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lundi 24 janvier 2011

canoë à Cannes Ecluse


Il y a bien longtemps que je cherche des photos de moi sur Sermizelles, hormis, celle où notre groupe se trouve avec Jacques Dozier et où mes copains et moi sommes présents sur ce cliché (Jean-Mi, Buldo, Richard, Trentin, Douel….). Mon passé de colon en image est bien maigre: rien, nada, que dalle ! Je suppose que je ne devais pas rentrer dans les critères du parfait sportif. Celui que l’on cite à la veillée. Ce que je comprends… !
Je viens de retrouver une photo de moi dont je suis particulièrement fier car elle me permet de montrer qu’après quelques années, les réflexes même en solo étaient encore là. Ce canoë appartenait à Alain Cantin un autre colon de Sermizelles. C’était un véritable athlète (moitié flibustier, moitié aventurier), un chasseur sous marin hors pair capable de débusquer une langouste ou un homard sur une simple apnée. Nous aimions nous retrouver dans les darses et gravières à Cannes Ecluse dans notre club de plongée le CSCE avec les copains. Après Sermizelles, nous avons continué à faire du canoë et aimé retrouver nos instincts de colons. Ce canoë en bois était pour nous une façon de se souvenir des bons moments de notre colonie, une sorte de prolongement de notre jeunesse.

Bises à tous

Roger

vendredi 21 mai 2010

Lettre de Gaby du 17 mai 2010

Réponse de Gaby sur la présentation de sa lettre de 8 pages manuscrites sur le blog.

Lettre de Gaby du 17 mai 2010.

Bien sûr que je suis satisfait de la mise en page de mon document. Mes connaissances en informatique sont tellement limitées que je ne soupçonnais pas la difficulté que cela pouvait poser pour sa parution sur le blog. Jean Michel avait bien essayé de me faire prendre conscience mais en vain. Vous voyez jusqu’où l’ignorance peut conduire !
Mais ma prise de parole à la rencontre de Jouarre m’a permis de prendre conscience de la difficulté à faire paraître un tel texte sur le blog. Je m’excuse auprès de celui qui a compté le nombre de mots de ce texte 2768 !
La prochaine fois je vous promets que je serai moins loquace.
Ce choix de faire paraître de façon hebdomadaire me satisfait totalement. C’est d’ailleurs une technique à la Pahlou « entretenir le suspense » l’intérêt en diffusant au compte goutte les informations. Roger vous invite à réagir et à apporter votre contradiction à cette parution. C’est ce que je souhaite.

Comme Roger vous le signale, je ne dispose pas d’internet et donc mes réponses à vos prises de positions seront différées. Elles le seront d’autant plus que je vous informe que je pars pour un voyage en Grèce ces jours-ci (le 20/05/2010) pour un mois et demi à 2 mois. Mais dés mon retour avec la collaboration de Roger, je m’engage à répondre à toutes les prises de positions par rapport à mon témoignage. Les vacances approchent, je souhaite donc à tous qu'elles soient riches et fécondes.

Grosses bises à tous
Gaby BENOIT

PS : à Athènes, j’ai une amie qui a internet. Je rédigerai un texte qu’elle transmettra sur le blog.
S’il est trop long, je fais confiance à Roger pour vous en restituer la teneur

dimanche 9 mai 2010

Les cuisines du Père Louis

Pour répondre à la question que posait Richard dans une précédente note :
Je me souviens très bien qu’en 1953 (ma 1ère année de colo) les cuisines du Père Louis étaient dans la Gare de l’Est, au RdC de l’aile gauche (voir photo ci-contre).
J’étais dans les petits avec Hirondelle comme monitrice, et notre dortoir était à l’étage. Dire ce que j’y faisais, je n’en sais plus rien ! Mais étant sur le balcon, je me suis fait piquer par une guêpe attirée par les pots de confitures.
De ça je me souviens très bien !
Dans les phrases typiquement « Pahlousiennes », il y avait évidemment – la main de l’Homme … ! Richard et Roger l'ont rappelé. Néanmoins j’ai souvenir de celle-ci, qui affirmait que les « enfants de Sermizelles sont les enfants les plus propres du monde … !». Et ça, croyez-moi ! pour des gamins qui rechignent peu ou prou à se laver le bout du nez, ça avait un poids certain !

