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lundi 11 janvier 2010

Notre Dame d'Orient

Bonjour Jean-Mi, bonjour à tous.

Nous allons mettre en marge le nouveau site de Notre Dame d’Orient afin que les lecteurs puissent prendre des nouvelles de ce monument important pour nous.
D’autre part, je suis outré par les dégradations faites par quelques voyous qui manifestement ne respectent rien.
J’envisage d’adhérer à cette association pour amener mon écot et me rendre solidaire de la sauvegarde de ce patrimoine.
Parallèlement les photos mises en exergue par Jean-Mi ne nous laissent pas indifférents : l’accueil de Madame Droin et Monsieur Bertoux (Maire) était extrêmement chaleureux et coopératif. Sur proposition de Jacques Dozier l’initiateur de cette réunion informelle, nous avons passé un moment fort agréable et instructif, beaucoup d’explications sur le mode de vie et sur l’économie qui tourne autour du bois. Nous avons pu voir également la collection de cartes postales de Monsieur Bertoux. Sur une carte postale datant d’ environ 1900, le flanc de la colline que nous gravissions dans notre jeunesse et où se trouve la tour Malakof, était complètement dénudée d’arbres et ressemblait plus à une pampa dépouillée. Je suppose que l’importation du bois vers la capitale avait mis à mal les forêts de la région (à chaque époque ses maux : nous aurions pu parler aussi de déforestation massive).

Merci Jean-Mi pour ce rappel photographique.

Bises à tous
Roger

dimanche 10 janvier 2010

Notre Dame d'Orient

Effectivement, ça fait plaisir de lire une note signée : Jean-Claude !
Tout arrive, n’est-ce pas ?
Bon OK je n’ai rien à dire, car depuis la remise en route du blog on ne m’y a pas souvent vu … C’est vrai ! Je manque d’inspiration.
Je lis avec plaisir ce que vous écrivez, mais l’hiver m’a endormi les neurones !

Il y a quelques temps, me « baladant » sur le nouveau site « Notre Dame d’Orient » http://www.notredamedorient.fr/ j’y ai lu que quelques hurluberlus avaient tagués certains endroits de la chapelle, et surtout que des traces de scooter avaient été découvertes à l’intérieur.
J’ai envoyé un mail à Pierre Bertoux le maire de Sermizelles et président de l’assos pour lui suggérer la mise en place de webcams pour surveiller site.
Voici sa réponse :

de : "bertoux" pierre.bertoux@orange.fr
à : courrier@mail-j2m.fr
date : 06/01/10 22:44
objet : Surveillance Chapelle Notre Dame d'Orient

Très bonne idée que l’installation de Webcam(s) pour la surveillance de la chapelle. Je soumettrai cette idée lors de la prochaine réunion du bureau.
Je me permets de vous signaler par ailleurs que le site officiel de l’association « Notre Dame d’orient » est en ligne depuis quelques jours. (www.notredamedorient.fr).
Bonne navigation… et n’hésitez pas à faire connaitre ce site aux « anciens » de la Colo
Bien Cordialement
Pierre Bertoux
Président de l’association.
Maire de Sermizelles

Sympa … non ?

Certains se souviennent de l’accueil que nous avait réservé M. Bertoux et Mme. Marie-Madeleine Droin (photo de gauche) son 1er adjoint, lors d’une balade à Sermizelles.


C’était le 24 juillet 2007.



Voici quelques photos.

Dans la salle de la mairie de Sermizelles :




Roger et Jacques devant une photo aérienne de la commune.






-------->Et je ne résiste pas à cette petite dernière :
La maison de la mère Caramel
.


Bises à toutes et tous

JM.

mardi 22 décembre 2009

Où l'on reparle de la neige, et du reste ...

Salut les ami(e)s,

Les routes sont redevenues couleur bitume … noir ! Y’a de la gadoue partout ! Terminé la neige, les trottoirs bien blancs, le crissement des pas ! De quoi rasséréner le moral de Gégé, et de calmer les ardeurs contre les DDE et autres services de déneigement !

Je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager cette magnifique photo de la tour Malakof, prélevée sur le site de la Chapelle Notre dame d’Orient.

