dimanche 27 juin 2010

Girart de Roussillon – 7

GIRART, COMTE DE VIENNE
Dit : Girart de Roussillon
De l'histoire à la légende !


L’Histoire :
Girart a épousé Berthe.
Girart devient donc par son mariage le beau frère de Lothaire 1er.

Eh ! Accrochez-vous ! Allez un p’tit effort, on approche de la fin !
Bon on reprend
!

Cette généalogie permet de situer un peu mieux l’époque dont nous parlons. A ce propos, et en aparté, je rappelle que cette dynastie des Carolingiens doit son nom à l’ancêtre direct :
Charles 1er dit le Grand (Carolus Magnus) connu sous le nom de Charlemagne.
Charlemagne et Carloman 1er sont les fils de Pépin dit le Bref et de Bertrade de Laon dite au Grand Pied.
A la mort de leur père, Charlemagne est sacré roi des Francs à Noyon le 9 octobre 768, et le même jour Carloman reçoit l'onction à Soissons. Et, bien entendu ils se partagent le royaume :
Charlemagne reçoit l'ancienne part de son père : la Neustrie, la Bourgogne et l'Aquitaine.
Carloman 1er reçoit celle de son oncle Carloman (fils de Charles Martel et de Rotrude), à savoir l'Austrasie, l'Alémanie, la Thuringe, et les pays tributaires.

On y va ! (je rappelle que là, nous sommes dans l’ Histoire, pas dans la légende ! ).

Lothaire nomme Girart à la tête des comtés de Lyon et de Vienne dont l’ensemble prend le titre de duché de Lyon.
C’est pendant cette période que survient le décès du fils de Girart et de Berthe : Thierry, âgé d’à peine un an et qui est inhumé à Pothières en Bourgogne.
En 855, Lothaire meurt. Son plus jeune fils, Charles hérite de la Provence dont le duché de Lyon forme la limite Nord. (il devient donc voisin de Girart). Mais Charles est jeune, débile et épileptique. Feu le roi son père, Lothaire 1er, a confié son éducation à Girart qui, tout naturellement devient le véritable régent du Royaume de Provence.
En jetant un œil à la carte, on se rend compte de l’importance que prend la possession de Girart, savoir la Bourgogne + la Provence.

En ayant choisit le parti de Lothaire contre celui de Charles le Chauve, Girart ne s’est pas fait que des copains ! Charles le Chauve réussit, par la force, à devenir le maître de Paris, et destitue aussitôt Girart de ses fonctions de comte de Paris pour les attribuer à son frère Alart qui lui est resté fidèle.
On a bien compris que ces deux là, Girart et Charles le Chauve, ne s’aiment pas beaucoup. Et c’est un euphémisme. Le Chauve en veut toujours plus ! En 870, il occupe les environs de Vienne alors que la ville est toujours dans le domaine de Girart. Celui-ci en a confié la garde à son épouse Berthe, pendant que lui-même est occupé à fortifier une autre de ses villes. Charles ordonne le siège de la ville, fait dresser ses tentes sous les murs et organise le pillage général de toute la région.
Prévenu par son épouse, Girart capitule. C’est lui-même qui ouvre les portes de la ville à Charles le Chauve. Finalement, aucune bataille n’a été livrée.
Il est probable que la ville que Girart fortifie, soit suffisamment proche de Vienne pour qu’il ait eu le temps de venir rendre la ville au roi. Or il existe juste au sud de Vienne, un château dénommé Roussillon, dans lequel les historiens situent précisément le repli du comte Girart après la prise de Vienne.

+ Girart meurt le 4 mars de l’année 877 +

Son épouse Berthe l’a précédé de quelques années et repose déjà à Pothières, en Bourgogne, auprès de leur fils. C’est également là qu’est inhumé Girart, le 11 mars de cette même année. C’est une nécrologie de l’abbaye de Pothières qui le mentionne.

La légende :
Le poète voit dans Girart le héros d'un siège soutenu durant sept ans contre Charlemagne.
Les historiens pensent que cette légende là est viennoise. Vienne, et ses célèbres aqueducs souterrains. L'un d'entre eux emprunte la vallée du ruisseau de Saint-Marcel au sud-est de l'agglomération et dessert, par des canalisations souterraines, les quartiers sud de la ville.
Les neurones du jongleur sont en pleine effervescence … !.
Il imagine les assaillants s’infiltrer dans la ville par des voies d’eau souterraines.
Entre nous, s’il connaît un peu l’histoire de la région, notamment celle du 5ème siècle, il sait que Vienne, qui fut la résidence des rois Burgondes, fut prise par les Francs en 532 suite à une erreur stratégique, et à l'utilisation des ces célèbres souterrains.
Je ne résiste pas à l’envie de vous en raconter une petite bribe : Nous sommes en 532 donc,
« Gondebaud, encercle Vienne avec son armée, et prend la ville par la ruse, suite à une erreur stratégique de son frère Godesil. Gondebaud fait bien sûr assassiner son frère (ben voyons !), et devient le seul maître des possessions Burgondes. Il en profite pour supprimer les nobles qui avaient été fidèles à son frère, et ce dans des tortures cruelles et raffinées ».
C’étaient quant même des sentimentaux ces types là ! Des tendres !

Mais tout ça c’est bien beau ! N’empêche qu’il faut trouver un lien de cohérence, quelque chose qui rend plausible la suite du récit, car ici il n’y a pas de relique de Girart à laquelle puisse s'accrocher la légende.
D’ailleurs, pourquoi le héros est-il Girart, plutôt que Boson (qui est l'exécuteur testamentaire de Girart de Roussillon) roi de Bourgogne, comte de Vienne, d’Arles et de Provence, dont le tombeau est ici, dans la cathédrale Saint-Maurice de Vienne ?
Ben oui, pourquoi ? Je vous le demande …. Tout simplement parce que Girart a toujours fasciné, intrigué … la preuve ! même nous on en parle !
Je prends le pari que, si les chansons de geste étaient encore « tendance », il y aurait à coup sûr un conteur-jongleur pour nous raconter que Girart est le coach de l’équipe de France de foot … si, si … !
Dans une seconde partie de cette geste, on raconte la prise de Roussillon (sans savoir lequel) par le roi Charles, la fuite de Girart vaincu dans la forêt d'Ardenne (on se demande bien pourquoi ?), où il devient charbonnier et sa Berthe couturière, avec comme « bouquet » final, le retour de Girart contre les Sarrasins qui ont, à leur tour pris Roussillon, et sa réconciliation avec le roi.

Vous suivez ? ben ! vous avez de la chance ! Faut dire qu’ils avaient l’esprit un peu tordu nos troubadours. Et le p’tit peuple dans tout ça, qui entend raconter ces histoires, et qui prend ça pour argent comptant ! Imaginez, qu’aujourd’hui la presse nous raconte des trucs pas vrais ….

