu’il devient Gerardo délia Fratta. Au 17ème et 18ème siècles, il devient Gérard d'Euphrate dans un roman qui trouvera encore en plein XVIIIe siècle un continuateur – (soit près de 1000 ans après la mort du vrai Girart).
Là encore des traces existent, permettant de penser que le château de Fraite soit situé à côté de Saint-Rémy de Provence. D’ailleurs, comme le suggèrent certains historiens, Fréta aurait été le nom donné au château protégeant le défilé des Alpilles vers les Baux.
Or, il y a bien longtemps, Saint-Rémy était un prieuré dépendant de Reims et le Girart historique était le protecteur de la « cité des sacres ».
Quant je vous dit : il y a toujours un p’tit quelque chose de vrai !. Des sacrés mariolles ces troubadours …. !

Alors ?
Roussillon des Pyrénées ou Roussillon du Dauphiné ???
Aucun élément ne permet de trancher en faveur de l’un ou de l’autre. Mais les historiens médiévaux s’accordent aujourd’hui pour dire que :

Girart de Roussillon
n’a aucun crédit historique.

Toute son épopée repose sur des chansons de geste, sans cesse remaniées depuis le 10ème siècle. Mais plus que tout, il ressort que :
Le comte Girart (le vrai) n’a jamais porté de son vivant le patronyme « de Roussillon ».

Pour résumer et conclure
:
Bien que décédé en 877, Girart traverse les siècles et demeure dans la tradition populaire. Plusieurs chansons de geste, en ont fait le symbole du grand vassal qui refuse de reconnaître l’autorité de son roi, et qui lui résiste en accomplissant un certain nombre d’exploits. C’est ce côté rebelle et révolté qui a permit à la légende de survivre.
Finalement, n’est-ce pas l’archétype du caractère français …. ?


Alors on reste sur notre faim ?

Ben ! oui un peu ! d’abord parce qu’on a la confirmation que, contrairement au Compte Girart, le « montage » Girart de Roussillon n’a jamais existé, et que, de surcroît, on ne sait pas exactement d’où vient ce non de Roussillon.
On a deux pistes, mais laquelle (si tant est qu’il y en ait une) est la bonne ?


Et pour re-localiser l’histoire dans notre région de Vézelay :
La bataille de Vaubeton n’a jamais eu lieu.
C’est une fiction

FIN


A bientôt pour de nouvelles aventures !
Bises à toutes et tous.
JM.