A propos de Gilles, je ne comprends pas bien ! Le 09 novembre il m’envoie un mail, en m’indiquant sont numéro de téléphone. Depuis je l’ai appelé 4 ou 5 fois sans succès. Où est-il cet animal ? Parti en mer …. à cette époque de l’année ? Je précise pour celles et ceux qui voudraient tenter de le joindre qu’il faut faire précéder son numéro de l’indicatif de l’international - 00 - + celui des US - 1 - + son numéro - 202 489 4233 .
Si quelqu’un parvient à le joindre, qu’il donne des news.

Gilles, si tu lis ce blog, donne ton adresse Skype. Les autres aussi d’ailleurs, ça peut nous faire un moyen supplémentaire de communication.

Je voulais vous donner quelques nouvelles touristiques ou culturelles du Vézelien, mais comme nous, voire même … beaucoup + que nous, la région est sous la neige, presque en hibernation !
Malgré tout, pour celles et ceux qui seraient intéressé(e)s par les fêtes de Bacchus voici une info pour la St Vincent ! .


Je souhaite à toutes et tous ainsi qu' à vos familles un joyeux Noël, et de très agréables fêtes de fin d'année. 2009 se meure vive 2010 !
Bises. JM.

mercredi 16 septembre 2009

La Cure

Le nom de cette rivière morvandelle que j'ai choisi d’évoquer aujourd'hui ne nous est pas inconnu, et pour cause :

est en effet un nom qui, chez les ancien(ne)s de notre colo, évoque quelques souvenirs. Combien d'entre-nous ont appris à nager dans ses eaux ? Mais la connaissons-nous vraiment ?


C'est une rivière bourguignonne qui prend sa source à Gien-sur-Cure (Nièvre), en amont du réservoir des Settons, à 700 mètres d'altitude. Elle en est le principal pourvoyeur en eau.

Avis à celles et ceux qui voudraient aller jusqu’à la source de la cure :

une fois enjambé le barbelé qui longe la route on arrive dans une zone inondée, mais recouverte de végétaux qui masquent l’eau… Il faut juste le savoir, et ne pas y aller en petite chaussures … comme moi !

Tout au long de son parcours elle garde un cap nord-nord-ouest. Son eau est claire, le courant rapide et son fond caillouteux.

Le bassin versant de la Cure est principalement situé dans le département de l'Yonne, une partie se trouvant en Saône-et-Loire et une autre dans la Nièvre.


L’essentiel de son parcours, de sa source jusqu'à l'aval de Vézelay, se déroule au sein du parc naturel régional du Morvan. Elle se jette dans l'Yonne à Cravant.

Ses principaux affluents :

· Le Chalaux (rive gauche) qui alimente les barrages de Chaumeçon et du Crescent, avant de se jeter dans la Cure à l’entrée de Chastellux sur Cure (ça se prononce : « chat’lu ». Il prend naissance sur la commune de Planchez, à douze kilomètres au nord-est de Château-Chinon. Il se jette dans la Cure à Saint-Germain-des-Champs, dans le département de l’Yonne, au niveau du Crescent.


· Le Cousin qui arrive sur sa rive droite à Blannay après avoir traversé entre autres, Méluzien et Avallon.

· Le Vau de Bouche (rive droite). La petite vallée dans laquelle il serpente, située au nord-est de Voutenay, renferme seize cavités aujourd'hui explorées, que le spéléo-club de Chablis a su mettre en valeur lors d'une belle expo photos à Voutenay.

Voilà pour la présentation « académique » de la demoiselle.

Revenons 2 minutes sur le lac des Settons :

Ce sont principalement les eaux de la Cure qui alimentent ce réservoir. S’y jettent également deux autres petits cours d’eau : Le Lyonnet et le Piscuit.

Contrairement à Pannecière (alimenté par les eaux de l’Yonne) qui fut construit dans le but de fournir de l’électricité, le réservoir des Settons, avec une profondeur d’environ 18 mètres, ne le permet pas. Le but était de stocker les eaux de la Cure, et le moment du flottage du bois venu, on ouvrait les vannes, créant ainsi une énorme vague qui emmenait avec elle les billes de bois disposées en aval du barrage, qui allaient flotter ainsi jusqu’à Paris (avec quelques arrêts pour le marquage et le regroupement), pour y fournir du bois de chauffage.