Toujours dans la geste, Girart (qui soit dit en passant est mort depuis longtemps !), fait une nouvelle migration de Roussillon en Bourgogne châtillonnaise et autunoise.
Et c’est dans cette région, qu’un jongleur-conteur qui a « Girart de Roussillon » dans son répertoire, apprend par les moines de Pothières ou de Vézelay, que « son » Girart est le fondateur de leurs Abbayes, et qu’il est en fait ... un gars du coin !!
La voila la petite goutte qui va faire déborder le vase des élucubrations, et permettre à notre « chansonnier » d’en remettre une couche ! Un petit apport de savoir historico-monastique glissé à l’oreille du trouvère, suffit pour que l'épopée change ses repères géographiques.
Heureusement, le jongleur de la chanson de Vaubeton n'a pas pensé à modifier la toponymie de la légende qu'il transplante telle quelle. Ignorant sans doute le midi pyrénéen et le Dauphiné où il n’a probablement jamais mis les pieds.
Alors son esprit créatif « installe » tranquillement le château de Roussillon au sommet du mont Lassois (entre Pothières et Châtillon-sur-Seine).
Il évoque la rivière qui arrose la plaine de Vaubeton (celle où coule le sang des combattants dans la chanson de Girart de Roussillon), aux abords mêmes de Vézelay, par le nom de l’ Arsen (nom bien connu dans la région Midi-Pyrénées), alors qu’il s’agit de la Cure.
C’est d’ailleurs là, non loin de Vézelay, dans le triangle Saint-Père–Pierre-Perthuis-Fossy lès Vézelay, qu’il décide de mettre en scène la fameuse bataille de Vaubeton, durant laquelle, dit la légende, « Dieu intervint pour séparer les combattants » !
Et cette légendaire bataille « aramie » (dans certains patois : arrangement. bataille convenue entre les adversaires), vient se greffer sur la légende locale de cette bataille de « Vaubouton », dont la tradition orale des vieillards de Saint-Père avait gardé le souvenir encore au 19ème.
Cette légende s’accroche sur le terrain à une ancienne nécropole autrefois appelée « le Martray » (toponyme dérivé de marturetum, ancien cimetière chrétien).

J’ai tracé sur cette carte, un périmètre dans lequel notre jongleur situe la légendaire bataille de Vaubeton. On y retrouve les lieux-dits (soulignés en jaune) : le vau Bouton, les Martrats, (le Martray), et surtout, entouré en jaune, le Poron, (ou le Perron). C’est le fameux bloc de grès qui aurait servi d’observatoire au comte Girart pendant la bataille, et que le poète rattache aux ruines d’un antique château.
C’est ainsi que, parti à la recherche de ce château, René Louis mis au jour le site des Fontaines salées. On pense que les piscines circulaires de cet établissement thermal auraient été prises, par le jongleur, pour les tours d’un antique château fort.

Elle n’était pas facile celle-ci ! J’en conviens.
J’ai voulu mettre l’accent sur la difficulté qu’il y a à appréhender la réalité historique en se fiant à une chanson de geste. Les conteurs, allant d’une région à l’autre, « améliore » leur récit en fonction de ce qu’on leur raconte ici ou là, et en font une interprétation neuve et hautement vraisemblable !
On dit dans ce cas que le poète est un « renouveleur », et que le poème a subi une «amplification», . Or un des procédés fondamentaux de renouvellement utilisé par les jongleurs, est la localisation de l’histoire dans une contrée délimitée (et cette contrée peut changer), que le poète et son public connaissent bien. Tout devient plus simple ! et plus facile à comprendre.

Suite à la prochaine.
Bises à toutes et Tous.
JM.

dimanche 20 juin 2010

Girart de Roussillon – 6

GIRART, COMTE DE VIENNE
Dit : Girart de Roussillon
De l'histoire à la légende !


Nous avons vu ce qu’a été le culte de Marie-Madeleine à Vézelay. On sait maintenant que notre ami le Comte de Paris n’y est pas pour grand’chose contrairement à ce qu’affirme la légende.
Et pour une raison toute simple :
Il était Delta–Charlie–Delta (DCD) (comme disent pompiers et Samu) … , depuis belle lurette !

Revenons à Girart.
Il ne faut pas perdre de vue, qu’au delà de la geste qui lui est consacrée, Girart est un véritable personnage historique.
Même s’il n’a pas été, à son époque, un personnage de tout premier plan, le vrai Girart méritait que l'on retrouve ses traces, car il est devenu malgré lui (bien après sa mort !), le centre d'un demi-siècle d'histoire carolingienne.
Et ça sur un CV, c’est plutôt positif ! Sa biographie a été « gonflée » grâce à l'illustre destin d'une de ses fondations : Vézelay.

L’Histoire :
Girart naît vers 810.
René Louis situe sa région d’origine proche de Worms en Rhénanie et non dans le Languedoc comme on l’entend parfois.
Il est le fils de Leuthar Ier de Paris (comte de Fézensac et de Paris) et de son épouse dame Grimeut (ou Grimilde).
La jeunesse de Girart nous est totalement inconnue.
Son père est envoyé par Charlemagne en Aquitaine vers 781. En 801, il reçoit le comté de Fezensac, également en Aquitaine.

Girart
a des frères et sœurs : La fratrie dans l’ordre d’apparition à l’écran :
1. Alard le Sénéchal.
2. Girard 2.
3. Engeltrude de Fézensac.
4. Foulques.
5. Adèle.
+ semble t’il, quelques autres …

Lui, Girart (2), son frère (1) et sa sœur (3), passent vraisemblablement leur petite enfance dans le comté de Fezensac en Aquitaine.
Les (4) et (5) ne sont pas nés de Dame Grimeut.
Quant aux autres … !!

Girart est connu, d’abord sous le nom de Comte de Paris, et plus tard Comte de Vienne.
L’amitié et le dévouement de Girart envers l’empereur Louis le Pieux lui vaudra l’attribution du comté de Paris qu’avait jadis tenu son grand père Girart 1er.
En mars 863, a lieu un nouveau partage du Royaume : Girart devient vassal du roi Lothaire II. Mais celui-ci demeurant dans ses régions Rhénanes, laisse à Girart les pleins pouvoirs pour administrer son duché.
De 863 à 870 environ, Girart est donc le seul maître du Viennois

La légende :
C’est le « parcours » (comme on dirait aujourd’hui) de Girart, et l’époque, qui offre aux troubadours et jongleurs l’opportunité d’un travail de création facile, lequel donne au héros une enfance, un père, des aïeux, et qui apparente les héros les uns avec autres grâce aux filiations et aux mariages.
En fait les troubadours et jongleurs (conteurs de rues), vont de ville en ville, et agrémentent l’histoire (la geste) qu’ils ont dans leur besace, au fur et à mesure de ce qu’ils apprennent ici et là. Ils sont un temps en Bourgogne, quelques mois plus tard en Touraine, avant de partir vers le Dauphiné … On écoute, en enregistre, et on mélange tout … !
C’est ainsi que Girart devient le fils de Garin de Monglane ou de (c’est selon…) Drogon.
On en fait le frère de Doon de Montreuil et de Beuve d'Aigremont, tandis que pour un autre, il est le frère de Renier de Genvres. On le dit également oncle d'Aimeri de Narbonne.
Ainsi la geste de Narbonne se raccroche à la geste de Vienne.
Aimeri de Narbonne, par exemple, est LE personnage typique de la chanson de geste, car il n’a jamais existé. Aimeri n'est pas un personnage historique. Sa légende est d'origine méridionale. Les chansons d'Aimeri font partie du cycle de Guillaume d'Orange, lui-même personnage légendaire inspiré de Guillaume de Gellone.