Un mot à propos d’ Hirondelle :

Elle s’appelle Raymonde Renard. Ca c’est Annie (VO) que me l’a dit, me précisant qu’elle devait résider dans le sud-ouest. Par l’annuaire sur Internet, j’ai trouvé une Raymonde Renard dans le 33. Fausse joie, ce n’était pas elle !
Alors si l’un(e) d’entre vous à des infos sur Hirondelle (et sur d’autres ancien(ne)s) n’hésitez pas. Utilisez le blog, le mail, le téléphone, pour essayer encore, de grossir notre liste des amis ayant fréquentés notre colo.

Bises à toutes et tous.
JM

samedi 8 mai 2010

Expression: réponse pour Richard...

Richard,
Tu as raison de nous remémorer cette expression "La Pampa c'est l' endroit où la main de l'homme n'a jamais mis le pied" cette formule très colonie de Sermizelles et surtout qui peut s'appliquer à bien d'autres sites comme les grottes, la forêt etc...Elle fut également mis en avant par Hergé dans On a marché sur la Lune .
Je ne connais pas d'autres expressions ou formules se rapportant à la colonie. Navré Richard.
Bises à tous
Roger

mardi 4 mai 2010

Le Château... suite...

Information:
Pour compléter le commentaire de Jean-Mi sur le château. Nous pouvons voir le toit de chaume de la gare de l'Est (photo collection Geneviève Dozier dont parle Jean-Mi).
Je suppose, Jean-Mi que c'est la photo dont tu nous parles!
Nous pouvons voir Tantel en premier plan (photo de 1949) et le lavabo avec ses robinets pour la toilette du matin.
Aussi tonique que le bain dans la Cure le matin.... brezzzzz!!!

Bises
Roger

Le château...

En regardant le portail du château de notre colonie (article de Pépette du 30 avril 2010 intitulé « en passant hier devant ce portail ») je m’interrogeais sur ce fameux château.

Il semblerait qu’il ne reste que l’avancée de l’ancien château d’origine du 17ème siècle, sur la grande rue. Cette partie restante du château primaire disparu, nous l’appelions l’infirmerie/buanderie ; son architecture est indéniablement plus ancienne que l’imposant château que nous connaissons. Par la suite, certainement le manoir avec sa toiture à la Mansard et ses fenêtres enchâssées dans son toit fut érigé au 19 ème siècle (1850).
Nous pouvons avec certitude affirmer que la Famille Denis et Dauphin fut propriétaire du château jusqu’en 1944 ; ils ont participé au financement de la chapelle Notre Dame D’Orient au 19 ème siècle.

Après, nous connaissons la destinée de ce magnifique Château avec l’acquisition par la Sucrerie de ce joyau. Le château comportait 2 étages plus des combles non aménagés à l’époque de la colonie (pour nous la flibuste), le tout sur une cave. Nous accédions venant de l’extérieur par un escalier en pierre que nous pouvions emprunter à droite comme à gauche avec rambarde.
Le rez-de-chaussée comportait un hall d’entrée très accueillant, ce qui donnait un certain prestige à cet endroit. La distribution vers les étages se faisait par un escalier de belle facture qui se situait à la droite du hall. Je pense, que nous avons profité des aménagements d’origine de cette bâtisse pendant notre colonie.

Dans le parc, différentes essences d’arbres, sapins et séquoias et quelques fruitiers rappellent que cette enceinte avait une destination de prestige et d’agrément (quelques arbres magnifiques et plus que centenaires disparurent après la fermeture de la colonie).




Le pigeonnier par sa silhouette monumentale nous interpelle: la permission de disposer d’un pigeonnier aurait été très réglementée, mais il semble que, dés le XVIII siècle, nombre d’entre eux n’étaient déjà plus uniquement des biens de nobles. La construction d’un pigeonnier présentait l’avantage de conférer à la demeure un prestige indéniable, signe de la distinction sociale de son propriétaire. Les pigeonniers, qui étaient un droit seigneurial spécifique, donnaient aux demeures leur caractère; le privilège d’en édifier fût aboli en 1789.

Une autre bâtisse devait servir d’écurie ou de ferme, nous l’appelions la gare de l’est, les premiers colons sous Pierre Gaud connurent ce gîte avec un toit plus bas, les locaux furent aménagés par la sucrerie. Ils héritèrent d’un étage et devinrent des dortoirs avec sanitaires.