Le Gouloux

Situé sur la commune de Gouloux à 5 km de St Brisson, Le Saut de Gouloux, est un haut lieu touristique du Morvan. Mais le « Saut du Gouloux » n’est pas sur la Cure. Il est sur « le Caillot » peu avant sa confluence avec la Cure.

L’eau tombe dans une faille qui a crée le surplomb, se terminant par une cascade de 10 mètres. En remontant le cours du Caillot, on arrive sur une zone bien connu des kayakistes et autres amateurs d’eaux vives : « les 7 taureaux », et, en continuant en amont on trouve le confluent du Caillot avec une autre petite rivière : « le Bridier ».
Pour arriver au Saut de Gouloux, le chemin est bordé d'anciens murets de pierres plates moussues, de feuillus et de conifères ce qui donne à cet endroit un caractère sauvage et très authentique. A côté de la cascade on peut encore voir les restes de 2 moulins, l'un à farine et l'autre à huile, ainsi que l'emplacement d'un ancien port de flottage.

Sur son trajet de 112 kilomètres, la Cure traverse, outre les villes dont les noms nous « causent » comme : Pierre-Perthuis, Saint-Père, Asquins, Arcy-sur-Cure, Sermizelles, Blannay, Givry, Saint-Moré, quelques autres communes (par ordre alpha.) : Accolay, Anost, Bessy-sur-Cure, Chastelux-sur-Cure, Cravant, Domecy-sur-Cure, Dun Les Places, Foissy les Vézelay, Gien-sur-Cure, Gouloux, Lucy sur Cure, Marigny L'Eglise, Montillot, Montsauche-les-Settons, Moux-en –Morvan, Planchez, Vermenton, Voutenay.

jeudi 14 mai 2009

Les rivières souterraines d'Arcy (suite et fin).

Dans la note précédente nous avons vu la perte de la Cure au lieu dit : les Goulettes, et la rivière de Fées. Voici maintenant la rivière (grotte) des 2 cours et la rivière de Pêche-Roche.

GROTTE DES DEUX COURS (Deuxième Cours)

A quelques mètres de la grotte des Fées. Son entrée, de plus de 20 m de large, est située au pied de la falaise et est en partie masquée par des éboulements. Elle livre passage à gauche aux rivières des Deux Cours et des Fées et, à droite, à celle de Pêche-Roche.

HISTORIQUE

ð La grotte a également été nommée gouffre ou abîme des Fées et les Entonnoirs (gouffre désigne ici un point par où les eaux s'enfouissent).

En 1903, seule l'entrée est connue. Son extrémité se présentait comme un couloir obstrué par des dépôts.

Ensuite entre Le 8 avril 1944 et le 14 décembre 1969, c’est une longue suite de découvertes de salles et siphons sur laquelle je reviendrai en évoquant ces grottes.

DESCRIPTION

La grotte des Deux-Cours est à elle seule un système hydrologique complexe.

Elle est l'accès à deux rivières distinctes qui sont des pertes de la Cure :

· Rivière de Pêche-Roche (à l'est) et,

· Rivière des Fées (à l'ouest).

La première a une dérivation, la rivière des Deux-Cours, qui devient la Rivière des Fées. Le parcours d'aucune rivière n'est libre et il est limité par de nombreux siphons. Heureusement, des passages fossiles, se développant 2 -

3 m au-dessus du plan d'eau, permettent d'éviter quelques siphons.

C'est elle qui assure la liaison entre la rivière de Pêche-Roche et la rivière des Fées.

Elle est une défluence* de la première et un affluent de la seconde en temps normal, mais elle est un affluent de la première, et une diffluence de la seconde en temps de crue.

Son cours s'inverse.