L’Histoire :
En 819, Girart épouse Berthe, l’aînée des filles d’Hugues III de Tours et de Haute Alsace. Celui-ci mariera sa seconde fille, Ermengarde de Tours à Lothaire Ier en 821.
Le mariage de Girart avec Berthe lui valut sans doute l’attribution immédiate des comtés de Lassois (à 5 km de Châtillon-sur-Seine, en Bourgogne du Nord, près du village de Vix où se trouve une butte appelée mont Lassois), et d’ Avallon.
Ils auront 2 enfants connus. Une fille, Eva ou Ava, dont on sait qu’elle fut abbesse du monastère de Vézelay (à l’époque sur l’emplacement de Saint-Père) créé par ses parents, et un fils Thierri.

La légende :
Pour finaliser un accord, l'Empereur de Constantinople offre de faire épouser ses filles. Charles se mariera à l'aînée Berthe et la plus jeune Elissent à Girart. Mais Charles trouvant Elissent plus belle, décide de l'épouser. Girart n'a plus qu'à s'incliner.

Et on peut dire que cette légende là a eut la « peau dure ». Il a fallu toute la perspicacité et la persévérance de René Louis pour lui faire rendre gorge ( je parle à l’ancienne !).

Il est aujourd’hui acquit que cette légende a eu pour cadre une des fondations du compte Girart : le monastère de Vézelay. On peut donc penser que le poète s'est inspiré de la reine Aliénor d'Aquitaine pour sa création du personnage de la reine Elissent. En effet, au printemps 1146, Aliénor est à Vézelay quant Bernard de Clairvaux prêche de la seconde croisade.

Suite à la prochaine.

Bises à toutes et à tous.
JM.

vendredi 18 juin 2010

rencontres Sermizelliennes

Juste un petit mot sur la création de notre association .
Soit nous créons une association du type 1901.
Soit il faut se rapprocher de Gégé pour savoir comment il a pu se débrouiller pour " le compte de son assoc auprès des banques"
Soit l'un d'entre nous prend sur son compte en banque la responsabilité de notre " bourse" , mais sous le controle de 3 personnes
( à désigner par vous)
Cela je le pense resterai dans notre esprit sans avoir besoin d'une banque
ou d'un moyen extérieur .

Qu'en pensez vous?

Belle photo , que de souvenirs

Nous vous embrassons tous
Marie Jo , Pepette


jeudi 17 juin 2010

Le compte de notre amicale

Ouverture du compte bancaire de notre amicale.
Nous avions rendez-vous il y a une heure, Christian et moi au Crédit mutuel pour y ouvrir le compte de notre amicale.
Tenez-vous bien ! C’est une fin de non recevoir qui nous a été signifiée par le dénommé Brodart de l’agence de Montereau.
J’ai évidemment argué qu’aucun texte de loi, ni de droit commun ni de droit bancaire ne peut empêcher cette ouverture de compte ; Il le sait, il nous l'a dit, mais il s'en fout !
Je lui ai dit que, par ailleurs, client dans cette banque depuis 15 ans je ne comprends pas une telle attitude…. Rien à faire !
Le motif qui nous a été donné : le compte ne fonctionnera pas suffisamment !
Et on vient nous dire, dans une pub télé, qu’au Crédit mutuel « la banque à qui parler », que non, les conseillers ne sont pas commissionnés … ! Ah wouai ! c’est drôle, depuis une heure j’ai tendance à penser le contraire.

Ceci étant, on ne va pas en rester là !
Je vais rapidement télécharger un modèle de statuts d’assos. Ensuite il faudra le remplir, mettre un nom en face chaque fonction, et déposer ça en préfecture ou sous-préfecture.
Nous allons donc créer l’association « Rencontres sermizelliennes ». Avec cette structure nous pourrons tenter (qui n’ose rien, n’a rien) d’obtenir une ou deux subventions.
On ne sait jamais, en invoquant le devoir de mémoire … ça peut fonctionner !

Pour les chèques de cotisations libellés à mon nom ou au nom de Pépette, aucun soucis.
Pour le moment ils sont en sécurité. Sitôt notre association créée, nous ferons le transfert.
Je vous tiens au courant.

Bises à toutes et tous.
JM.

mercredi 16 juin 2010

Le stévia contre l'hypertension (lu dans la presse)...

Je suis tombé sur un article dans une feuille de chou d’un journal télé concernant le Stévia et je vous en donne donc la substance pour essayer de rivaliser avec l’excellent travail de notre Naturopathe Jean-Mi. Jean-Mi, tu pourras éventuellement intervenir pour apporter toutes corrections sur les dires de cet article de vulgarisation!
Il est dit :
Petit arbuste du Brésil (il n’y a pas que l’équipe de foot « do Brasil ») au pouvoir sucrant de 100 à 300 fois supérieur à celui du sucre, est employé comme édulcorant naturel au Japon et il est autorisé depuis les années 1970 dans ce pays. Le Japon a interdit l’usage des édulcorants artificiels (aspartame, saccharine) parce que les autorités craignaient leurs effets négatifs sur la santé humaine.. Le Stévia est maintenant autorisé aux Etats-Unis et, depuis quelques mois en France.
On le trouve aussi dans des boissons gazeuses. Outre le fait qu’il n’apporte pas de calories et ne contient aucun sucre. Il a l’avantage de donner de bons résultats pour réguler la tension artérielle et la glycémie.
Des essais cliniques probants
L’hypertension artérielle est un problème insidieux, car, pendant des années, elle passe inaperçue. C’est souvent lors d’un examen médical qu’elle est décelée par hasard. Mais attention : il ne faut pas la négliger, car c’est un facteur d’accident cardio-vasculaire bien connu. En France, on estime qu’un sixième de la population est touchée. En Chine, deux essais cliniques ont permis de mettre en évidence l’intérêt du Stévia pour réguler la tension artérielle. Le premier a été réalisé en 2000 auprès de 106 personnes aux-quelles on a donné pendant un an 250 mg d’extrait de Stévia trois fois par jour, soit un placebo. Trois mois après le début de l’étude, la tension artérielle des gens qui prenaient le traitement avait nettement diminué par rapport à celle des patients sous placebo, et les effets se sont ensuite maintenus jusqu’à la fin de l’essai clinique.
Pas d’effets secondaires
Une autre étude a mesuré l’incidence d’un traitement à base de 500 mg d’extrait de Stévia trois fois par jour. Cette étude a duré deux ans et 174 personnes atteintes d’hypertension légère y participaient. Non seulement leur tension artérielle a diminué dés la première semaine de traitement, mais les risques d’hypertrophie du ventricule, une complication de l’hypertension ont été réduits. L’intérêt de ces études, a été de montrer que la prise de Stévia sur de longues périodes n’entraînait pas d’effets secondaires indésirables.
Voila, je vous demande de vous reporter à l’excellent article de Jean-Mi qui m’a fait découvrir ce petit arbuste du Brésil aux vertus bénéfiques pour notre organisme !
Bises à tous
Roger

