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lundi 28 novembre 2011

Photos Sermizelles (retrouvaille)



















Bonjour amis (es) Sermizelliens,
Je voulais vous faire apprécier et partager les quelques photos que je viens de retrouver. Cette réunion des anciens colons doit être des années 1980 certainement même 1983. Nous pouvons voir Pahlou et Yoyo en train de refaire le monde et se relater les moments forts de notre colonie. Le débat semble très convivial. Les yeux des intervenants pétillent et scintillent de bonheur. La tape amicale sur les épaules de Pahlou par Yoyo montre du respect et de la joie. Je crois décrypter reconnaissance et admiration de notre ami Yoyo. Pour nous, mon Cher Yoyo nous éprouvions les mêmes sentiments vis-à-vis de Pahlou. J’espère que ces photos rappelleront de bons souvenirs aux uns et aux autres. Nostalgie quand tu nous tiens !
Bises à tous
Roger


samedi 18 juin 2011

initiation à la pêche par Nadine MADEUF








Le chemin jouxtant la Cure, emprunté par Nadine est celui qui se trouve en dessous de la maison du petit chaperon rouge pour nous. Nous pouvions y grappiller quelques groseilles sauvages.
Je me souviens de cette promenade ombragée que nous faisions quelquefois avec nos monos. Je vous laisse découvrir ce récit qui retrace une initiation à la pêche sur les bords de la Cure.








Roger

Hello !
Voici quelques vieilles cartes de BLANNAY, dont 1 du fameux pont aux deux blasons... face à Cousin et Cure; et le château (privé) des Roches, que j'aimais bien, petite... j'aimais suivre le sentier sombre et boisé, au long de la Cure (de l'autre côté/autre rive, s'étendaient les champs aux vaches, dégagés et clairs), et arriver à voir, au travers de la clôture, ce beau parc fleuri et toujours bien entretenu...au bord de l'eau... On pouvait reprendre le sentier du retour...ravis.

Sous les Roches, ou en face, dans les champs au-delà de la plage de Sermi, on y pêchait d'énormes vieilles carpes, avec le Père Gendron, grand pêcheur (d'Avallon, où il avait une pièce entière toute remplie de divers matériels de pêche et moult cannes !!! / et Paris; avec sa charmante petite épouse, des amis de ma grand-mère. Un personnage "balzacien" ou "dickensien", avec sa grande barbe blanche...), après qu'il soit venu appâter les jours précédents, avec ses étranges mixtures longuement préparées, anisées; une pêche de fond... rien à voir avec la pêche aux vairons et aux ablettes frétillantes; ou aux goujons à la bouche fragile, les pieds dans l'eau, et le courant, au bout de l'île du Moulin/scierie devant le lavoir de Sermi; ou au lancé à moulinet, et à la cuillère... pour ne jamais attraper ce brochet qui chassait côté plage !
Lors qu'il m'emmenait, nos bottes faisaient ces bruits bizarres et gênant, en descendant la silencieuse Grand Rue... Un jour, il s'arrêta, devant chez les Maillon, ou devant le puits sur la gauche avant la garde barrière des trains, et penché sur moi, décréta: "Les pieds! c'est très important, les pieds! Il faut écrire un livre, sur les pieds!". Une autre fois, où nous allions à la carpe (bien appâtée) face aux Roches, il m'installa deux lignes (petits et gros), avec un truc pour tenir les cannes toutes seules!!! - Un truc de vieux ou de paresseux?, pensais-je...Sortit sa boîte-siège, déplia ses grandes cannes... et se mit à ronchonner et rire sous cape...Il me murmura à l'oreille : "J'ai oublié mes lignes"!!! Après avoir calé ses longues cannes à pêche en leurs anneaux, devant mes yeux ébahis, il s'installa sur son siège, bourra sa pipe, et fixa ses invisibles bouchons, pendant des heures, sur ces eaux si calmes et profondes, d'un beau vert sombre et moiré...Des jeunes et leurs parents vinrent à passer, sans craindre les vaches et taureaux de ces champs... et regardèrent un moment...faisant silence sans faire silence...et puis : "Tu le vois, toi, le bouchon?" . Le père Gendron se tourna vers moi, avec la mine des plus réjouis, l'air entendu, de connivence !!!
Quelle merveilleuse leçon ! Nous passâmes toute la fin de journée ainsi !! J'en demeure méditative !!!

Question: Je me demande où se trouvent les anciens" tertres ou tumulus" de Blannay... et pourquoi cette route " rue du Val aux Moines"/"Sur le Tureau"... vers la Brosse/Sermi... Pourquoi ces deux grands ponts "romains" mènent-t-ils à des vastes zones de forêts désertiques !?