Avant cela, je peux supposer qu’un important personnel devait occuper ces lieux et subvenir aux tâches de cet imposant domaine.
Un lavoir que nous connaissions, 2 puits (1 près du réfectoire de la colonie et un puits entre le pigeonnier et la tour carrée), et certainement un potager devaient occuper le personnel qui vaquait, besognait à la bonne tenue du domaine.
J’espère que nous pourrons en savoir plus sur ce château et ce parc qui contribuèrent à nos années de bonheur.

Bises,
Roger

vendredi 30 avril 2010

En passant hier devant ce portail

Que de souvenirs ..........
Mais il ne faut pas oublier que nous devons beaucoup aussi à ceux de la " colo" qui étaient un peu dans l'ombre surtout à"Papa Louis" et son équipe, Christiane qui s'occupait de notre linge.
Et aussi aux personnes extérieures qui nous ont donné un bon coup de main Mr Poncet (le menuisier qui habitait en face la "colo") chez qui quand nous avions besoin d'une petite planche ou d'un morceau de bois , il nous le donnait Le Garagiste de "la patte d'oie" qui lui nous gardait des chambres à air pour faire nos radeaux.
Le propriétaire de la scierie (en allant à la baignade) le Mr qui disait " je n'vois pas quel plaisir ils ont à se tremper le cul dans l'ieau"
Et très certainement beaucoup d'autres.

Sans eux, cette "colo" n'aurait pas pu être ce qu'elle a été.

Voila mon propos de ce soir.
Après discussion avec Guillaume il y en aura d'autres .
Bonne soirée
Pepette

vendredi 2 avril 2010

Objets volants identifiés à la colonie...

Il y avait une activité pratiquée par quelques-uns, il s’agissait de construire et de faire voler des cerfs-volants. Le montage se réalisait dans la tour carrée, il me semble ou peut être dans le pigeonnier? Nous prenions des tiges droites à la fois flexibles et minces et du papier crépon. Le losange était souvent la forme requise et peut-être aussi plus facile à réaliser. Une tige de bois sur une autre tige de bois plus petite que la précédente, nouées par le milieu et ensuite garnissage avec le papier crépon de couleur. l’empennage réalisé était arrimé à une queue de 1 mètre de long avec quelques papillons en crépon pour équilibrer l’ensemble. Armés d’un dévidoir de 100 m de fil robuste et avec quelques copains nous nous retrouvions dans le champ, coté droit, par rapport à la tour carrée et au pigeonnier. Les vaches du fermier voyant cette troupe de jeunes, couraient au plus loin de nous. Les premiers essais étaient souvent infructueux, malgré la course d’élan tonique. La synchronisation entre le coureur qui devait donner une certaine vitesse à l’objet volant identifié et le coureur tenant le cerf-volant, n’était pas parfaite. Un élément que nous ne soupçonnions pas entachait nos exploits, il s’agissait de bouses de vaches. Elles rendaient la tache plus difficile. Ils fallaient louvoyer entre elles lors de la course de décollage. Rappelons que pour ce genre d’engin volant la course d’élan devait être parfaitement linéaire et face au vent. Je crois me rappeler que les basquettes des coureurs terminaient souvent dans ces fameuses bouses de vaches dans le meilleur des cas sinon des chutes plus remarquables pouvaient survenir dans ce pré!
Après quelques essais, quelques arabesques dans le ciel, quelques clameurs de réussites, impitoyablement notre rêve volant finissait sa course sur le sol. Nous rentrions alors avec nos cerfs-volants cassés en parlant de modifications à apporter et de nos nouveaux essais pour le lendemain.
Bises à tous, bonne Pâques.
Roger

samedi 13 mars 2010

Merci Pépette, bonjour à tous,

Pépette, il m’est agréable de te retrouver sur le blog, bien sûr, je serai attentif à l’histoire du Lambretta de Gégé (cela doit être épique et héroïque). Sinon, je te remercie pour les louanges sur ma girafe made in sermizzz......, il est vrai, qu’elle a belle allure pour son âge!
Comme tu le dis si bien Pépette, les petites attentions envers les autres font du bien aussi à ceux qui les reçoivent et aussi à ceux qui les donnent ; l’histoire de nos 2 malades décrite par Jean-Mi est pleine de leçons sur la capacité de rendre l’autre heureux avec quelques mots, vraiment une belle histoire !
Jean-Mi annonce un nombre important de participants pour notre repas du 25 avril 2010, je sais que son travail de relance à porté ses fruits, qu’il soit remercié pour cette volonté qui l’habite. Il est vraiment important de se retrouver fraternellement autour d’une bonne table dans ce pays de Jouarre.
Je souhaite un bon WE à tous
Bises
Roger

jeudi 4 février 2010

Moment de partage...

