La série noire continue. Je viens d'apprendre le décès de Jean Claude Henry, dit Nounouche par les Sermizelliens.
Il venait de subir une lourde opération du coeur et se trouvait en rééducation.
L'on me dit qu'il aurait donné son corps à la science. Pas de cérémonie semble-t-il possible dans l'immédiat.
Si plus d'infos, je transmets.
Bisous à tous,
Gégé
mardi 27 janvier 2015
samedi 24 janvier 2015
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lundi 19 janvier 2015
Jean Michel nous manque, mais l'esprit sermizellien est là
Chers amis Sermizelliens,
Le départ de Jean-Michel nous a causé à tous un grand choc. Je pense à sa famille qui souffre, mais elle peut compter sur le fait qu'il est toujours vivant, parmi nous.
Ce qu'à dit Gérard m'a beaucoup touché dans la Collégiale, cela venait du cœur et c'était bien l'esprit que j'attendais.
Merci à lui, c'était formidable.
Votre solidarité aussi, en présence ou en pensée.
Jean-Michel était quelqu'un de débordant, qui avec son dynamisme habituel poussait les autres à leur meilleur, il avait son caractère, c'est entendu, mais c'était cela qui fait le monde.
Lorsqu'il n'avait pu continuer le blog j'avais repris le flambeau, avec Roger mon père, mais tout le mérite lui en revient. L'initiative de Jean-Michel ne disparaîtra pas, le blog continuera à fonctionner, je m'y engage.
En mémoire de lui et de tous ceux qui nous ont quittés et aussi pour ceux qui sont parmi nous, je pense que vous devez continuer le travail sur le blog et les rencontres.
Bien sûr, ce ne sera jamais pareil, mais on se le doit bien.
C'est vous qui déciderez, mais je dis hauts les cœurs !
Je pense que Jean-Michel ne voudrait pas que cela finisse, au contraire !
Il nous a prouvé en tout cas qu'après le passage, il fallait penser à l'espoir.
Un fils de colon
Guillaume
Fontainebleau, le 12 janvier 2015.
lundi 12 janvier 2015
Poème lu par Nadine
Nadine, la soeur de Jean Michel me transmet le texte de son merveilleux poème qu'elle a lu, là aussi avec beaucoup d'émotion, lors de la cérémonie du 10 janvier.
Je vous laisse vous en imprégner, tant il est beau.
Gégé
Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir,
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté !
Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort
Poème améridien - Charlotte Néwashis
Je vous laisse vous en imprégner, tant il est beau.
Gégé
Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir,
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté !
Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !
Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort
Poème améridien - Charlotte Néwashis
dimanche 11 janvier 2015
Le au revoir à Jean Michel
Cette cérémonie-rassemblement pour Jean Michel s'est tenue ce samedi 10 janvier à 14h en l'église de Montereau.
Une grande photo de Jean Michel, installée sur l'autel, nous permettait de communier avec lui.
Foule considérable puisque l'église était pleine...et l'on sait que cette Collégiale est d'une bonne dimension. Beaucoup de Sermizelliens et Sermizelliennes étaient là.
Beaucoup de chaleur, de recueillement mais aussi d'espoir dans la vie, ce qu'il souhaitait.
Une cérémonie honorée par le Père Bernard Imbert, à qui nous voulons adresser tous nos remerciements pour, d'une part avoir accepté de nous accueillir sans la présence de Jean Michel, et la chaleur avec laquelle il a mené cette rencontre. La présence d'un prêtre aujourd'hui, on le sait, relève du miracle pour une cérémonie.
Beaucoup de textes ont été lus, par les proches, par moi.
Nous nous sommes regroupés autour de la photo de Jean Mi pour lui chanter "Les Crapauds". Ce qu'il avait souhaité auprès de Antoine, son fils, avant de s'endormir.
J'emploie de nombreuses fois l'adverbe "beaucoup", mais je l'ai ressenti comme tel. C'était une merveilleuse rencontre et nous pouvons t'assurer Jean Michel, que nous avons été dignes de toi et que nous ne t'oublierons jamais.
Grosses bises à tous,
Gégé
Je mets ici le texte que j'ai lu avec une grosse boule au ventre, pour notre ami.
Une grande photo de Jean Michel, installée sur l'autel, nous permettait de communier avec lui.
Foule considérable puisque l'église était pleine...et l'on sait que cette Collégiale est d'une bonne dimension. Beaucoup de Sermizelliens et Sermizelliennes étaient là.
