
Alors donc, vers 10h00 après avoir un peu crapahuté (avec l’auto) sur les hauteurs de Saint Moré, nous voilà face aux murailles vieilles de .. quelques centaines d’années. Elles abritaient une garnison romaine surveillant le coude de la Cure et la voie Agrippa. Evidemment, aujourd’hui la végétation ayant poussé ou repoussée ( car on peut penser que les gars de César avaient couper quelques arbres pour construire et charpenter ), on ne pourrait plus surveiller grand’chose !
Puis Voutenay en passant par les bords de Cure et un endroit que je sais avoir été cher à Jacques, près du pont métallique par lequel l’autorail enjambe la rivière.
Traversée de Sermizelles, la baignage où le déversoir est totalement écroulé ce qui a entraîné une baisse du niveau d’eau de 40 à 60 cm. Puis on taille direct sur Vézelay, où règne une animation certaine. Des touristes déambulent rue St Etienne, sur le parvis de la Basilique. C’est vrai que du 21 au 24 Août la colline éternelle reçoit pour les « rencontres musicales ». Des concerts sont organisés en plusieurs endroits de la commune (certains annulés pour cause de pluie), mais également en l’église d’Asquins, en la collégiale d’Avallon (Aballo comme disaient les romains), en l’église de Saint Père et bien sûr dans la Basilique Sainte Madeleine.
Déjeuner à Blannay dans un restau sympa, sans prétention mais très accueillant !
Le temps fort de l’après-midi fut sans aucun doute notre incursion dans la Nièvre, face au magnifique château de Bazoches, dans le village de Chalvron où réside Yvette. Elle était là ! Nous avons passé un moment très agréable, à discuter, à raconter ! Personnellement je ne l’avais pas vue depuis quelques années. Malgré le temps qui passe je n’ai pas noté chez elle de changements notoires. Une mémoire très affûtée, donne encore plus de détails aux souvenirs évoqués ! Elle est toujours très active, et se préparait à aller à passer la journée
Sur la route du retour, après avoir salué de loin notre copain François Leleu et son ami l’abbé Parat (dont un panneau à l’entrée de St Moré rappelle au visiteur ce qu’ils firent pour l’archéologie locale), nous avons mis le cap au 300 (les fanas de la boussole apprécieront … !).
Arrêt (mais non … pas pipi !) à Irancy . Visite de la cave de Robert Meslin, dans la rue Soufflot, pas celle qui monte pas au Panthéon, comme à Paris, mais au calvaire d’où l’on domine la ville et la vallée. Je ne vous raconte pas la dégustation … sans le nectar en bouche que dire ?
Allez donc faire une petite virée par là, vous comprendrez ! D’autant que dans cette partie de la Bourgogne vinicole, se trouvent également Coulanges la vineuse, Saint Bris le vineux et d’autres villages avec d’autres vignerons capables de vous faire oublier, dans leurs caves, les soucis du quotidien … !
Bises à toutes et tous.