lundi 29 janvier 2007

GIRART DE ROUSSILLON

Tout commence par un accord solennel de paix conclu entre Charles Martel (d'après la chanson de geste 688-741) et l'Empereur de Constantinople, pour finaliser cet acte, il offre de faire épouser ses filles. Charles devant se marier à l'ainée Berthe et la puinée à Girart. Mais Charles trouvant celle ci nommée Elissent plus belle,il décide de l'épouser,Girart n'a plus qu'à s'incliner. Cet échange parait un peu bizarre,mais ce que roi veut!!! Charles en récompense offre à Girart de l'affranchir des liens de vasselage qui l'inféodaient à Charles. Et, voilà Girart ,époux de Berthe par la volonté du roi. Sous un prétexte fallacieux,Charles va rentrer en guerre contre Girart surtout pour récuperer les terres de celui ci. Par traitrise,Charles prend Roussillon,mais Girart récupère sa province et ne trouvant pas d'accord,ils conviennent d'une bataille à jour fixé,le vaincu doit devenir pélerin outre-mer.

Et,c'est la fameuse bataille de Vaubeton,bien connue des Sermizelliens!!! Lors des premiers échanges en plein orage , les Enseignes des deux camps sont foudroyés, voyant là une intervention divine, les belligérants décident d'une trêve de cinq ans,Girard y met une condition ,l'exil de Thierry De Scanie,meurtrier de son Père et de son Oncle.

Cet épisode de la bataille de Vaubeton sera le point de départ des fouilles du Professeur René Louis,ayant pour résultat la découverte des FONTAINES SALEES.

JACQUES DOZIER

dimanche 28 janvier 2007

Les Talla

Pour les talla et aussi pour les autres peut être, ayons une pensée pour celui qui était , le défenseur et le père de tous les hommes, surtout les plus démunis.

Revenons au blog, effectivement, pour les souvenirs, dés que l'on ouvre le sac, évidemment, ils sortent toujours un peu en vrac.

Personnellement, c'est du côté de la basilique que je me tourne,et vers ses fondateurs qui sont Girart et sa femme Berthe, comme nous le savons. Cette Histoire n'est pas banal, si elle vous intéresse,dites le moi, je vous la raconterai..

dimanche 21 janvier 2007

Les Grottes

















En écrivant la dernière note sur la vie du Père Leleu, je me suis aperçu qu'il était souvent question des grottes de Saint Moré, mais pour ainsi dire en les survolant...!, et sans jeu de mot, sans jamais y pénétrer !

J'ai tenté de les approcher d'un peu plus près grâce à quelques documents que m'a prêtés Pépette. On commence par une carte type " état major " de la région de St. Moré. Je me suis amusé à légender les points les plus remarquables pour nous, ceux qui viennent titiller notre mémoire, et à mettre quelques couleurs pour une meilleure lecture. ( Surtout n'hésitez pas à me signaler la moindre erreur ).

C'est p'tête pas pile-poil pour les emplacements, mais c'est pas loin, croyez un expert, c'est un de nos ex-mono qui me l'a dit : Pépette. Vous n'allez pas remettre en cause une parole de mono..?

( Pensez à cliquer sur les photos pour les agrandir ).












Ensuite, puisqu'il a été plusieurs fois cité, je voudrait évoquer ici le fameux Gouffre des Fées. Il faut reconnaître, que côté spéléo, il était placé en pôle-position. Et bien voici, sur la photo ci-contre, France et Bob (Robert Fougère le mari de Nadine) sortant du gouffre, après une super ballade sous terre. La glaise dont ils sont couvert ... doit rappeler quelques souvenirs à certains, non ? A l'évidence, il ne leur reste plus qu'a piquer une tête dans la Cure.









Enfin je termine cette mini saga des grottes ( il y en aura d'autres ! ), avec une reproduction d'un dessin d'enfant, probablement un de ceux dont le nom figure sur ce dessin. Ils appartenaient à l'équipe des Explorateurs, et ils ont eu la bonne idée de dessiner leurs activités. Et bien, regardez, on y retrouve presque tout Sermizelles : En haut à gauche, les grottes avec à droite un explorateur et sa lampe torche, en bas à gauche, peut-être un lac ou plus simplement la Cure, et puis en bas à droite ... un radeau, confectionné avec les chambres à air que nous allions récupérer au garage de la Patte d' Oie. Et bien centrés, les noms de ces explorateurs.

Qui pourrait expliquer pourquoi " Petit loup " est souligné. Etait-ce un moniteur, un des enfant ? Quoi qu'il en soit, Merci Pépette, d'avoir conservé ces témoignages.

vendredi 19 janvier 2007

Le Père Leleu (suite et fin)

Le père Leleu (1836 / 1913) : " Gardien des grottes de Saint-Moré "

Avant la première guerre mondiale, il était de bon ton, pour qui passait dans la région de St. Moré et l'Avallonnais, de rendre visite au troglodyte de Saint-Moré : Le Père Leleu.