Quelques photos de notre colonie glanées lors d’un rangement : calme relatif avant les clameurs de joie des enfants. Ou est-ce le moment du départ, car l'autobus est devant la porte du foyer Pierre GAUD? Je me pose la question.
De toute façon, chacun se fera son film. Je remarque que du côté du réfectoire, le sapin qui nous aidait à gagner la terrasse a disparu (j’en suis triste). Nous pouvons voir quelques vêtements qui sèchent derrière la gare de l’Est : à qui appartiennent ces effets, peut-être à Pahlou ?
La tour carrée arbore son noisetier, la porte est ouverte : les activités peuvent commencer. Là encore je suis interrogatif ?
Pas de date sur les photos, dommage pour l’histoire, je resterai avec mes suppositions.

Bises. Roger.

(cliquez sur les photos pour les agrandir)






samedi 23 janvier 2010

Toujours la vie à la colo

Comme l’a décrit si justement Gégé, le bain matinal tonique dans la Cure servait de grande lessive corporelle avec ce fameux savon de Marseille et ce réveil musculaire : ce qui faisait de nous les enfants les plus propres du monde et certainement les plus éveillés. Cette joyeuse bande de filles et de garçons se retrouvait volontiers sur les deux gradins du lavoir pour faire le fameux concours de plat. Le jeu consistait à s’élancer soit du plan bas presque au ras de la rivière ou soit du plan haut afin de réaliser ces plats qui devaient donner à notre peau de l’ abdomen et du thorax une couleur rouge. Il fallait jouer le jeu et montrer aux autres notre capacité à résister à ce coup de fouet lors du plat. Il y avait aussi le froid de la rivière qui effrayait les inconditionnels de la douche chaude du matin. Nous échangions nos regards sur les abdominaux des uns et des autres pour constater cette rougeur et voir l’efficacité des plats. Nous ne pouvions faire de plongeon car la Cure à cet endroit était peu profonde. Après ce plat, le retour vers le lavoir ressemblait à un parcours du combattant, Le chaos de blocs de pierre du fond de la cure, nous empêchait de regagner rapidement le lavoir et de reprendre ce jeu institué par Pahlou et les monos. Comme le souligne Richard, les spartiates en plastique permettaient néanmoins de protéger les pieds lors des bains au lavoir et donc d’éviter les coupures.
Voila un rappel qui devrait raviver vos mémoire.
Bonsoir à tous.
Bises
Roger

samedi 16 janvier 2010

Vie à la Colo (suite)

Pour rester sur ce thème, je crois que la liberté du "lever" est qqchose qui m'a profondément marqué. Se lever doucement sans réveiller son voisin de lit. Prendre sa serviette, son savon de marseille (le seul digne d'être désigné savon), traverser pieds nus la pelouse sous un petit soleil levant, par un calme total, virer le maillot dans le lavoir, un plat (ça réveille), savonnage partout, deux plats pour rincer (merde il reste encore du savon, ça ne rince pas !), troisième plat, puis remonter sur la pelouse, entouré ou pas de sa serviette et bénéficier des doux rayons du soleil....Quel bonheur....
Direction tranquilos la salle à manger, où notre Père Louis et son équipe avaient déjà préparé chocolat et tartines. Et là, tu t'asseyais pour compléter un petit groupe qui déjeunait. Une liberté totale, et tout se passait bien. La journée allait pouvoir débuter, en pleine forme. Tu n'as que 10, 12 ans !
Ensuite, avec le recul, j'ai eu à parler avec d'autres amis ayant fréquenté d'autres collectivités de l'époque. Aucun n'avait connu une telle liberté.
Je crois que ce sont toutes ces"pierres" une à une, comme l'énonce Roger et Richard, qui nous auront forgés une partie de notre existence. Elles font parfois aussi des rebelles ? Entrer ensuite dans le monde adulte parfaitement réglé, tout le monde au pas...Et oui, ce n'est pas évident !!
Bon WE et bisous à tous,
Gégé

vendredi 15 janvier 2010

Vie à la colonie

En ce qui concerne les chaussures ou pieds nus, effectivement nous marchions souvent pieds nus, mais en contrepartie nous avions des nus-pieds sorte de chausseures en plastiques qui nous permettaient d'aller dans la cure sans se blesser. Je signale à tous que pieds-nus et nus-pieds est comme KAYAK que nous avait enseigné PALHOU, cette embarcation qui n'a pas de sens dans la rivière., et qui se lit dans un sens et dans l'autre.
Et vous souvenez vous des deux grands "Sapins" ou similaires à l'écorce rouge dans lequel nous montions. Si c'était maintenant cette escalade; que de sécurités exigées ! Corde de rappel, filet de protection, gants, etc. Enfin c'était une autre époque ! Et les balançoires sont elles aux normes ? Je vous laissent méditer. Salut à tous.