NB / Article extrait du figaro télé rubrique TV Santé

mardi 15 juin 2010

Solstice d'été à Vézelay

Pour celles et ceux qui souhaitent se rendre à Vézelay à l’occasion du solstice d’été, voici quelques infos pratiques :
D’abord il faut savoir que ce solstice donne lieu, dans la basilique, à ce que l’on appelle :
« le chemin de lumière », ce qui motive le déplacement. L’édifice a été construit de façon qu’à cette date précise du 21 juin, au midi solaire, le soleil entre par les fenêtres sud (celles qui donnent côté Saint-Père) et, 9 flaques lumineuses s’alignent dans l’axe exact de la nef.
Cette année, le solstice aura lieu le : Lundi 21 juin à 11h28 UTC (temps universel).
Il faudra donc être sur place entre 14h et 15h00.
Beaucoup de monde y est attendu ….

Bises à toutes et à tous.
JM

dimanche 13 juin 2010

Girart de Roussillon – 5

GIRART, COMTE DE VIENNE
Dit : Girart de Roussillon
De l'histoire à la légende !


On a vu dans l’épisode précédent que les moines bourguignons ont tenté à l’aide de plusieurs écrits, de conserver chez eux le pèlerinage de la Madeleine. Ils ont commis une troisième version pour expliquer « urbi et orbi » la présence des reliques de la Sainte dans leur monastère.
Dans cette variante, on n’a pas hésité à remplacer l’évêque d’Autun, Augier, par Girart, en remettant en selle le moine Badilon. On en est là !
Il y a de l’adversité, tous les coups (ou presque) sont permis, mais malgré cela, ils n’ont pas dit leur dernier mot : place maintenant aux coup de théâtre et coup de génie !.

Cette troisième édition – revue et corrigée à la sauce bourguignonne – est de loin, la plus complète, la plus aboutie, la plus développée. Mais elle est surtout la plus diffusée, ce qui politiquement est le but recherché.
Il n’en demeure pas moins, comme le souligne René Louis, que ce nouveau récit est truffé de confusions et d’anachronismes qui, aux yeux de la critique moderne réduisent à néant toute sa crédibilité.
Etrangement, ce nouveau changement de version ne provoque pas de vive réaction de la part des moines provençaux de Saint-Maximin. Et sans s’opposer catégoriquement à la légende de Badilon, ils continuent à vénérer Marie Madeleine à la Sainte-Baume et à entretenir leur prieuré en Provence.
Ce sont donc deux traditions différentes mais pas totalement contradictoires qui coexistent durant ces premiers siècles du nouveau millénaire.
Vézelay semble avoir la faveur des foules, d’autant que Rome a reconnu officiellement la présence de Marie-Madeleine en Bourgogne. Pour sa part, Saint-Maximin fait comme si de rien n'était, et continue à revendiquer ces précieuses reliques au nom de l’antériorité.
De fait, le pèlerinage voué au culte de la Madeleine, se fait à cette époque, aussi bien en Bourgogne qu’en Provence. Tout va pour le mieux !

Mais cette situation ne va pas durer ad vitam aeternam
Peu à peu la classe régnante se met à favoriser la légende provençale, au nom de cette fameuse antériorité. De même, le clergé soucieux de faire la part des choses, émet des doutes sur la version bourguignonne.
Le coup de théâtre n’aura lieu qu’au cours du XIIIe siècle.
On décide alors de faire toute la lumière sur cette affaire, et il est convenu de diligenter une campagne de fouilles afin de vérifier si les restes de Marie-Madeleine sont toujours à Saint Maximin.
Et ce qui devait arriver, arriva : on retrouve en effet les reliques de Marie-Madeleine ! Mais, cerise sur le gâteau, le sarcophage découvert contient, outre des restes humain, une petite lettre (on est en plein James Bond !) qui non seulement authentifie les ossements comme étant ceux de la sainte, mais qui explique qu’à l'approche des Sarrasins, le corps a été caché dans le tombeau de saint Sidoine 1, et que celui de Sidoine a été mis à la place de Marie-Madeleine….
Sacré coup de génie ! D’un seul coup d’un seul on casse la cabane ! On vient de faire une croix sur l’existence des Saintes reliques en Bourgogne puisqu’on vient de les redécouvrir en Provence, et cette fois sans conteste possible, mais en plus on est tout aussi capable de réconforter les moines de Vézelay en leur expliquant tout simplement que Badilon n’a pas ramené les bonnes reliques … Il s’est trompé. Ce sont les ossements de saint Sidoine qui sont à Vézelay !

Ainsi se termine définitivement le chapitre Marie-Madeleine en Bourgogne.
La page est tournée, la Provence récupère une tradition qu’elle n’aurait jamais dû laisser s’échapper, et la dignité des moines bourguignons est sauve, puisqu’ils ignoraient tout de cette imposture.

Mais ce fut le début de la fin de Vézelay !

Il fallait bien retracer l'histoire des abbayes fondées par Girart pour dater les liens qui rattachent la chanson de geste aux fondations et au fondateur.
· Pothières a abrité les tombeaux de Girart, de son épouse Berthe et de leur fils Thierry.
· Vézelay est devenu (pour un temps) le centre du culte de Marie-Madeleine.
Un historien a dit que :
Marie-Madeleine fut le véritable auteur de Girart de Roussillon
.

L’origine exacte de la tradition qui situe les ossements de Marie Madeleine à Vézelay reste floue. Néanmoins de nombreux auteurs (dont René Louis) affirment catégoriquement que le comte Girart n’y est pour rien, et que la légende du moine Badilon n’apporta rien de plus.