Nadine MADEUF

mercredi 18 mai 2011

" Regard d'une enfance heureuse sur les bords de la Cure"

Bonjour à tous,
Suite à la découverte de notre blog par Nadine MADEUF (petite-fille de Sermizelloise) Je vous livre ce magnifique descriptif de Sermizelles chargé d’émotions et de ressentis. Nous retrouvons l’âme de son enfance au travers de ce récit et notre Sermizzz !.
Merci Nadine pour cette participation tellement émouvante !

Bien sûr, j'ai moult souvenirs de Sermi, vacances chez ma grand-mère (née à Cussy...) tous les ans, été et autres congés, en famille (des films et photos...que mon père tente de scanner, quand il en trouve le temps...), et du village (de 1952 ma naissance à 1982 son décès..), de ses évolutions, de certains commerces et habitants,... Que de personnages, d'entre deux siècles!!! Pour les enfants (souvent handicapés) du village, et enfants de la DASS "exploités", nous étions "les Parigots", espionnés/observés, et fuis... Pour la colo, c'était d'accès "fermé" (normal!,), mais l'on vous voyait, vous entendait ! Lorsque je taquinais, dès 6 ans, puis avec frères, cousins et cousines, le goujon et l'ablette, au lavoir (avec ses lavandières, à brouettes et battoirs, comme au déversoir...) en eau trouble au bout de l'île du moulin/scierie, ou près du pont (où sera construite une descente pour abreuver les vaches...et muret entre le moulin et le pont, ainsi qu'à la plage...qui perdit ses barques inondées et vaseuses, et le vieux plongeoir de bois...), et devint "vraie plage" mais depuis désertée!!! Quand un îlot d'herbes (au fil des longues algues vertes dit "cheveux d'Ophélie"), a été construit par vous, devant la colo, au milieu du lit de la Cure, et qui, en 1982, y était encore ! ... Avant la rentrée, je faisais mon pèlerinage de bouquets de colchiques, dans les près, dans certains champs à bouses (aussi bons pour les champignons rosés) en face, au-delà du dit "camping " toujours désert, près du grand sapin jusqu'au virage vers la Brosse, et au-delà.......... Souvenirs de la Brosse (ferme, écureuil en cage), le cimetière, des "carrossiers"/chiffonniers, du sentier jusqu'au-dessous les Roches" (château/belle propriété) vers Givry..., de la baignade (et ses travaux...), du moulin et scierie, des fermiers, épicier, bar, maréchal ferrant, la poste, les séances de cinéma à la Mairie, bouchers, boulangers, charretiers, vignerons, miel, garage... Nos "passages secrets/raccourcis" pour grimper la colline à la tour, la construction (et scandale) de la chapelle..., les maisons des chasseurs ou maisonnettes éboulées abandonnées dans les bois, Girolles, Givry, Avallon, champignons au Champ du feu... et nos aller-retour Sermi-Quarré les Tombes (autre maison famille...), couchers de soleil, en pyjama, sur la route de Girolles, devant "La Lézardière" (style "moderne" de banlieue parisienne!) ; les michelines qui ramenaient nos pères, en craillant, les escarbilles/bouts de charbons dans les yeux en les trains avant la Roche-Migennes (sous les tunnels...surtout), guettées depuis notre vieille Tour "romaine" (fossés remblayés par ancêtres...), ses "trésors" imaginés" mais peut-être réels???, du fond du grand jardin /verger/ basse-cour, cages à lapin, nos maisons et dînettes avec radis, carottes et poires "volées" au potager de "Zon", les élevages d'escargots, et courses!!, nos voyages en vieille Dedion-Bouton au garage (on pissait dedans, avec un peu de sable, avant de "partir!!!)...(première maison sur la Nationale/grand rue, la maison GIRARD-SZELECHOWSKI, en face des gentils COCHARD)...On y jouait en vrai à lancer des cailloux sur ceux qui étaient en bas (plus de plancher) depuis le balconnet... de vrais gladiateurs qui revenaient en sang vers les parents, nos arcs et flèches.... et les grands tepees indiens en troncs, recouverts d'herbes et branches à nos retours, montés par la grand-mère, nos trous-pièges et ficelles dans le verger, nos "chambres et maisons", chacun la sienne dans le vieux "Cul de chien"/cognassiers et ses branches allongées et basses, notre "jungle", tous à poil, entre les gerbes d'or géantes... attaqués par les nids de guêpes et frelons... nos spectacles et cirques, longuement préparés pour les parents, nos orgies de chocolats de Pâques...les passages à niveaux... Vézelay, des châteaux environnants, le Cousin... et tous ses personnages... que je ne puis oublier...et dont je puis ultérieurement un peu parler (familles Cuissot, Maillon, Perrin, Martial et Margot, Gourlet et Portier...les meuniers...les RICHARD ou GUICHARD, face à la mairie...et autres...de noms). Rumeurs d'enfants illégitimes...la boulangère??? en chansons "la boulangère a des écus qui ne lui coûte guère..." ou "il est cocu le chef de gare (bis)..." (dont nous ne savions rien!!!)...Les nouvelles du Garde-champêtre, à vélo, que nous attendions agrippés à la grille de la basse-cour "Avis, Avis.... Avis à la population.... " et le vent emportait la suite, avec les vols d'hirondelles!!! et surgissait le vieux Martial à la vieille Margot, revenant de chasse et nous exhibant, de sa gibecière, de superbes renards roux... Etc….
Nadine MADEUF
Je crois que des Annie, Marie-Claude, Mérinos, François, Pépette, Gégé , Jean-Mi, Richard, France, Petit-Claude et bien d’autres colons pourront se retrouver dans ces descriptifs rappelant les chemins, les endroits, les contacts humains, et l’ambiance de ce Morvan tellement mystérieux et attachant.
Bien sûr , nous retrouverons une suite du récit de Nadine prochainement.
Bises à tous
Roger