Ce segment de rivière montre l'anastomose* des conduits karstiques* du massif d'Arcy. Si on n'est pas plongeur, on peut accéder à la rivière des Deux-Cours à partir de la Salle Casteret, soit par deux boyaux à droite de la salle, soit par un soupirail bas à la hauteur du ressaut boueux de 1,50 m. Le parcours aval, dans une galerie assez basse (

1,50 m), hérissée de pointes rocheuses et de lames coupantes se heurte à un siphon à quelque 25 m

de la rivière des Fées.

Vers l'amont, on se heurte également à un siphon qui se désamorce lorsqu'on abaisse le seuil de la source du Moulinot. Au-delà, se présente une galerie quasiment rectiligne qui subit une très brusque torsion sur la droite pour venir buter sur le siphon des Anciens. Ce siphon, peu profond et court, précède une galerie sinueuse et basse. Un nouveau siphon, siphon des Vétérans, interrompt le développement de la galerie : c'est le dernier obstacle avant la jonction avec la rivière de Pêche-Roche.

LA RIVIERE DE PECHE-ROCHE

Elle possède la même entrée que la rivière des Fées. Quand on pénètre dans la grotte des Deux-Cours, il faut se diriger vers la droite. Une galerie envahie par une eau froide et sombre, se termine sur une rotonde de 4 m de diamètre environ : le siphon des Canards.

Des travaux de désobstruction subaquatiques (le siphon était primitivement engorgé de bûches de flottage et de débris végétaux) en ont autorisé le franchissement. Long de 6 m et profond de 3, le siphon conduit à un nouveau segment de galerie, interrompu une seconde fois par un autre siphon, peu profond et court (siphon de la Récompense). Au-delà, le parcours de la rivière est libre. La galerie subit bientôt une brusque transformation qui la réduit à un très étroit boyau dardant des becs et des crocs de corrosion (le Perce Combine), tandis que la rivière siphonne sur quelques mètres. Dans la Salle du Bronze, occupée par un petit lac, on retrouve la rivière de Pêche-Roche et son décor caractéristique : galerie phréatique, en plein cintre, large et assez basse. A plusieurs reprises, la rivière croise des galeries transversales colmatées. Ces croisements engendrent de petites salles assez semblables les unes aux autres (Salles du Bronze, des Sablons, N.D. des Plongeurs). La dernière est plus haute que les précédentes, 12 à 15 m, et des blocs effondrés, des planchers stalagmitiques disjoints s'y entassent.

Quelques mètres plus loin, la rivière longe la salle des Anciens, encombrée d'éboulis et traversée par un ruisseau qui est la rivière des Deux-Cours, diffluence de Pêche-Roche. La salle des Anciens est prolongée à ses deux extrémités par des boyaux défendus par des concrétions scintillantes. La rivière continue son chemin sans accident notable et disparaît après 200 m environ dans un nouveau siphon, profond (-5m), large qui est en fait une galerie noyée sur 10 m et conduisant à une série de salles immergées. Pour passer de l'une à l'autre, il faut s'enfoncer dans une argile fluide peu engageante (siphon de l'Illusion). La galerie reprend au-delà et débouche à la surface d'un plan d'eau. Peu après, on arrive dans une salle ronde qui est engendrée, elle aussi, par le croisement d'une galerie transversale inexplorée. La salle traversée, la voûte s'abaisse régulièrement "jusqu'à une minuscule lucarne au ras de l'eau sous laquelle l'éclairage se perd sans obstacle" (siphon de la Moria).

Il ne doit pas manquer beaucoup de mètres pour rejoindre la galerie de la source du Moulinet et concrétiser ainsi la traversée par des spéléologues du massif d'Arcy-sur-Cure.

*

Défluence :

Anastomose : en médecine on parle de lanastomose des veines, des artères.

Par extension : Communication entre deux conduits de même nature.

Karstique : Le karst est un paysage façonné dans des roches solubles carbonatées. L’adjectif « karstique » désigne ce qui est relatif au karst.

Exemple de paysage karstique :

( ça ne vous rappelle rien ? )

La prochaine fois nous parlerons des grottes (ça va faire plaisir à Pépette).

Bises à toutes et tous.

JM.

mardi 12 mai 2009

Les rivières souterraines d’Arcy.

RESEAU DES FEES

II est composé de plusieurs cavités :

· La grotte des Fées proprement dite.