On sait que le 27 avril 1050, le pape Léon IX accorde une bulle à Geoffroy, abbé de Vézelay, faisant mention pour la 1ère fois du nom de Marie-Madeleine. Dix ans plus tard, le pape Etienne IX, non seulement déclare que « la patronne de Vézelay est bien Marie-Madeleine», mais en plus « que l’abbaye possède son tombeau ». Ben voyons … ! Pourquoi se gêner !
Il faut savoir qu’ à cette époque, la possession de reliques est synonyme de pèlerinage, tourisme, commerce, prospérité, tout ceci allant crescendo avec la notoriété des dites reliques.
C’est pour raison qu’il n’est pas rare de trouver des reliques d’un(e) saint(e) dans plusieurs endroits. Et c’est ainsi que de nouvelles reliques de Sainte Marie-Madeleine furent données à l’église de Vézelay en 1870 et 1876. D'où venaient-elles ?
Et, lien de cause à effet, on a pu constater un renouveau du pèlerinage de la Madeleine.
Comme quoi finalement la notoriété d’une ville ne tient pas à grand’chose …. Quelques os !
Je vais peut-être faire un mail à l’ Association des Maires de France….

Quelques dates pour clore ce chapitre :


1859
: Fin du chantier de restauration menée par Eugène Violet le duc.
1870 et 1876
: De nouvelles reliques de Marie-Madeleine sont données à l'église de Vézelay.
1920
: Le Saint-Siège accorde à l'église de Vézelay le titre de basilique, reconnaissant par là son caractère exceptionnel au sein de l'Église, de la chrétienté et de l'Histoire.
1945-1953
: Retour des moines avec la venue d'une petite équipe de bénédictins de la Pierre-qui-Vire.

1 Sidoine - Pour celles et ceux qui ont « séché » les cours de cathé … :
Sidoine était sur la barque avec Marie-Madeleine, Marthe sa soeur, Lazare son frère 2, Marie Jacobé, Marie Salomé, mère des apôtres Jacques et Jean, et d'autres encore, qui quittèrent Jérusalem à cause des persécutions que les chrétiens subissaient. Ils furent néanmoins capturés par les méchants et jetés dans un bateau sans voile, ni rame, lequel « guidé par les anges », traversa la Méditerranée et s'échoua en Camargue, d’où les Stes Maries de la Mer

2 J’attire votre attention sur cet écrit historique : Marthe est bien la sœur de Lazare. Mais leur sœur ne se prénommait pas Marie-Madeleine. C’était Marie (tout court) de Béthanie, du nom de leur village. On en reparlera dans une autre note, car finalement, qui était cette Marie-Madeleine ?

Suite à la prochaine.

Bises à toutes et à tous.
JM.

Confitures et diabète

Très bonne idée Richard; voyons en deux mots ce qu'est
Le diabète

Le diabète de type 2 entre en scène dès que l’organisme devient incapable de réguler la glycémie (taux de glucose ou de « sucre » dans le sang). À long terme, si la glycémie n’est pas abaissée par des traitements, cela peut causer de graves problèmes de santé.
A la base du traitement, on trouve une modification sérieuse des habitudes de vie.
Les injections d’insuline étant rarement nécessaires, on lui donne aussi le nom de diabète non insulinodépendant (DNID), contrairement au diabète de type 1.

Le diabète de type 1 touche environ 10 % des diabétiques. Cette maladie peut se manifester à tout âge, mais le plus souvent, elle apparaît durant l'enfance ou au début de l'âge adulte, d'où son appellation ancienne de « diabète juvénile ».
les personnes qui en sont atteintes « fabriquent » peu ou pas du tout d'insuline pour de nombreuses raisons.
Le traitement de ce type de diabète, consiste à prendre régulièrement de l'insuline, d'où son nom de « diabète insulinodépendant (DID) ».

Le mot du Naturo.
Vous serez probablement d’accord avec moi :
La confiture n'est pas un aliment indispensable mais c'est un aliment "plaisir".
Si vous êtes diabétique de type 1, avec un poids stable, et que votre diabète est bien contrôlé, vous pouvez vous faire plaisir en consommant de la confiture ordinaire. Toutefois, je vous conseille d'opter pour une alimentation saine, et une confiture allégée, moins riche en sucre.
Si vous êtes diabétique de type 2, choisissez sans hésiter les confitures allégées et les compotes moins sucrées et moins riches en calories.

Revenons à la confiture

Pour réussir une confiture il faut trois choses (outre les fruits):
a) Suffisamment de pectine : la pectine est contenue dans les pommes et permet de gélifier la confiture – sans elle la confiture restera liquide. On peut donc ajouter beaucoup de pommes, ou utiliser un produit prévu à cet effet (ex. : Priz d’Ancel, ou Pec Plus), tant qu’il ne contient pas trop de sucres rapides.
b) Un bon niveau d'acidité : si la confiture n’est pas assez acide elle restera liquide. Dans ce cas il suffit de rajouter un peu de jus de citron et de la refaire bouillir.
c) Assez de sucre : évitez le glucose pour les diabétiques. Pensez au fructose et autre produit provenant des fruites ou des plantes. C’est là que l’on doit pouvoir utiliser la Stévia. Inutile de préciser que si vous n’avez pas assez de sucre … votre confiture restera liquide.
- Pour l’utilisation du fructose, il faut tenir compte du fait qu’il sucre plus que du sucre normal. Il est recommandé d’en utiliser que 2/3 de la quantité de sucre normal, et penser à augmenter légèrement (10-20%) la dose de pectine.

Attention :
Le fructose est un sucre qui peut accentuer une hypertriglycéridémie (trop de lipides dans le sang).

Pec Plus® est utilisé pour la préparation d‛ une confiture moins sucrée. Le produit contient de la pectine de pomme ou d‛ agrumes qui est un gélifiant naturel.
Un sachet de 20 Pec Plus® contient de la pectine avec un peu d‛ acide citrique, de dextrose et d‛ acide sorbique 1. Il permet de diminuer ou de supprimer la quantité de sucre prévue dans la confiture classique. Le temps de cuisson étant raccourci, le fruit garde davantage de goût et de vitamines. Par contre, la confiture se conserve moins longtemps (de préférence au frigo). Elle peut être surgelée en portions individuelles.
En effet, dans une confiture classique, c‛ est le sucre qui aide à la conservation.

1 acide sorbique - (ne pas confondre avec l’acide ascorbique, la vitamine C).
Eviter d’associer l’acide sorbique (le E200), d'origine végétal, avec des nitrites (E249 et 250) ou des sulfites (E220 à E228). C’est mieux pour la santé !

Exemple de recettes de confitures avec la Stévia.
Confiture de Prunes
Cuisez un kg et demi de prunes nettoyées, 200 ml d'eau, 8 g de poudre de Stevia et 1 sac de PEC Plus (20 g) jusqu' à ce que vous obteniez une bouillie épaisse et sirupeuse. Videz dans des pots de confiture rincés à l'eau chaude et laissez refroidir. Gardez dans une pièce froide.