mardi 1 juin 2010

Une vie sauvée...

J’ai longtemps hésité avant de vous conter l’histoire d’un petit garçon qui fut sauvé par la volonté d’une personne.
L’histoire se situe dans les années 1951, à l’age de 4 ans et demi, ce garçonnet joyeux, plein de vie, peut-être un peu espiègle, tomba malade brusquement. Le médecin avec les moyens de l’époque, diagnostiquera l’appendicite confirmée par la clinique. L’opération réalisée dans la clinique à Montereau ne fut pas couronnée de succès, au contraire! L’enfant dépérissait avec pour couronner le tout une ouverture permanente dans son ventre laissée par le chirurgien M.Luthereau, que les médecins appellent une fistule. Au fil des jours, toujours dans cette clinique qui portait le doux nom de clinique des Glycines, les parents du garçonnet voyaient leur fils maigrir à vue d’œil et dépérir car celui-ci ne s’alimentait plus, la fièvre ne tombant pas et les espoirs de guérison n’apparaissant pas. L’issue fatale était envisagée par le corps médical.
Les parents ne s’avaient à quel saint se vouer pour sauver leur gamin. Dans un dernier espoir, le Papa de cet enfant en parla à l’assistante sociale de la Sucrerie de Montereau Madame Thuillier: Coquelicot pour nous. Coquelicot se rendit à la clinique et voyant l’enfant sur son lit fortement amaigri, presque à l’article de la mort, s’offusqua en disant que l’on ne pouvait laisser ce petit être sans soin et conseilla aux parents de faire sortir l’enfant de ce lieu pour un hôpital parisien « Necker, les Enfants Malades » et également l’hôpital Cochin.
Extrait de la clinique des Glycines, le lendemain, le garçon enveloppé dans une couverture prit la route de Paris dans la traction de la sucrerie conduit par monsieur Marius, le Papa de l’enfant accompagnant celui-ci et certainement Coquelicot.
Il était temps; les examens biologiques révélèrent la fièvre de Malte et la paratyphoïde et non point d’appendicite. Une erreur de diagnostic aux conséquences désastreuses, il fallait refaire passer le garçon sur le billard, afin de recoudre ce trou dans le ventre, tâche compliquée par l’ampleur des dégâts occasionnés par le chirurgien de Montereau. N’oublions pas que la pénicilline découverte par Sir Alexander Fleming oeuvra à ce que cet enfant recouvre la santé. Après un passage dans les hôpitaux Parisiens de plusieurs semaines et 6 mois de convalescence l’enfant surmonta cette épreuve. Il ne pouvait pas faire comme tous les autres enfants car la fragilité de son ventre pouvait engendrer une éventration. Par la suite, il connaîtra Sermizelles avec beaucoup de bonheur et pût s’épanouir après l’adolescence dans beaucoup de sports. Coquelicot sauva ce garçon d’une mort certaine par cette grande lucidité et cet amour des autres que nous retrouverons en permanence à son contact. Gentillesse, dévotion, empathie, qualités de cœur, sont et demeurent les traits marquants de notre Coquelicot. Qu’elle en soit remerciée pour cette belle histoire qui finit bien. Remerciements envers Coquelicot de l’acteur principal qui fut sauvé!
Bises à tous
Roger

vendredi 26 mars 2010

recherche....

Bonjour à tous,
Ayant pris des contacts avec les Petits Chanteurs à la Croix de bois pour retracer la vie de Pahlou dans cette célèbre Manécanterie. Ceux-ci me demandent, une date, une année pour retracer et retrouver des éléments de la vie de Jean Thuillier au sein de la chorale. Bien sûr le but est de retrouver des témoignages photographiques pour faire profiter l’ensemble de la tribu de cet éminent passage et de découvrir Pahlou un peu plus dans ce qui lui était cher : le beau chant !
J’en appelle donc à notre archiviste patenté : Pépette ou bien d’autres connaissant l’année (les) de son incorporation dans ce prestigieux corps.
Merci pour votre collaboration.
Bises
Roger

jeudi 18 mars 2010

Un métier d'autrefois...