· La grotte des Deux-Cours à la double entrée donnant accès à la rivière de Pêche-Roche.

· La grotte dite Chambre Haute communiquant avec la grotte des Fées.

· La grotte de la Lucarne communiquant avec la Chambre Haute.,

Cet ensemble constitue la cavité la plus longue du département avec 2.380 m dont 1.700 m. ont pu être topographiés avec précision. Sa dénivellation atteint 12m.

On évoquera tout ça tranquillement sur la note spéciale « grottes ».

Pour l’instant nous allons nous intéresser au réseau hydraulique qui circule sous terre, avec 3 rivières, chacune avec ses salles, siphons et voutes mouillantes.

Nous allons commencer par le point le plus amont (sur le site ) en partant de la Grande Grotte. ( On pourrait tout aussi bien arriver par Saint Moré et se repérer avec la Fontaine ou la carrière des sarcophages ).

Avant de commencer cette balade, je veux remercier chaleureusement le Spéléo-Club de Chablis que j'ai contacté dans le but d'obtenir des infos sur ces grottes, et particulièrement Bruno Bouchard avec qui j'ai échangé plusieurs mails et qui m'a fourni tout ce que je souhaitais.

Leur site ( à visiter sans tarder ) : http://www.scchablis.com/

Commençons l'aventure souterraine et Ô combien humide par :

La GROTTE des GOULETTES (Perte de la Cure)

(en bas à gauche sur la 1ère carte - utilisez le zoom )

On passe devant la Grande-grotte (commerciale) , et on continue à longer la Cure. Vous suivez ?

Passer devant le porche de la Grotte des Fées et continuer pendant 200 m.

L'entrée de la grotte des Goulettes se remarque par une grille barrant le porche.

La cavité a porté autrefois les noms d'Entonnoir et de Moulin des Roches.

Les plongeurs du Groupe Spéléologique Yonne-Vercors ont commencé la désobstruction du siphon occidental durant les étés 1968 et 1969.

C'est la plus à l’ouest des pertes de l'anse d'Arcy ; Elle est située à la base de grands escarpements, aux pieds d'un abrupt de plus de 55 m de hauteur.

L'eau pénètre dans cette cavité après avoir parcouru un chenal souterrain creusé sous la berge rocheuse de la rivière dont l'entrée est 25 m en aval des Goulettes. Les Goulettes sont un regard sur cette circulation souterraine qui "remonte" la Cure. En période de crue, elles deviennent de véritables pertes. Elles s'ouvrent au fond d'une forte dépression de 8 m de diamètre environ. On y trouve une galerie d'une vingtaine de mètres dans laquelle arrive l'eau issue des pertes . Elle se termine par un siphon qui a été reconnu sur 10 m le 6 décembre 1964 . Egalement un grand orifice, actuellement condamné par une grille, qui conduit à une petite galerie qui se développe en direction nord sur une dizaine de mètres. L'extrémité de cette galerie est constituée par une petite salle.

L'eau disparaît sous le plateau et part en direction le la grotte de Barbe-Bleue.

Elle emprunte le siphon situé à gauche immédiatement derrière la grille.

Une coloration de Max Le Couppey de la Forest, le 4 avril 1902, a montré la liaison grotte des Goulettes – grotte de Barbe-Bleue, distantes de 1 000 m.

Le colorant a mis moins de deux heures pour réapparaître, soit une vitesse moyenne de 500 m/h. Cette vitesse est considérable, alors que la Cure était en crue et que les Goulettes absorbaient 3 à 400 l/mn.

En 1964 et 1965, le Groupe Spéléologique et Préhistorique Parât colore à deux reprises la perte. La première coloration, qui a lieu l'été, en plein étiage, révèle une vitesse encore plus grande : le colorant réapparaît 1 h 15 après son injection. Une seconde coloration, l'hiver, en période de crue, confirme celle de Le Couppey de la Forest, le temps de passage est de 2 h 25.

Maintenant qu’on est ressortis des pertes sans trop de pertes (facile ! ), on suit le cours de la Cure, on se dirige vers la …. vers la …..

vers la Grande grotte.

Bien là-bas au fond ! Y’en a qui suivent !!!