Confiture de poires et d'abricots
Procédez de façon identique mais avec les ingrédients suivants : 600 g d'abricots séchés (non-sucrés), 1,3 kg de prunes nettoyées, 8 g de poudre de Stevia et 2 sacs de PEC Plus.

D’autres recettes : http://www.conspiration.cc/sante/stevia1.html
C’est le meilleur site que j’ai trouvé. Je vous rassure, je n’ai pas de commission !

J’ai évoqué cette plante :
la Stévia que l’on peut utiliser en remplacement du sucre.
La stévia est un petit arbuste originaire d'Amérique du Sud et d'Amérique Centrale, reconnu depuis longtemps comme source d'édulcorants naturels. La Stévia est jusqu’à 300 fois plus sucré que le sucre
Pour en savoir un peu plus sur elle cliquer ici : Lien

Bises à toutes et à tous.
JM.

samedi 12 juin 2010

Le temps des cerises et d'autres fruits

Pour poursuivre l'article de Roger, il y a sur sur RN6 à la sortie de CHAMPS sur la droite en direction d'AUGY légérement surélévée une cabane de vente de Mirabelles de JUSSY. Je vous les conseille pour ceux qui passeront par là mais pas avant Fin Juillet. Ont doit pouvoir également en acheter à JUSSY, mais je n'y suis jamais allé voir. Enfin bonne consommation de ces fruits d'été .
Il y a également à Vincelles sur la droite en direction d'Avallon un marchand qui vend des cerises pour faire des confitures à des prix très interréssant. Avis aux amateurs. Mais qu'en pense J.Michel des confitures pour les gens qui sont diabétiques. Merci de tes lumières dans les prochains jours.
Salut à toutes et à tous
Richard

jeudi 10 juin 2010

La cerise

Noms communs : cerise aigre ou acide (griotte), cerise douce, merise, cerise sauvage, cerise à grappes.
Noms scientifiques : Prunus avium, Prunus cerasus.
Famille : rosacées.

Mon grain de sel : C’est vrai que la cerise a des propriétés diurétiques, mais c’est surtout son pédoncule « la queue » qui favorise la diurèse.
La queue de cerise contient des flavonoïdes et des sels de potassium qui sont à l'origine de son action diurétique. La tisane de queues de cerises (30 g pour 1 litre d’eau) est un diurétique bien connu de nos grands-mères.

Par ailleurs, la cerise est un excellent coupe-faim, et ses fibres stimulent le transit intestinal.
Il est dit qu’elle à la réputation d’être légèrement laxative.
Elle facilite l'élimination de l'acide urique.
La cerise contient de l’acide glucarique. C’est un actif anti-cancer reconnu. Lorsque notre organisme est un peu surchargé par certains résidus hormonaux présents dans notre alimentation et/ou notre environnement, l’acide glucarique aide à les mettre dehors. Ces cochoncetés sont soupçonnées de participer au développement de troubles allant de l’infertilité aux cancers hormonodépendants.

Les fraises et les framboises, elles, contiennent des quantités importantes d’acide ellagique, dont les propriétés sont maintenant bien connues. L’acide ellagique de ces petits fruits est capable de bloquer le développement des cellules cancéreuses en les empêchant de créer de nouveaux vaisseaux sanguins pour s’alimenter et se développer. On appelle ça l’angiogénèse. Les produits qui mettent des bâtons dans les roues de ce foutu mécanisme font de l’anti-angiogénèse.

La cerise est fortement antioxydante.
Son indice TAC * est de 4 873 µmol.
Mais la framboise et la mûre ont respectivement des indices TAC de 6 058 µmol et 7 701 µmol.

* L'indice TAC (Total Antioxidant Capacity - capacité antioxydante totale) indique l'activité antioxydante globale d'un aliment, c’est-à-dire sa capacité à neutraliser les radicaux libres dans l’organisme. Plus l’aliment a une valeur TAC élevée, plus il est antioxydant; son unité de mesure est le micromole (µmol).

Comme l’a dit Roger, la cerise contient de nombreux nutriments parmi les plus importants :

Fer. Essentiel pour le transport de l’oxygène et la formation des globules rouges.. Il joue un rôle dans la fabrication de nouvelles cellules, d’hormones et de neurotransmetteurs.
Manganèse. Agit comme cofacteur de plusieurs enzymes qui facilitent plusieurs processus métaboliques. Il aide également à se préserver des radicaux libres.
Cuivre. Constituant de plusieurs enzymes, le cuivre est nécessaire à la formation de l’hémoglobine et du collagène (protéine servant à la structure et à la réparation des tissus) dans l’organisme.
Vitamine C. Son rôle va au-delà de ses propriétés antioxydantes. Elle contribue à la santé des os, des cartilages, des dents et des gencives. De plus, elle protège contre les infections, et accélère la cicatrisation.
Vitamine A. C’est l’une des plus polyvalentes, jouant un rôle dans plusieurs fonctions de l’organisme. En outre, elle favorise la croissance des os et des dents, maintient la peau en bonne santé et protège contre les infections.

Néanmoins il faut savoir que :
La cerise peut provoquer le syndrome d’allergie orale. La consommation de ce fruit peut en effet déclencher, chez des gens allergiques au pollen de bouleau ou de graminées, des symptômes légers tels des démangeaisons et des éternuements, mais aussi (rarement) de l’asthme, un urticaire généralisé et (encore plus rare), un choc anaphylactique.
Comme les protéines allergènes en cause sont habituellement détruites à la cuisson, les personnes hypersensibles peuvent consommer les cerises lorsqu’elles sont cuites.
Comme les carottes … !

Bises à toutes et à tous.
JM.

Le temps des cerises....

De retour de la colonie fin août, nous passions à Augy sur la nationale 6 en car, j’observais les cerisiers sur les collines qui déjà étaient couverts de feuilles de toutes les couleurs allant de l’ocre au pourpre, certaines feuilles marquaient la fin de l’été. Quand Je suis revenu de Chatel-Censoir après cette merveilleuse escapade entre amis de Sermizelles, je me souviens que l’ami Richard Dony m’avait dit : " je vais prendre quelques kilos de cerises avant Auxerre aux vendeurs sur le bord de la route avant de remonter sur la Seine et Marne".
Suivant ce conseil judicieux, j’ai effectivement ramené à la maison 2 kg de cerises Burlat. Dimanche en nous baladant près d’ Avon-Fontainebleau, j’ai eu le plaisir de voir un marchand de cerises venant d’ Augy près d’ Auxerre. J’ai pris un cageot de 7 kg de ce délicieux fruit directement du producteur au consommateur. Vraiment un pur moment de bonheur et surtout un fruit de grande qualité. Je vous donne l’adresse de cet arboriculteur, il s’appelle Monsieur Philippe RICHARD et habite,Rue Grande 89290 Augy. Téléphone 06 11 68 34 32. Il se trouve sur la Nationale 6, notre route des vacances.
Je vous recommande les cerises de l’Yonne. Je pense que Jean-Mi, notre naturopathe patenté, confirmera les bienfaits de la cerise à déguster sans retenue.
Comme tous les fruits rouges, elle est riche en vitamines, en potassium, fer, cuivre, présente une forte teneur en antioxydants, réduisant ainsi le risque cardiovasculaire et luttant contre les maladies liées au vieillissement.
De plus, la cerise est un diurétique et laxatif efficace.
Donc, soyons gourmands!
Bises à tous,
Roger