Cela devait se passer dans les années 1955. Comme la troupe des nains dans Blanche-Neige, nous allions à travers la forêt, gourde en bandoulière, casquette vissée sur la tête et canif dans la poche pour rejoindre notre cabane qui devait se situer au milieu des bois. Par un chemin inhabituel, dans une clairière, nous fûmes surpris de rencontrer des gens qui travaillaient !
Ils s’affairaient autour d’une imposante structure faite de bois et de terre avec au sommet une sorte de cheminée qui laissait échapper une fumée transparente. A nos regards interrogatifs le moniteur nous précisa que nous étions en présence de charbonniers. Il en profita pour interroger les hommes des bois qui gentiment nous décrire leur métier :













Les charbonniers travaillent souvent en équipe. Dans la majorité des cas, la charbonnière, meule, comportant plusieurs empilements de bois autour d'une cheminée centrale était recouverte de feuilles, de mousse et de terre battue. La meule une fois construite, le charbonnier y mettait le feu en introduisant du bois déjà enflammé dans la cheminée. Puis le feu se propage peu à peu dans la meule; tout l'art du charbonnier réside dans la maîtrise de la propagation du feu dans la meule. Passé maître dans l'art de dominer le feu, le charbonnier produit du charbon de bois par carbonisation. Sa matière première, le bois, donnera, au terme de plusieurs jours de travail et de surveillance, ce charbon de bois qui servait jadis au chauffage et à l’industrie.
Vraisemblablement en 1955, nous étions en présence des derniers artisans charbonniers de la forêt. Cette histoire est véridique, elle démontre que des activités existaient dans la forêt morvandelle. Nous étions loin de notre petit monde d’insouciance et de bonheur au regard de ce métier fait de pénibilités et de salissures!

Bises à tous,
Roger

mercredi 6 janvier 2010

Le petit Marco,

Ici se trouvait
sur le promontoire,
la maison de Marco ---->


Après le village de Voutenay-sur-cure, à la sortie de celui-ci mais tout de même à au moins 200, 300 mètres du dit village direction Sermizelles (presque aux bans du village), se trouvait sur le promontoire rocheux, juste aux abords de la nationale 6 une baraque de planches d’aspect plus que vétuste. Cette bicoque fort modeste logeait une grande famille avec de nombreux enfants. Le chef de famille exerçait le métier de gardeur de chèvres. J’avais remarqué depuis plusieurs années cette maison et ces gamins qui jouaient à l’extérieur depuis le car qui nous emmenait à la colonie.

Nous devions être à la mi-août, lorsque que nous vîmes vers 17 heures, accompagné de Pahlou et de quelques monos un garçon d’environ 12 ans, un peu malingre, d’aspect sale et vêtu de vêtements rapiécés et déchirés. Pahlou nous présenta le Petit Marco l’enfant du chevrier de Voutenay. Il nous dit que ce garçon allait rester à la colonie pendant une dizaine de jours. Il fut pris en main par notre infirmière et nous le revîmes lors du repas du soir bien propre comme un sou neuf et vêtu comme la plupart des colons. Son visage rayonnait de bonheur, il dévora le repas du soir préparé par le père Louis avec nous autres.
Pendant son séjour, il participa avec nous aux promenades, jeux , veillées. Il était heureux. Nous étions attentifs vis-à-vis de lui. Lui-même nous apportait beaucoup par sa connaissance des endroits et du milieu. Coquelicot et Pahlou en acceptant ce garçon avaient certainement vu la détresse physique de celui-ci et peut-être le rachitisme. Nous étions quelques années après la guerre et ce garçon ne devait pas manger tous les jours à sa faim.
Je crois me souvenir que nous étions tous peinés lors de son départ quelques jours avant le nôtre.

Lors du retour en car pour Montereau et Coulommiers, nous vîmes Marco sur son promontoire avec ses frères et sœurs, ils nous saluaient et nous le saluâmes à notre tour. Dans ses yeux, il y avait beaucoup de bonheur et de joie. Cela devait être la dernière fois que je le voyais, je suppose que vers 13 ans il dût quitter sa famille pour être employé ou apprenti ?
Sa maison, quelques années plus tard disparut de ce promontoire près de Voutenay. Quand je passe près de ce rocher proéminent pour aller aux retrouvailles, je pense à Marco notre ami. Peut-être lira-t-il ces quelques lignes ?