Beaucoup de chaleur, de recueillement mais aussi d'espoir dans la vie, ce qu'il souhaitait.
Une cérémonie honorée par le Père Bernard Imbert, à qui nous voulons adresser tous nos remerciements pour, d'une part avoir accepté de nous accueillir sans la présence de Jean Michel, et la chaleur avec laquelle il a mené cette rencontre. La présence d'un prêtre aujourd'hui, on le sait, relève du miracle pour une cérémonie.
Beaucoup de textes ont été lus, par les proches, par moi.
Nous nous sommes regroupés autour de la photo de Jean Mi pour lui chanter "Les Crapauds". Ce qu'il avait souhaité auprès de Antoine, son fils, avant de s'endormir.
J'emploie de nombreuses fois l'adverbe "beaucoup", mais je l'ai ressenti comme tel. C'était une merveilleuse rencontre et nous pouvons t'assurer Jean Michel, que nous avons été dignes de toi et que nous ne t'oublierons jamais.
Grosses bises à tous,
Gégé
Je mets ici le texte que j'ai lu avec une grosse boule au ventre, pour notre ami.
Mon Jean Mi
Tu avais 10 ans et j’en avais 16. Je
devenais pour la première fois en cet été 1957, ton moniteur dans cette
merveilleuse colo de Sermizelles, qui aura marqué si fortement nos vies.
Tu étais un gamin remuant, espiègle,
plein de vie et combien attachant.
Je te faisais un bisou dans le lit le
soir avant le dodo. Et tu t’endormais serein.
Et puis nos vies ont continué, sans
jamais être loin l’un de l’autre.
Ton mariage avec Hélène, tes beaux
enfants Antoine et Nicolas.
Comment oublier ces soirées avec les
parents d’Hélène, la famille, les copains, où nous vivions des rêves éveillés.
Ces grandes rencontres à Sermizelles ,
au château, au début des années 80 avec Pahlou et Coq.
Hélène te suivait comme ton ombre,
partageant ton bonheur, puisque tes racines étaient là, dans ce splendide
Morvan.
Et puis, la vie a fait que vous avez
décidé de séparer vos chemins, les enfants grandissant entre vous deux, avec
toujours une grande affection.
Voilà maintenant près de 10 ans que
cette maladie sournoise a décidé de venir habiter en toi.
Tu es parfaitement conscient dès le
départ, des dangers qu’elle peut provoquer.
Tu te bats comme un diable sans jamais
baisser les bras. Tu achètes à prix d’or, des accompagnements pour adoucir un
peu ces chymios si dévastatrices.
Et tu résistes bien, te ressourçant
souvent dans la région de notre enfance.
Te souviens-tu de ce matin, pas si
vieux, où tu m’appelles : « Gégé et Claude que diriez-vous
d’une virée dans le Morvan demain ? » RV 7h30 parking de l’ex
sucrerie…
Et c’est parti…Tu conduits, il fait très
beau. Le Moulin d’argent, Avallon, Vézelay, La Cordelle, repas chez Mamy à
Blannay où, si tu ne termines pas ta copieuse assiette, tu prends une
baffe !!
Et puis le retour , animé de discussions
politiques où nous ne sommes pas toujours d’accord…
Et toutes nos rencontres : 4 jours
à Chatel Censoir tous les deux ans, Repas à Saveteux également tous les deux
ans, la galette, le Beaujolais nouveau…C’est toi qui portais et organisais
notre bonheur, malgré quelquefois une fatigue que tu ne voulais pas laisser
entrevoir.
Et tu as continué à te battre.
Mais le combat devenait inégal.
La sournoise en a décidé autrement.
Alors là, fort d’un réalisme que je
n’oublierai jamais, tu m’as expliqué en septembre dernier, comment ta vie
allait s’arrêter. Ce que tu voulais et ne voulais pas.
Pas de souffrance, pas d’acharnement
thérapeutique.
Qu’après avoir fermé les yeux, tu
voulais encore être utile. D’où cette décision de te confier à l’Ecole de
Chirurgie de Paris, pour que des étudiants comprennent et analysent les dégats causés sur ton corps
par la maladie, et progressent dans leurs recherches.
C’est une décision qui perturbent les
habitudes bien sûr, mais combien généreuse et toute en ton honneur.
Ainsi, en ce moment, tu es toujours
présent, en attente d’études.
Nous pouvons donc par la pensée
communiquer avec toi.
Alors, plein d’amour, plein d’amitié,
nous ne t’oublierons jamais,
10 janvier 2015
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