mardi 8 juin 2010

Bilan pour mai 2010 - complément

A la demande de plusieurs sermizelliens, je vous rajoute la carte des visites internationales du blog :
Les visites étrangères ne sont pas toujours significatives, mais elles montrent un intérêt pour le blog :
1. France 968
2. Belgium 3
3. United States 2
4. Russia 1
5. Switzerland 1
6. Algeria 1
7. Hong Kong 1
8. United Kingdom 1
9. Romania 1
10. Ireland 1

dimanche 6 juin 2010

Girart de Roussillon - 4

GIRART, COMTE DE VIENNE
Dit : Girart de Roussillon
De l'histoire à la légende !

La chanson de geste, encore elle, nous dit que c’est sur ordre de Girart que les reliques de Sainte Marie-Madeleine arrivèrent à Vézelay.
Mais est-ce vraiment lui qui en dota l’Abbaye de Vézelay ?

Dès l’année 863, Girart exprimera le souhait de doter ses abbayes (Pothières et Vézelay) de reliques.
· Il demande alors au moine Saron de se rendre à Rome pour plaider sa requête auprès du Pape : le transfert en Bourgogne des saintes reliques d’Eusèbe et Pontien, 2 martyrs romains.
· Le Saint Siège donne son accord à cette translation.
· Non content de ça, Girart a souhaité ajouter deux autres reliques : celle de Saint Andeux trouvée à Bourg Saint-Andéol et celle de Saint-Ostien trouvée dans la région de Viviers.
· Puis les quatre reliques prennent la route de la Bourgogne : Pothières hérita de St Eusèbe et St Ostien, tandis que Vézelay reçut St Pontien et St Andeux.
Ces reliques furent l’objet de dévotions pendant de nombreuses années.
Que sont-elles devenues ? Bonne question …
Néanmoins, ces translations ont été relatées par Adon, évêque de Vienne en Dauphiné.

Il faut bien admettre qu’aucun écrit venant des abbayes de Pothières ou de Vézelay ne mentionne la présence de Marie-Madeleine en Bourgogne avant les années 1040 (Or Girard meut en 874). René Louis situe l’apparition d’une tradition liée à la présence de Marie-Madeleine à Vézelay vers les années 1030, mais il ajoute que ce sera surtout pendant l’abbatiat de Geoffroi, soit à partir de 1037, que se propagera vraiment la nouvelle que cette abbaye détient les restes de la Sainte.
Car la question de la présence des reliques à Vézelay, devient éminemment « politique » !
La légende commence juste à se diffuser dans l’ opinion publique. Elle n’est pas encore tout à fait au point. Mais, plus cette tradition se répandait à travers le royaume, plus il devenait urgent de savoir quoi dire et répondre (avoir des arguments) quant à cette présence qui attirait de plus en plus de pèlerins, et faisait de Vézelay un centre de plus en plus important.

De là, une première notice connue sous l’appellation « Claruit autem Viceliacum » (Lumière, vérité à propos de Vézelay) fut écrite, dans laquelle apparaissait pour la première fois le nom de Badilon. C'est un moine bourguignon, emprunté pour l’occasion à l’histoire de la fin du 9ème siècle.
Il serait parti en Judée et aurait ramené en Gaule les reliques de Marie-Madeleine.
Mais la montée en puissance de la Madeleine « Bourguignonne » va faire réagir le clergé de Provence. Avant la fin du XIe siècle, les moines de St-Maximin rédigèrent à leur tour un texte dans lequel la légende provençale était remise au goût du jour.
Pour faire court : il y était fait mention que «de toute ancienneté » (depuis des temps très anciens), le corps de Sainte Marie-Madeleine reposait à la Sainte-Baume, non loin de leur prieuré de Saint-Maximin.
Qu’à cela ne tienne ! L’abbaye de Vézelay allait répliquer par une nouvelle notice connue sous le nom de « légende Autunoise ». Voilà bien une vraie légende qui, à l’époque apaisa les esprits, du moins pour un temps ! Tout était donc bien orchestré pour faire «avaler» cette nouvelle version aux moines provençaux … à l’exception imprévue et ennuyeuse d’un différent qui allait intervenir entre l’abbaye de Vézelay et l’évêché d’Autun.
Vous suivez ? Royaume de France, fin du XIe siècle.

Vézelay
a atteint une telle renommée grâce au pèlerinage de la Madeleine, que l’évêque d’Autun en prend ombrage (on s'en doute !). Sous de vagues prétextes juridiques un conflit éclate entre les protagonistes. Il va de soit que l’évêque d’Autun espère récupérer un peu de notoriété, compte tenu que l’on doit la présence de Marie Madeleine en Bourgogne aux bons soins de son prédécesseur l’évêque Augier.
Du coup, la légende Autunoise qui, effectivement mettait en avant les mérites de l’ancien évêque d’Autun, devenait dérangeante pour l’abbaye de Vézelay
Qu’à cela ne tienne (encore une fois … ). Les moines bourguignons rédigèrent une troisième version comparable à la précédente mais dans laquelle cette fois, l’évêque Augier était remplacé par …. je vous le donne en mille : Le comte Girart, fondateur de Vézelay, qu’on « acoquine », pour la circonstance avec « une vieille connaissance », un moment oubliée : le moine Badilon.
Celui de la fameuse légende « Claruit autem Viceliacum » que j’évoquais au début de ce chapitre.
Et c’est comme ça que l’on fait la légende !

Suite à la prochaine.
Bises à toutes et à tous. JM.

vendredi 4 juin 2010

L'Amicale

Je regrette Pépette, mais je ne partage pas, et ne comprends pas très bien ton analyse de ce soir sur l'amicale. Nous avons lancé cette idée, et tu es partie prenante, pour avant tout trouver un moyen de se regrouper, en assurant l'intendance par une cote part annuelle volontaire. Tout ce qui vient du Webmaster ou de Jean Michel a un coût, qu'ils assurent sur leurs propres deniers depuis plusieurs années. Le blog a plongé une première fois en grande partie pour cette raison. Roger et Guillaume ont relevé le gant d'une manière magistrale, mais le fond ( je dirai les fonds, pour faire un jeu de mot,) n'est pas réglé. Si nous voulons voir se poursuivre ce merveilleux mode de communication qu'est le blog, il faut aider financièrement, écrire d'une manière variée si possible pour le faire vivre. Je dirai, que ce n'est pas spécialement un choix à faire, mais la reconnaissance de ce que nous sommes, "de bons sermizelliens" en agissant par cette cotis. annuelle.
Les biens pensants diront que ça marchait bien comme cela et qu'il n'y a pas péril en la demeure
C'est un point de vue. J'assure que nous irons à une nouvelle rupture de communication...
A mes yeux ce serait très dommageable pour nous tous.
C'était ma pensée du soir !!
Bises à tous,
Gégé
Merci Roger , Jean Michel .