Pierre-François Leleu a passé la fin de son existence à Saint-Moré : Il était âgé de 50 ans lorsqu'il est arrivé dans l'Yonne en 1886. Il faut bien reconnaître qu'avant cette date, on ne connaît de lui que ce qu'il a bien voulu dire. Beaucoup de " blancs " dans son existence qui sont bien difficiles, aujourd'hui à combler. Le personnage ayant beaucoup d'imagination, comment démêler le vrai du faux. Ce que l'on sait avec une quasi certitude, c'est qu'il est né à Paris en 1836. Bref! J'ai déjà évoqué cette partie de sa vie…! Poursuivons donc ! … Il est mort voilà bientôt 95 ans : son souvenir est resté bien vivant. A Saint-Moré bien sûr, mais aussi dans l'Avallonnais et l'Auxerrois.

Il est vrai que ce personnage sortait de l'ordinaire. Pendant 27 ans, il a habité à flanc de falaise dans une grotte accessible au moyen d'une corde à nœuds. Il était devenu une véritable attraction. On venait de loin pour visiter " l'ermite ".
















Pierre-François Leleu n'a pas été le premier à trouver asile dans les grottes dont est truffée la falaise de Saint-Moré : l'homme préhistorique y avait pensé bien avant. Plus récemment, au début du XIXe siècle, un ancien soldat de l'époque napoléonienne, tisserand de profession, vécut quelque temps dans une cavité située de la Côte de Chair (ou Côte de Chaux), à droite de la route nationale, au-dessus de l'actuel Chalet des Routiers. Sa grotte est aujourd'hui connue sous le vocable de " Grotte du Tisserand ", la 1ère, en venant de St. Moré, d'une longue série, bien connue des sermizelliens: le Tisserand, Leleu, Nermont, la chatière, la cuillère, l'entonnoir, (et si l'on passe sur l'autre rive de la Cure) les fées, le cheval, le renard, le mammouth, et on termine par les grottes commerciales d'Arcy,… etc.

- C'était juste un petit aparté... on reprend !

L'exemple de cet ermite a peut-être inspiré le père Leleu.

Sa grotte à lui se trouve sur la gauche des tunnels routier et ferroviaire, toujours en venant de St. Moré.

- Alice-Almira Liézard. Dans ce cadre on ne peut plus romantique, Leleu invite une compagne de rencontre à venir le rejoindre. En 1887, Alice-Almira Liézard quitte Paris pour Saint-Moré. Coment l'as-t'il rencontrée ? Mystère ! Etait-elle avertie de l'originalité du domicile qu'elle allait trouver ? Celle que Pierre-François Leleu surnommait "la bourgeoise" ne survivra que quatre ans à sa nouvelle existence. Très vite, elle tombe malade, et se couche pour ne plus se relever. Un soir, l'abbé Poulaine lui donne l'extrême-onction.

Il raconte : " Par une tempête de neige, je l'administrai à la lueur des torches et au bruit sinistre du vent s'engouffrant dans la caverne. Un grand-duc, chassé par la tourmente, vint, à ce moment, s'abattre au pied de l'humble couche de la mourante ".

Alice-Almira Liézard décède donc le 3 décembre 1891, à l'âge de 48 ans. Pierre-François Leleu aurait, paraît-il, souhaité enterrer la défunte dans sa grotte : les autorités locales l'en empêchent. Il faut donc se résigner à descendre le corps de la grotte pour le transporter au cimetière du village. " Il a fallu glisser l'humble cercueil au flanc de la montagne ; on n'y est parvenu qu'au prix d'infinies précautions et de rudes efforts ", écrivit à l'époque " La Revue de l'Yonne ". Le bruit courru, plus tard, que la corde s'étant rompue, le cercueil dévala la pente, et s'immobilisa, tout disloqué, au bord du chemin qui longe la Cure. Ce qui semble avéré, c'est qu'une fois le fardeau mortuaire parvenu au pied de la falaise, le transport au cimetière se fit à l'aide d'une brouette. Aucun corbillard ni charrette ne fut mis à la disposition du père Leleu. Les habitants du village ignoraient, voire rejetaient cet original qui menait une existence si différente de la leur. Comment auraient-ils pu deviner que, vingt ans plus tard, il serait leur gloire locale ?