Bises à tous,
Merci de compléter mes dires avec vos souvenirs!
Roger

vendredi 1 janvier 2010

Bravo Roger pour cette visite de notre Micheline

"Attention n'écrasez pas mon train" : c'est ce que le garde barrière disait quand cette Micheline ou un train passait devant la colo .
Il est vrai que cette Micheline a eu une influence sur la vie de la colo , mais il me semble que l'après midi il y en avait deux, une à 13h30 l'heure de "maison calme " et si je ne me trompe pas une autre vers 15h30, celle qui sonnait la fin de cette maison calme (il me semble? à vos mémoires les anciens).
Gégé parlait de ce "Noël que nous avons passé à Vézelay juste avant de partir à l'armée". Nous avons pris cette Micheline à Laroche-Migennes, le 24 décembre, il faisait froid , et bien il faisait froid, et bien dans cette Micheline il y avait un poêle à bois entouré d'une petite barrière ce qui permettait d'être à l'aise (T'en souviens tu Gégé ?).
Que de souvenirs cette Micheline !

Je vous raconterai plus tard l'arrivée de Tantel à la gare de Sermizelles .

salut

Marie Jo , Pepette

Le furet du Morvan








Histoire de commencer bien l'année, j'y vais immédiatement de mon petit récit sur : Le furet du Morvan.
Après le repas de midi et avant la sieste (recommandée), avec les copains, nous avions un rituel qui était de regarder passer le train omnibus. Je crois me souvenir que son heure de passage devait se situer vers les 13:30 heures (à confirmer). Alors retentissait le timbre de la sonnette de la maison du passage à niveau. Cette sonnette annonçait le passage éminent de la micheline.
Comme une nuée de moineaux, une bande de gamins se précipitait vers l’endroit le plus haut de la colonie: la tour carrée avec son balcon en fer forgé ou sur l’escalier de la gare de l’Est la bien nommée. La récompense pour nous, après nos saluts vers les passagers et le conducteur était d’entendre le klaxon spécifique de cet autorail surmonté de sa cabine de conduite dans son habit couleur rouge et crème. Du haut de son poste de conduite surélevé, le chauffeur ne manquait pas de répondre à nos saluts en actionnant sa corne pneumatique.

<-- Le passage à niveau (à gauche le Pigeonnier)

En faisant une petite recherche, j’ai pu en savoir plus sur cet autorail Renault dit de type Picasso X 3876 moteur de 300 cv long de 21,85 m, pesant à vide 32 tonnes pour une vitesse maxi de 120 km / h. Nous savions que certains voyageurs descendraient à la gare Sermizelles -Vézelay pour un périple vers la colline éternelle. J’ai également rêvé de faire un voyage dans cette mémorable machine, pour suivre les méandres de la Cure, prendre le tunnel creusé dans la montagne d’Arcy sur Cure. Indubitablement la vitesse permettait d’apprécier le paysage notamment la vallée de la cure avec ses collines couvertes de bois de feuillus et résneux et de rochers.
Je ne le pourrai jamais car maintenant à la place de l’autorail se trouve un TER très moderne et bien suspendu. Le charme n’est plus le même, il n’a pas le goût de la nostalgie.

Vive le furet du Morvan, ainsi était baptisé cet autorail de la ligne SNCF du Morvan !

Je réitère à vous et vos Familles mes meilleurs voeux de santé,de joie et de bonheur.
Bises
Roger

jeudi 2 juillet 2009

Qui est là ?

Sans pour autant tourner la page de la discussion en cours sur « l’ Elitisme », je soumets à votre sagacité la photo ci-contre pour tenter de mettre un nom sur chaque visage.

Une indication : nous sommes en Juillet 1956. Le groupe est devant le portail de la basilique de Vézelay, avec son moniteur : France.

Marie-Thérèse m'a prêté cette photo. J'ai mis quelques noms ! A vous de faire le reste. Bon courage !

Bises à toutes et tous.

JM.

lundi 24 décembre 2007

Bonjour Jean Lille

Super sympa de te lire. Les souvenirs de mes 11 ou 14 ans sont bien diffus. Jean Lille pour moi, c'est un artiste qui sculptait le bois avec son couteau. Brun ? Physique de bûcheron ? Sermizelles, c'est Tantel ( ah, son bimillénaire...!). Je dis, grâce à elle, à mes petits-enfants, de passer un pull dès 19 heures, même en plein été. Je me souviens de Jacques ( eh bé fang..) mais pas non plus de ses chants. Et l'arrivée de Pahlou, que la rumeur citait comme un ex champion de natation.... Et l'arrivée de Coquelicot , je m'y vois encore. Combien j'espère retrouver des anciens. Hélas, certains, comme Jean-Pierre Loraux sont partis, et d'autres que je sais très malades.

Nous habitons le Loiret et notre porte est toujours ouverte. A bientôt

François Dart

dimanche 23 décembre 2007

Le bonheur

Dans la fin des années 70 ? réunion des anciens à Sermizelles. Nous étions commerçants donc le Samedi au magasin. Le Dimanche matin, Micheline garde les enfants et me donne ma liberté ( que je t'aime, que je t'aime...)

