
dimanche 30 janvier 2011
Photos de la sucrerie

vendredi 28 janvier 2011
De nouveau la " Sucrette " de Montereau



vendredi 14 janvier 2011
La Sucrette (re-suite) (3/3)
mercredi 12 janvier 2011
La " Sucrette" (suite) (2/3)
Voila pour ce soir , à demain. Bonne nuit.
Salut ,
mardi 11 janvier 2011
La sucrerie de Montereau (1/3)
Devenu en 1905 seul gérant d'une nouvelle société appelé "Sucrerie de Montereau", M. Henri Pajot y adjoignit en 1916 une distillerie destinée à produire par distillation des mélasses , l'armée pendant la guerre.
La Sucrerie fut à nouveau autorisée en 1937 après une enquête de "commodo et incommodo" à stocker de l'alcool selon des conditions très strictes, dans un nouveau réservoir de 100m3 à Varennes et dans un autre jusqu'alors utilisé pour les mélasses à l'extrémité de la distillerie.
Cette production d'alcool dut s'arrêter en 1952 suite à la loi Mendès-France.
..............A suivre à bientôt et bonne nuit ..............
Salut à toutes et tous
Pepette
dimanche 31 janvier 2010
La sucrerie de Montereau
Comme nous le savons tous, le blocus continental imposé par la flotte Anglaise privant ainsi la France du sucre de canne permettra à l’industrie sucrière de naître avec la bénédiction de Napoléon.
Pour en arriver là, il faut se souvenir que le père fondateur de l’agronomie moderne, dés le XVI siècle : Olivier de Serres, dans son traité sur l’agriculture, attire l’attention sur la richesse en sucre de la betterave. Avec Napoléon 1er, l’ère du bricolage est révolue. Le temps presse. Une équipe de savants est constituée. Raisin, pomme, poire sont définitivement abandonnés. Seule la betterave promet de très bons résultats.
Le 29 mars 1811, Napoléon décide de livrer 32000 hectares à la culture de la betterave. L’instigateur de ce geste, bouleverse un secteur entier de l’économie européenne, il peut se féliciter du succès remporté au regard de l’opinion publique.
Ainsi naîtrons plusieurs centaines de sucreries de betterave dans l’hexagone aux détriments des planteurs des îles à sucre (Guadeloupe, Martinique, St Domingue, la Réunion).

Photo aérienne de la sucrerie (cliquez pour agrandir)
La sucrerie de Montereau sous l’égide de Théophile Pajot sera créée dés 1867. Après presque 100 ans de production sous son nom propre, en 1963, l’heure est venue de se fusionner et de former un grand groupe avec les Sucreries et Raffineries Bouchon. Cette nouvelle entité prendra le nom de Sucreries et Raffineries Bouchon et Pajot. Nouveau bouleversement dans le paysage sucrier, en 1968, les Sucreries et Raffineries Bouchon et Pajot deviennent une société de portefeuille. Cet apport-fusion donnera un conglomérat important portant le nom de Générale Sucrière . En 1980, fermeture de la sucrerie de Montereau dans sa partie production de sucre. En 1985, une page se tourne définitivement par la fermeture de l’atelier de conditionnement, sonnant à jamais et fermant une page importante de l’histoire du sucre avec Montereau.
Dates importantes dans l'évolution de la Sucrerie
L’ histoire de la colonie de Sermizelles est intimement liée à la sucrerie de Montereau et de Coulommiers.
La famille Pajot par l’acquisition de ce château marqua à jamais notre histoire avec Sermizelles-colonie. Je viens d'ouvrir par l'histoire de la sucrerie de Montereau un premier volet. A ce propos, j'espère toujours récupérer les archives de notre colonie auprès de la famille Pajot.
Bises à tous
Roger
samedi 13 décembre 2008
Jean-Marie Buzzeti : retour aux sources !

Je suis allé l’accueillir à la gare, et de là, départ pour une visite de la ville, qui a beaucoup changée, surtout les 13 dernières années (chuttttt … !! pas de politique !).
Surville, les places, les Noues, les sites industriels (dont il ne reste « d’industriel » que le nom !) – Nodet, Faïencerie, Sucrerie, Besson, Baldon … pour n’en citer que quelques uns.
Jean-Marie a retrouvé la maison où il habitait avec ses parents, maison qui actuellement abrite les bureaux d’une mutuelle d’assurance, à l’angle de la rue des Fossés et de la rue Pierre de Montereau. De même que le collège de la Poterie. Par contre le collège des filles de la rue Pierre, est devenu un centre omnisports, et la tricotterie (située à coté de ce collège) où son père travaillait, est depuis remplacée par le Greta.
Puis nous sommes venus chez moi boire un apéro avant d’aller déjeuner là où, il y a un peu plus de 2 décennies des milliers de tonnes de betteraves étaient traitées pour en faire du sucre. Sur ce site où nombre de nos parents ont travaillé, puisque n’oublions pas que Messieurs Jacques et André Pajot, ci-devant directeurs de la sucrerie, ont acheté à Sermizelles, ce qui allait devenir pour beaucoup d’entre nous, un havre de paix et de tranquillité, de découverte et d’exploration : le Foyer Pierre Gaud.
C’est devant les bâtiments de cette sucrerie que partait les cars Lepape, pleins de gamin(e)s prêts à en découdre avec les grottes, le pampa, et les vallées de la Cure et du Cousin !
A ce sujet, je ne résiste pas à l’envie de reproduire ici quelques lignes de l’article que Jean Lille publia le 12 Avril 2007 sous le titre : « Questions avec et sans réponses ».
(ils) existaient déjà les germes qui n'attendaient que l'arrivée de Pah-Lou pour éclore : les barrages et les moulins sur la Cure, l'idée d'André Pajot de prêter le vieux canoé, genre péniche, dont il se servait pour la chasse aux canards et qu'aucun d'entre nous ne savait encore utiliser comme outil d'initiation sportive ; la découverte de Vézelay, l'exploration de la pampa derrière la tour Malakoff, les ateliers de création libre, le parfum d'aventure dans la nature propre à Sermizelles, les histoires à la veillée. Tantel stimulait, encourageait les initiatives et nous formait à ce qui était pour elle l'essentiel : l'écoute des enfants, l'investissement personnel à leur service. Bien sûr, nous en étions encore aux grandes promenades rituelles avec goûter à la confiture et notre connaissance des grottes d'Arcy se limitait à la visite touristique. Mais il y avait déjà les ingrédients pour le Sermizelles du futur. Tantel préparait l'arrivée de Pah-Lou.
Après avoir déjeuner, nous sommes allés chez François et Marie-Thérèse Beaulieu, ou si vous préférez, chez Bobo et Mérinos, pour le café. Des moments bien sympathiques, d’autant que M. Thérèse se souvient de Jean-Marie, puisqu’ils sont des années 1943 - 44 - 45- et que de plus ils allaient à la colo en Juillet. Forcément, moi qui suis de 47 et colon d’Août, je ne risque pas d’avoir beaucoup de souvenirs en commun avec ces gens là … !!! Heureusement sur le blog on retrouve des amis, des chansons et tout le reste.
Maintenant, Jean-Marie qui est retourné à Toulouse va, espérons le, devenir auteur sur notre blog, et je crois avoir compris qu’il a des choses à nous raconter !
Bises à toutes et à tous.
Jean-Michel