V os articles , tous formidables ,
Pour association , tu dit Jean Michel que nous ne sommes pas beaucoup mais il y a peu d'anciens ou anciennes de Sermizelles qui n'ont peut etre pas envie de participer à cette aventure , une de plus.
Alors restons confiants .
Nous avons encore l'amitié qui dure depuis des années et qui reste c'est cela qui est à mon avis formidable ( revoir des copains 50 après comme si cela était hier)
Voila mon propos de ce soir
Nous vous embrassons toutes et tous

Marie Jo , Pepette

jeudi 3 juin 2010

Fréquentation du blog

Plutôt sympas ces statistiques sur la fréquentation de notre blog !
980 visites en un mois indiquent une bonne vitalité. Malheureusement, je déplore que trop peu d’ancien(ne)s se mettent au clavier une fois de temps en temps pour, soit pour évoquer une page de la vie de notre colo, soit pour faire profiter les autres de compétences culinaires, de connaissances particulières, d’expériences touristiques etc …
On le constate, nous sommes éparpillés sur l’hexagone (et même au-delà) : Ne serait-ce pas une bonne occasion de faire découvrir votre région aux ami(e)s ?
Je pense à celles et ceux qui sont en Anjou, en Normandie, en Midi-Pyrénées, en Vendée, dans le Jura …. et ailleurs !
Bref ! que chacun(e) ait à cœur de faire vivre ce blog !
Par ailleurs, je constate avec grand plaisir, qu’au hit parade des pages les plus vues, la création de notre amicale arrive en tête. 82 consultations. Pas mal !
Mais alors dites-moi : comment se fait-il que le nombre des adhésions ne reflète pas celui des visites sur cette page ???
Bises à toutes et à tous.
JM.

mardi 1 juin 2010

Bilan pour mai 2010


* 980 Visites
* 2 836 Pages vues
* 2,89 Pages par visite
* 51,63 % Taux de rebond
* 02:30 Temps moyen passé sur le site
* 11,12 % Nouvelles visites (en %)

Un bon mois en somme (avec des pics à 50 visites par jour !) :









Suivi du hit parade des pages les plus vues :

1. /2010/05/naissance-de-notre-amicale.html 82
2. /2010/05/girart-de-roussillon-1.html 59
3. /2010/05/la-voir-agrippa-saint-more.html 49
4. /2010/05/pahlou-le-pedagogue-2eme-partie.html 45
5. /2010/05/le-chateau.html 44
6. /2010/05/pahlou-le-pedagogue-5eme-partie-et-fin.html 36
7. /2010/05/photos-jouarre.html 30
8. /2010/05/fleurs-de-saison-en-beignet.html 29
9. /2010/05/prochaines-rencontres.html 26
10. /2010/05/vezelay.html 26

Et la carte des visiteurs :
















Les dix premières villes :
1. Lognes 356
2. Emerainville 140
3. Avon 123
4. Fontainebleau 61
5. Croissy-Beaubourg 46
6. Paris 30
7. Toulouse 27
8. Champs-sur-Marne 20
9. Clermont-Ferrand 18
10. Besancon 17

Une vie sauvée...

J’ai longtemps hésité avant de vous conter l’histoire d’un petit garçon qui fut sauvé par la volonté d’une personne.
L’histoire se situe dans les années 1951, à l’age de 4 ans et demi, ce garçonnet joyeux, plein de vie, peut-être un peu espiègle, tomba malade brusquement. Le médecin avec les moyens de l’époque, diagnostiquera l’appendicite confirmée par la clinique. L’opération réalisée dans la clinique à Montereau ne fut pas couronnée de succès, au contraire! L’enfant dépérissait avec pour couronner le tout une ouverture permanente dans son ventre laissée par le chirurgien M.Luthereau, que les médecins appellent une fistule. Au fil des jours, toujours dans cette clinique qui portait le doux nom de clinique des Glycines, les parents du garçonnet voyaient leur fils maigrir à vue d’œil et dépérir car celui-ci ne s’alimentait plus, la fièvre ne tombant pas et les espoirs de guérison n’apparaissant pas. L’issue fatale était envisagée par le corps médical.
Les parents ne s’avaient à quel saint se vouer pour sauver leur gamin. Dans un dernier espoir, le Papa de cet enfant en parla à l’assistante sociale de la Sucrerie de Montereau Madame Thuillier: Coquelicot pour nous. Coquelicot se rendit à la clinique et voyant l’enfant sur son lit fortement amaigri, presque à l’article de la mort, s’offusqua en disant que l’on ne pouvait laisser ce petit être sans soin et conseilla aux parents de faire sortir l’enfant de ce lieu pour un hôpital parisien « Necker, les Enfants Malades » et également l’hôpital Cochin.
Extrait de la clinique des Glycines, le lendemain, le garçon enveloppé dans une couverture prit la route de Paris dans la traction de la sucrerie conduit par monsieur Marius, le Papa de l’enfant accompagnant celui-ci et certainement Coquelicot.
Il était temps; les examens biologiques révélèrent la fièvre de Malte et la paratyphoïde et non point d’appendicite. Une erreur de diagnostic aux conséquences désastreuses, il fallait refaire passer le garçon sur le billard, afin de recoudre ce trou dans le ventre, tâche compliquée par l’ampleur des dégâts occasionnés par le chirurgien de Montereau. N’oublions pas que la pénicilline découverte par Sir Alexander Fleming oeuvra à ce que cet enfant recouvre la santé. Après un passage dans les hôpitaux Parisiens de plusieurs semaines et 6 mois de convalescence l’enfant surmonta cette épreuve. Il ne pouvait pas faire comme tous les autres enfants car la fragilité de son ventre pouvait engendrer une éventration. Par la suite, il connaîtra Sermizelles avec beaucoup de bonheur et pût s’épanouir après l’adolescence dans beaucoup de sports. Coquelicot sauva ce garçon d’une mort certaine par cette grande lucidité et cet amour des autres que nous retrouverons en permanence à son contact. Gentillesse, dévotion, empathie, qualités de cœur, sont et demeurent les traits marquants de notre Coquelicot. Qu’elle en soit remerciée pour cette belle histoire qui finit bien. Remerciements envers Coquelicot de l’acteur principal qui fut sauvé!
Bises à tous
Roger