dimanche 18 janvier 2009

Service militaire !

Le blog est bien calme en ce moment ??

Je vais vous raconter une petite tranche de ma vie ( l'armée) indirectement liée à Sermizelles.

Je viens de connaître mon affectation (1er RIMA) autrement dit la Colo pour le 1er mai 1961. Vous vous rendez compte, le jour de la fête du travail ! A l'époque s'était souvent direction directe l'Algérie. Mon copin Pépette ne me démentira pas...

Quelques jours avant, je rencontre notre ami France, notre pontif sermizellien, à qui je parle de mes "fututures vacances" ! Holla me dit-il, je connais bien, ce sont des cons, mais essaie d'accrocher les "Trans", si ça marche tu peux rester en France plus longtemps, et rencontrer des gas un peu plus évolués...

Je me retrouve à Satory près de Versailles, fais mes 2 mois de titipanpan obligatoires (on appelle ça formation de base !) et demande une formation transmission. Je ne connaissais strictement rien au morse pas plus qu'à la mécanique d'un poste de radio...

Mon test des dit "3 jours" en trans était moyen, et le lieut. me dit : "on va voir".

Me voilà parti pour 4 mois de plus en métropole, bouffant du morse toute la journée, les écouteurs sur les oreilles, et à vitesse progressive. Au bout du parcours je suis dans les 6 premiers, sur une vingataine, et ceux là (les 6) ont droit à faire un stage complémentaire de 2 mois à Frileuse, toujours près de Versailles. Là c'est à nouveau le morse à vitesse élevée, la phonie, etc...Encore 2 mois de gagnés pas loin de chez moi. Merci mon ami France, tes conseils m'ont été d'un gain précieux. Car, bien entendu le départ pour l'Algérie est arrivé (le 15 janvier 62) et ce jusqu'au 31 décembre 62, mais grace à cette spécialité si je peux dire, j'ai eu une vie là-bas, pas toujours rose, mais combien plus agréable que le crapahutage dans les pitons. Je n'ai quasiment plus touché à un fusil, j'avais un pétard comme arme individuelle.

En plus, je crois avoir aimé à échanger dans ce langage bien particulier, connu que des initiés, et qui permettait d'être au courant de presque tout, les instructions pour la compagnie nous arrivant ainsi, avec remise immédiate au pitaine. J'ai reçu personnellement le message du cessez le feu, transmis à tous les régiments, dans la nuit du 15 mars 1962, en "flash urgent secret" pour être effectif le 16 à midi. Ce sont des souvenirs que l'on n'oublie pas...

Voilà, c'était un petit coucou à France, que je n'aurais sans doute pas connu sans nos rencontres à Sermizelles.

La bise à tous,

Gégé

jeudi 1 janvier 2009

JUSTE AVANT CETTE FIN DE 2008

En regardant dans mes archives je viens de retrouver des poemes d'Yvette Dehon
alors nous vous l'offrons .

Crépuscule sur Sermizelles -

La nuit tombe , et je réve
Un dernier rayon glisse sur l'onde
Un à un s'éteingnent tous les bruits
Bientot Sermizelles plongé dans l'ombre
Dormira sous la vaste nuit

La Cure clapotant le long de l'ile
Se fera plus douce jusqu'à l'aurore
Et sa musique plus pure , plus tranquille
Incitera à réver sur ses bords

En bas déja c'est l'obscurité
Tout s'est assombrit dans la campagne
Et pourtant une étrange clarté
Flotte encore au fait de la montagne

Sortant majestueux de l'ombre
Une silhouette ,sur le fond du ciel
Une reine , dominant le monde
La Vierge Marie , solitaire veille

Dans le jour qui maintenant expire
L'Angelus tinte une dernière fois
Et le vent en un dernier soupir
A leur hymne vient meller sa voie

Un murmure et doux , empli l'air
Mes doigts se promenant au hasard
Font monter du coeur de ma guitare
Un chant qui n'est qu'une prière
Y . D
Sermizelles - Juillet 60

Merci Yvette pour tout .

Re Bonne Année , et surtout bonne santé à tous

Marie Jo , Pepette