A 11 heures au château, surprise: personne. Mais une délicieuse odeur de cuisine me mène face au Père Louis. Embrassades. " Ils sont à la messe à Vézelay ". Juste un coup d'accélérateur et je pénètre dans la nef remplie à moitié mais avec au dernier rang, Pahlou Coquelicot et leurs enfants . J'avance à pas feutrés, tandis que la chorale de Mademoiselle Lelongbec chante, trois fois hélas, à l'unisson. En arrivant sur les talons de la famille Thuillier, je ne peux qu'improviser un semblant de voix de basse. Et là, Palloux que je n'avais pas vu depuis 20 ans, dit, sans se retourner: "ça s'imposait mon petit François"

Le bonheur est fait d'instants.

François Dart

Alors, comment écrit-on Palloux Palhou ? Palou ? A mon avis, on l'écrit comme notre coeur d'enfant nous le dicte...

47 48 49 50

sont les 4 années du siècle passé où j'ai été colon à Sermizelles

J'ai bien connu Cocotte, mais pas là, car en 1950, elle n'avait que 5 ans ! Cette " frêle"

enfant est ma petite soeur.

Si vous êtes un(e) ancien(ne) de cette période, faites le savoir.

Le seul avec qui j'ai gardé le contact est Jacques Pavard, et pour cause: nous allons fê

ter, sa soeur et moi, nos 50 ans de mariage

François Dart tél: 02 38 30 27 70

p.s. OK pour le projet d'assossiation. Dès qu' elle aura un nom et un(e) trésorier(e)

je paie ma cotisation.

samedi 15 décembre 2007

Souvenirs

J'essaie de vous transmettre un petit panel de photos de ce mois d'août 1960.

Bises à tous,

Gégé






samedi 8 décembre 2007

Le Père Aimé Duval

Suite au très bel article de Christian, voici les paroles d'une des nombreuses chansons écrites par le Pére Aimé Duval.

Aimé Duval est né le 30 juin 1918 au Val-d'Ajol, dans les Vosges, et décédé le 30 avril 1984 à Metz en Moselle.

En 1936 il entre au noviciat des Jésuites à Florennes (Belgique) où il fait presque toute sa formation jusqu'à son ordination sacerdotale à Enghien (Belgique), le 24 juilllet 1949.

Il était chanteur-compositeur et guitariste, et eut beaucoup de succès dans les années 1950 et 1960.

Doué pour le chant, il agrémente ses sermons de chansons qu'il accompagne personnellement à la guitare.
Son style plaît tant, qu'à partir de 1953, il se donne entièrement à la chanson, toujours en solo-guitariste. Il fait la connaissance de Georges Brassens, qui fera un clin d'œil malicieux à cette rencontre dans " Les trompettes de la renommée " :

Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le père Duval, la calotte chantante
Lui, le catéchumène et moi, l'énergumène

La P'tite tête.

Qu'est que j'ai dans ma p'tite tête,

à rêver comme ça le soir

d'un éternel jour de fête

d'un grand ciel que j'voudrais voir.


J'ai roulé, j'ai vécu, j'ai aimé

et j'ai passé aujourd'hui des moments roses

mais j'ose esperer, Seigneur,

bien autres choses.


Qu'est que j'ai dans ma p'tite tête,

à rêver comme ça le soir

d'un éternel jour de fête

d'un grand ciel que j'voudrais voir.


Et j'attends, coeur ouvert, rêvant, battant

battant la semelle à la porte de ton ciel,

je crois qu'un beau jour

ton amour l'ouvrira.


Qu'est que j'ai dans ma p'tite tête,

à rêver comme ça le soir

d'un éternel jour de fête

d'un grand ciel que j'voudrais voir.


Et voici que Jésus m'a surpris

que fais-tu la à m'attendre mon ami ?

Ton ciel se fera sur terre

avec tes bras.


Qu'est que j'ai dans ma p'tite tête,

à rêver comme ça le soir

d'un éternel jour de fête

d'un grand ciel que j'voudrais voir.

Pour terminer, voici un lien sur lesquel les amoureux de belles chansons auront plaisir à cliquer : http://pierre.aime.duval.free.fr/aime.htm

Bises à toutes et tous.

mercredi 28 novembre 2007

Histoire d' eau

" Il faut dire qu'il fallait savoir nager pour apprendre à faire du canoë ou du kayak et que l'épreuve était la traversée de la Cure à la baignade entre le plongeoir et le déversoir aller et retour ".

J'ai relevé cette phrase dans la dernière note de Pépette.

Et c'est vrai qu'il fallait savoir nager, et que nombre de colons et de "colonnes" ont appris à nager dans les eaux de la Cure, pourtant pas très chaude, même en été !

Le rituel, (ce dont je me souviens ), était de partir de pont avec ou sans bouée (vous vous souvenez de ces bouées qui consistaient en une ceinture passant dans des flotteurs. Bref !

Le jeu était de rejoindre le lavoir, et d'y arriver sous les applaudissements d'une foule rigolarde réunir là pour la circonstance. Bien !