Et on arrive, eh oui ! devant le porche d’entrée des Fées.

Mais on a dit qu’on ne parlait que des rivières … alors à la 1ère :

LA RIVIERE DES FÉES (Premier Cours)

Derrière l'amoncellement des blocs éboulés qui obstruent en partie l'entrée, à gauche, s'ouvrent deux chatières prolongées par des galeries basses se rejoignant dans un petit lac profond de 0,50 m où on s'enlise dans une argile détrempée.

Une galerie basse conduit à la Petite Salle, haute de 5 m , à l'extrémité de laquelle se dresse une cascade de glaise de 4 m de hauteur.

C'est ici qu'arrive, par une fissure étroite et profonde, siphonnant au bout de 8 m, la rivière des Deux Cours, et que débouche en hauteur (sur la droite), l'étroit couloir assurant la jonction avec la grotte des Fées (Galerie des Perles). La partie gauche de la Petite Salleest occupée par un monticule de glaise au sommet duquel une galerie s'enfonce plein sud.

Celle-ci se transforme en boyau où l'on progresse à plat ventre entre les concrétions stalagmitiques et qui redevient galerie. Sur la gauche, une chatière redonne sur la rivière.

Elle se termine par la Salle des Concrétions, ornée de stalagmites en forme de cierges ; de ce point, une liaison acoustique a été établie avec le fond du Petit Abri.

Reprenons au sommet du monticule de glaise : un conduit par un puits de 5 m rejoint la rivière qui a traversé la Petite Salle et qui, rapidement, siphonne (le siphon a été franchi en plongée le 14 décembre 1969). Mais, rive droite, un double boyau fossile où il faut ramper évite le siphon et arrive sur un balcon dominant de 5 mla rivière retrouvée. Des prises taillées dans la glaise permettent de descendre au niveau de l'eau. On pénètre alors dans la Grande Salle, haute de 7 m, et célèbre pour son toboggan d'argile.

La rivière contourne le talus et s'engage dans une belle galerie rectiligne qui s'achève sur un siphon très englaisé (siphon Fourina). Ce siphon, long de 5 m, n'est que faiblement noyé et débouche dans une galerie plus tortueuse et haute de 1,50 m. L'eau circule dans un chenal formant de petits méandres entre les bancs de sable. Après avoir franchi sur la droite un passage sous une lame rocheuse, on arrive dans la Salle Pesquet au milieu de laquelle coule la rivière. De part et d'autre, les talus d'argile, hauts de 6 à 7 m, mènent à une galerie transversale englaisée. A gauche, elle se termine sur un comblement total, à droite, elle rejoint la Salle Casteret, à travers la zone des Niebelungen. La rivière poursuit son cours, agrémenté de nombreuses torsions et après une centaine de mètres disparaît dans un siphon encore invaincu à ce jour (1975). Il a été reconnu en plongée sur une dizaine de mètres. Ce canal présente des faciès de corrosion variés, allant des cupules et coups-de-gouge à des zones rocheuses déchiquetées. L'eau envahit toute ta largeur de la galerie et le fond rocheux est très inégal.

La suite dans une prochaine note.

Bises à toutes et tous

JM.

vendredi 21 septembre 2007

Association Notre Dame d'Orient

Depuis quelques temps, les statistiques de fréquentation du blog indiquent que notre prose est lue, ce qui est une bonne chose, mais qu'elle l'est au départ du site de l' association de sauvegarde de la tour Malakoff " Notre Dame d'Orient". Je n'ai pas immédiatement "percuté" sur l'indication du site "assndorient". Mais comme l'information revient de façon presque récurente, j'ai voulu en savoir un peu plus... pas difficile, il suffit de cliquer !!

Nos amis de Sermizelles, dont certains membres de cette association nous font l'honneur de nous rendre visite, ont eu la gentillesse d'indiquer l'adresse de notre blog dans leurs liens. J'indique, pour celles et ceux qui souhaitent avoir des infos sur cette association, que leurs coordonnées sont sur notre blog, colonne de gauche : "les liens privilégiés".

Amicales pensées à toutes et tous, internautes morvandiaux, et à très bientôt.