modes de vie à la colo

Une bienvenue au nouvel auteur ayant le pseudonyme de RIDO, j’avoue que j’ai cherché un peu avant de découvrir le vrai nom : bravo Richard !
Je faisais un peu d’introspection devant mon ordinateur en repensant à certains de nos modes de vie inculqués par Pahlou et l’équipe des moniteurs (trices).
- Immédiatement revenait la pratique du gant sec (ou humide, selon Jean Lille), vous connaissez l’histoire. Je continue de m’essuyer de cette façon après la douche.
- Une autre manière qui se faisait dans l’enceinte de la colonie était de marcher pieds nus, je dois dire que les petits cailloux devant la gare de l’Est et les aiguilles de pin au début de notre séjour dissuadaient les plus téméraires. En insistant, c'est-à-dire au bout de 2, 3 jours, nous pouvions alors courir sur tous les terrains même les plus incisifs et coupants. Souvent la serviette en bandoulière et en maillot de bain, nous parcourions le chemin vers la grande baignade sans aucune chaussure, ce n’était pas un exploit mais une liberté merveilleuse.
- Autre façon bien commode de gagner la terrasse où se pratiquait les danses: nous avions l’habitude de prendre le sapin côté gauche du réfectoire pour gagner son toit. Cet arbre offrait suffisamment de branches pour qu’en quelques mouvements et en quelques appuis, nous puissions atteindre la terrasse ou la grande salle du château. Cela nous évitait de faire le tour par l’escalier de devant.
- Quand venait la pluie, nous ne nous abritions pas, au contraire, c’était le moment de rejoindre la pelouse du parc entre le lavoir et la cantine et déclencher une partie de balle aux prisonniers en maillot de bain. Nous en profitions pour nous rouler dans la boue et ensuite venait le moment de se baquer au lavoir et faire des plats.
Je suis sûr que j’oublie quelques ingénieuses et manières habituelles de cette colonie, merci de prendre la plume pour les évoquer.
Bonne lecture
Bises
Roger

lundi 13 juillet 2009

14 Juillet ou 15 Août ?


Qui se souvient de ce pari que PALHOU avait fait de se déguiser en libellule ?.

C’était, il me semble, un 14 Juillet 1958, avant de partir faire notre parcours tous déguisés dans Sermizelles, avant que la plupart des participants de la colo se jettent à l'eau à la baignade.


Et puis retour à la colo comme tous les jours contents d'avoir passé une très bonne journée.

Bisous à toutes et à tous.

Marie Jo , Pepette


mardi 19 mai 2009

Un petit souvenir ,

de nos escapades au Gouffre des Fées. Un jour de congé ( nous les monitrices et moniteurs avions une fois par semaine une journée de repos " bien méritée" Qui a dit non ? ), avec "Dunois" Danneille Brossart qui était mono des moyennes nous avions décidé de faire une randonnée sur Arcy .

Cela commence par la descente de la Cure en canoé, puis le Gouffre des Fées ou nous avions prévu de prendre notre petit déjeuner. Arrivés au fond, dans la salle Casteret, nous déballons notre petit réchaud à alcool solidifiié, nos tartines, faisont chauffer nos cafés et puis au moment de manger ces fameuses tartines, nous avions tellement de " glaise " sur les mains que nos tartines furent fourrées avec .

Sortie du Gouffre, un passage auprés de l'équipe du Proffesseur LEROY GOURHAN et puis retour à pieds sur la colo, Palhou venant récupérer le canoé .

Voila , une journée de congés qui est encore une épopée formidable.

Nous vous embrassons

Marie Jo , Pepette

Un peu de nerf Roger , Gégé et vous tous, nous avons encore un tas de choses à nous dire d'hier ou d'aujourd'hui

vendredi 13 février 2009

Depuis le 06-02 ?