Ensuite, et ensuite seulement, on pouvait prétendre à l'ultime épreuve offrant inscription sur le livre d'honneur : la traversée de la grande baignage.

A l'époque où j'ai accompli cet "exploit" en 1953, le plongeoir n'existait pas.


On se mettait à l'eau à la petite plage et devions rejoindre le déversoir à au moins …

Oh ! beaucoup + que ça !!

Hein ? Ah non je suis sûr, encore + !!!


J'ai aussi noté que Christian rappelle cette caractéristique de l'eau de la Cure qui nous a toutes et tous impressionnée : Elle ne rince pas le savon du gant … ! Pourquoi ?

Dans le Morvan l'eau est généralement acide. Le savon lui est alcalin (basique), son pH est proche de 10. On pourrait donc penser qu'une eau acide va facilement venir à bout d'une base, et que nous ne devrions pas avoir de problème pour rincer un gant….

Mais c'est sans compter sur un élément manquant dans les eaux morvandelles :

Le calcaire qui lui aide à dissoudre le savon.. C'est pour palier au manque de calcaire que dans cette région, les services compétents ajoutent de la chaux dans l'eau pour rétablir son équilibre calco-carbonique. C'est aussi ce qui explique, qu'après Arcy, ce phénomène physique se constate de moins en moins au fil du cours de la rivière, car la Cure récupère ce qu'il faut de calcaire en recevant de petits affluents aux eaux moins acides.

C'est peut-être pour toutes ces raisons que l'eau de la Cure a cette couleur si caractéristique que nous lui connaissons.

Pensez à cliquer sur les vignettes pour les agrandir.

(Les infos concernant les eaux morvandelles en général, et la Cure en particulier, ont été recueillies auprès de la direction départementale des Eaux et Forêts de l'Yonne).

Merci à Roger de m'avoir envoyé par e-mail, cette photo que j'ai prise en 1980.

On y voit le plongeoir évoqué par Pépette, et, le déversoir retenant les eaux pour les diriger vers le bief du moulin, leur niveau était plus haut, et les petites fleurs n'exitaient pas encore.


samedi 17 novembre 2007

Souvenirs de ma 1ère colo

Salut à tout le monde.

Sermizelles , Foyer Pierre Gauld (notre colo).
Juste pour commencer sur le "Blog "?
un petit mot , celui d'un colon comme les autres .
Enfant unique, très protégé ( même dans un cocon ), tout timide , triste de quitter ses parents.
Où m'envoie t'on ?
C'est le dépard de la Sucrerie de Montereau en car ( un viel ""ISOBLOC" de chez Lepape qui d'ailleur a eu du mal à monter la côte avant Auxerre).
Mon seul repaire était Gégé .
Après trois heures de route nous arrivons. Ce paysage , ce porche , ce chateau, ce perron, ce parc, cette rivière........?
De ce perron, Tantel (qui était là pour quelques jours) Coq, Palhou, Le Père Louis étaient là pour nous accueillir. Présentations,chants, installation, repas, maison calme.

Tout de suite tout se transforme ........! Le petit timide se sent dans un autre élément.

Le lendemain "colo plein pot".

Activités, culture, sport, baignade, canoé, pampa, camps, spéléo. et surtout amitié, respect mutuel, liberté (controlée bien sur).
Je pense que je doit beaucoup à cette colo et à ceux qui ont permi d'être ce qu'elle a été:
je ne parlerai que de Mme Elia Peroy "Tantel ou Tante Elia" ce petit bout de femme qui "grille" son paquet de Gauloise sans filtre par jour, mais qui surtout rayonne de bonté, d'amour, d'humour, de joie, de pédagogie intelligente, qui par un sourire te dit "tu es bien"; ou par de gros yeux te met dans un trou de souris.
Elle est avec Coq Palhou le Père Dart le Père Louis Christiane André Jacques Pajot les monitrices et moniteurs.
Bon j'arréte de vous "bassiner" avec ce récit.
Peut être que dèja vous avez coupé votre P.C.
Salut,
Pepette

P.S. Si je ne suis pas trop casse pied ( un seul à cause de Berthe ) je continurai en parlant des gens extérieurs à la colo,mais, qui ont permisà notre colo d'être ce qu'elle a été.

lundi 22 octobre 2007

La valise du colon en partance pour Sermizelles...

J'avais hier un moment de libre et surtout la volonté de nettoyer et ranger mon grenier. Après quelques déplacements d'objets et cartons, je fus surpris en découvrant une valise que je connaissais mais dont le souvenir était enfoui dans les méandres de mon cerveau.

C'était une valise en contreplaqué entoilé de couleur bordeaux avec dessus en lettres peintes, les prénoms et nom de mon frère et moi. Cette fameuse valise nous avait accompagnés lors de nos séjours à Sermizelles. Je la redécouvrais et je l'ouvrais et je fus surpris de voir la liste des vêtements quelle devait contenir. Un papier collé à l'intérieur inventoriait les effets du bon colon en quête d'aventure et d'exploit.

La liste comprenait:

  • 3 serviettes de toilette,
  • 3 gants de toilette (avec le gant sec, un seul gant devait suffire),
  • 1 serviette de bain (indispensable)
  • 1 slip de bain (costume du colon le plus utilisé)
  • 1 chemisette
  • 3 slips
  • 6 mouchoirs (pas d'intérêt)
  • 2 shorts
  • 1 pyjama
  • 3 loups de mer (maillots rayés en coton)
  • 2 maillots de corps (le fameux marcel)
  • 1 costume du dimanche ( le costume du talla)
  • 2 paires de socquettes
  • 1 pull (pour se garantir de la fraîcheur du Morvan, le soir)
  • 1 imperméable caoutchouté
  • 1 ceinture
  • 1 paire de nu-pieds
  • 1 paire de baskets
  • 1 paire de chaussures (seulement pour aller à la messe)
  • 1 peigne
  • 1 savon (pour mériter le nom des enfants les plus propres du monde)
  • 1 boite de pâte dentifrice et sa brosse
  • 1 timbale alu pour le camping
  • des couverts en alu pour le camping
  • 1 assiette alu pour le camping
  • 1 sac marin
  • 1 canif (instrument pas facile à maîtriser)
  • 1 paire de lunettes + 1 étui (pour mon confort visiuel)

Un souvenir me revint presque immédiatement en pensant à Maman qui soigneusement préparait en cousant une sorte de ganse portant le nom et le prénom sur chaque vêtement de mon frère et moi. Je perçois encore lors de notre arrivée à la colo les premiers moments consacrés à l'inventaire des biens de chacun par les monitrices et moniteurs en comparant la fiche de la valise et le contenu. Ensuite le rangement dans les casiers individuels intervenait, vraiment une belle organisation! Le linge sale était régulièrement pris et porté à la laverie de Madame Mercurat dans des grands sacs en toile forte. L'étiquette nominative sur chaque vêtement permettait de retrouver et de réattribuer les shorts et autre loup de mer après passage à la laverie de la colo. Les effets de chacun retournaient dans le casier individuel bien pliés et bien repassés. Nous pouvions à loisir nous changer et avoir des vêtements propres à disposition après nos balades dans la pampa. Un confort appréciable après une petite pluie indésirable ou lors de nos batailles dans la boue avec salissures garanties. Cette séquence émotion me réjouissait en repensant à nos moments de bonheur et d'insouciance comme nous étions heureux dans cette colonie.

Bises à tous

Roger l'ayack


vendredi 20 juillet 2007

Un souvenir cuisant !

Jean Michel a raison, il faut poursuivre la vie du blog, donc un souvenir qui me revient...

J'ai découvert la colo à 11 ans et je n'avais aucune notion de la vie collective. C'était ma première année et nous étions logés dans la flibuste, les combles du château. Rappelez-vous ce qu'était "la maison calme", période de la sieste. Et moi, sans rien comprendre sans doute, en pleine maison calme, je descends gaillardement l'escalier en sifflant et en sautant ! Qui m'accueille en bas ? Un certain Pahlou, qui d'une baffe bien appliquée, me conseilla vivement de regagner mon lit en silence !! Coq m'apporta de la purée pendant deux jours, tant j'avais les mandibules en bouillie...Bien des années après, j'évoquais avec Coq, à Mayenne, Palhou nous avait quitté, ce souvenir cuisant. Et sa réponse fut sans appel "mon Gégé, ce que tu pouvais être emmerdant à 11 ans!!" Et bien je crois que les années sermizelliennes qui ont suivi m'ont permis de "m'améliorer" et merci encore à Pahlou d'avoir pris une mesure aussi énergique...Si je devais poursuivre ma pensée...n'aurions-nous pas moins de problèmes aujourd'hui, si des mesures aussi énergiques avaient été prises en leur temps sur certains troublions, devenus des emmerdeurs d'une autre dimension...? Oh les réactions vont être vives ??

La bise à tous,

Gégé

jeudi 28 juin 2007

rondelle de saucisson

Dernièrement Jacquot Boudchicha est venu passer une soirée à la maison et évidemment SERMIZELLES était au menu!! Il m'a raconté ce souvenir: le charcutier du village fournissait à la colo, plus exactement au Père Louis, du saindoux pour faire la cuisine et il fallait donc aller chercher à deux , à l'aide d'une marmite cet ingrédient à sa boutique! alors Jacquot était volontiers volontaire car les deux gamins porteurs recevaient en récompense : devinez quoi? : une rondelle de saucisson chose très appréciée de tous!!!. Qui se souvient avoir été le second porteur? Allez, creusez-vous un peu la tête et racontez-nous!!!!! Bisous