Notre outil de communication devient " la grande muette" . Aprés le dernier récit de Francois ....Plus rien !. Le printemp arrive , sortons de notre hibernation

Maintenent juste une question ?

Qui peut continuer ?

Nous sommes au " gouffre des fées". Un appel à vos mémoires pour reconstituer ce parcours qui est toujours notre expérience de la spéleo

Alors , je me souviens ,


1) du porche.
2) de la glissière du haut au dessus du ruisseau
3) de la salle du fond dite " Salle Casteret ".
4) du mur de glaise,

et de la sortie sur le coté droit de l'entrèe.

Alors, toutes et tous qui ont cette expérience de vie sous la terre essaient de reconstituer ce plan, tous ensemble je pense que nous y arriverons!

Nous , vous embrassons.

Marie Jo , Pepette

dimanche 20 janvier 2008

La naissance d'une chanson à Sermizelles

Après avoir couru les bois et la pampa le matin, bien déjeuné le midi, observé "le maison calme" du début de l’après midi, comme prévu, nous nous rassemblions auprès de Jacques DOZIER sur la pelouse du parc, sous un arbre pour goûter le pain et le chocolat du Père Louis, bien loin des autres groupes presque au secret à l’initiative de notre mono. Sous cet arbre à palabres, Jacques nous expliqua que nous allions répéter une chanson pour la veillée du soir dans le pigeonnier : une sorte de surprise, quoi ?

Notre groupe des grands-moyens aurait la primeur d’interpréter une nouvelle chanson mais la performance étant maintenant pour nous d’apprendre les paroles et la musique rapidement pour être fin prêts pour cette soirée magique.

Avec la pédagogie et l’application que nous lui connaissons Jacques parvint par strophes musicales à nous inculquer rapidement l’ensemble d’une chanson du Far-West.

Nous étions attentifs et appliqués lors de cet apprentissage rapide !

Notre interprétation, le soir à la veillée, fut, je vous le précise des plus parfaites (foi de colon). Je ne souhaite pas faire dans le nombrilisme, vraiment parfaite! Sous la direction de Jacques qui, par quelques mimiques et mouvements de la main, nous précisait du bout des lèvres, que nous devions aller dans l’allegretto ou dans le pianissimo. Il appuyait également les débuts de couplet et de refrain pour nous relancer. Dans notre groupe d’interprètes, nos regards se croisaient avec la satisfaction d’avoir offert une prestation de qualité devant cet auditoire recueilli et devant Palou notre mentor sur le chant choral. Je pense maintenant que vous avez découvert le nom de la chanson du Far-West: la Diligence. Vous pouvez retrouver les paroles sur le blog coté gauche.

Je vous le dis, cette chanson est devenue incontournable lors de nos réunions et fait partie depuis ce jour de notre répertoire des chansons de la colonie.

Anecdotique, pour nous maintenant, mais qui à nos yeux ce soir là comptait énormément !

Bises à tous,

Roger l’ayack

mercredi 12 décembre 2007

Certainement ?

Certainement, tout du moins je le pense, qu'avant Noël, tous, nous pourrions nous offrir notre petit cadeau : simplement un tout petit mot ou même un petit coup de fil pour prendre des nouvelles de chacune et chacun. C'est une idée comme les autres.

En attendant nous arrivons presque à la fin de l'automne, alors encore un poème d'Yvette.


Chanson d'Automne.

L'été s'enfuit comme un beau rêve,

Feuille à feuille, il s'envole

Et se meurt.

Dans le matin brumeux de l'automne

L'été s'en va ... triste et mélancolique,

Frissonnant au souffle froid d'octobre.

Il emporte peut-être avec lui

Les derniers souffles de mon enfance,

Les derniers débris de l'insouciance.

Et les feuilles une à une tombent

Tristes et belles larmes dorées.

Elles pleurent autour de la tombe

Des rêves morts que l'on ne peut oublier.

Yvette - Octobre 59

Je vous embrasse tous.

PEPETTE

( je ne suis vraiment pas doué pour l'informatique ! )

lundi 3 décembre 2007

Devinette pour la fin d'année

Bonjour à toutes et tous,

En guide de 1ère note, pour me familiariser avec l'outil informatique, je vous soumets cette petite devinette :

  1. Pah'Lou
  2. Pahlou
  3. Pahloup
  4. Palou
  5. Paloup
  6. Palloux

A votre avis, comment l'écrivait-il lui même ?

Réponse le 1er Janvier 2008.

A bientôt.