Devenu une vraie vedette, l'ermite a vu défiler pendant une vingtaine d'années, dans sa grotte de Saint-Moré, des foules de visiteurs ébahis. Revenon en Décembre 1891 : Pierre-François Leleu a 55 ans, se retrouve seul dans sa grotte de Saint-Moré après le décès de sa compagne, Alice-Almira Liézard. Il n'a plus de travail : la carrière d'ocre où il était employé comme terrassier a cessé son activité. Ses seules ressources sont les travaux de fouilles qu'il exécute pour l'abbé Poulaine ou l'abbé Parat, prêtres et archéologues, qui s'intéressent aux grottes préhistoriques de Saint-Moré. Les perspectives ne sont guère réjouissantes ! Pourtant, en quelques années, le marginal va accéder à un véritable statut de vedette. Une célébrité qui ne sera interrompue qu'en 1913, par sa mort brutale à 77 ans, dans des circonstances qui restent mystérieuses.
















Yeux vifs surmontant une barbe broussailleuse, crâne dégarni et balafré souvent coiffé d'un chapeau, Pierre-François Leleu a été pendant deux décennies une véritable curiosité, que les Parisiens férus d'archéologie venaient visiter au même titre que le camp de Cora ou les grottes d'Arcy. C'est que, à partir d'éléments de bric et de broc, il s'était composé une image bien au point, avec un étonnant sens de ce que l'on n'appelait pas encore le marketing. Assez instruit pour l'époque, le vieil ermite, sous des dehors frustes, ne manquait certes pas de malice. Peut-être aussi que sa promotion a été prise en main par un homme "avisé", réalisant tout le parti qu'il pouvait tirer de ce personnage pittoresque. Le bruit en a couru, aidé en cela par le florissant commerce de cartes postales dont le père Leleu était le héros, et par la vente de sa biographie parue en 1897 et rédigée par un certain Jho Pale (pseudonyme d'un journaliste clamecycois).











Pittoresque, en tout cas, c'était le mot. " J'ai personnellement eu l'occasion de rencontrer Pierre-François Leleu dans la grotte où il s'était installé, avec tout son environnement, notamment des chiens de garde et, dans des bouteilles, des vipères bien vivantes. Ce refuge était une sorte de bric-à-brac où l'on trouvait, mélangés, les éléments de sa subsistance et des objets d'archéologie découverts dans les grottes ", écrivait en 1971 Marcel Gauthier dans " l'Echo d'Auxerre ". Loin de se tenir à l'écart de l'humanité, l'ermite de Saint-Moré ne demandait pas mieux que de faire visiter son repaire. Moyennant finances, bien sûr ! Il n'était pas rare, racontait Mme Mongellaz dans une communication faite en 1965 à la Société d'études d'Avallon, d'entendre un paysan du coin appeler le vieil homme : " Hé, pé Leleu, e yée un parigot que vourot voie tai grotte, esce qu'o peut monter ? " En s'aidant d'une corde à nœuds, le touriste parvenait à prendre pied dans la vaste cavité, au milieu des chiens et des lapins. Le maître de maison faisait les honneurs du vaste domaine qu'il s'était approprié : " Ma maison, mes rochers, mes champs, ma rivière ", aimait-il à dire. Selon les jours et les visiteurs, il jouait un air de vielle, récitait des poèmes de sa composition, racontait des histoires plus ou moins pimentées. Son grand plaisir était d' épater le bourgeois en lui mettant sous le nez des vipères vivantes qu'il conservait et nourrissait dans des bocaux. Le visiteur, s'il avait le cœur bien accroché, pouvait siroter une bière ou une limonade bien fraîche dans des verres sommairement rincés à l'eau de la Cure. L'amateur d'archéologie était même invité à garder un souvenir de cette étonnante balade en acquérant quelques cartes postales ou la biographie de son hôte et pouvait même repartir (toujours moyennant finances) avec des ossements ou des vestiges préhistoriques trouvés dans les grottes alentour. A l'occasion, le père Leleu - qui s'était autoproclamé " gardien des grottes de Saint-Moré " se faisait guide dans les cavités de la Côte de Chair. Dans la grotte voisine de la sienne, au bout d'un couloir d'une centaine de mètres, il montrait une sépulture préhistorique qu'il prétendait avoir découverte lui-même. Fut ' il un pilleur de cavernes ou précieux auxiliaire de la science ? L'abbé Poulaine, en tout cas, appréciait fort sa collaboration : " Parmi la faune redoutable de ces époques lointaines, dont les restes ont été exhumés par le vieux troglodyte, il faut citer le mammouth, l'ours des cavernes, la hyène, le rhinocéros. De nombreuses sépultures préhistoriques, des vases en terre, en verre, des objets en bronze, des lances gallo-romaines, etc, lui doivent d'avoir revu le jour ". N'empêche que, très vraisemblablement, une partie des découvertes qui ont ainsi revu le jour ont été échangées contre espèces sonnantes et trébuchantes.
















A 77 ans sonnés, le vieux troglodyte semblait se porter comme un charme lorsque survint sa mort brutale, dont les circonstances n'ont jamais été véritablement éclaircies. " La revue de l'Yonne " du 30 janvier 1913 raconte : " Lundi matin, vers 7 heures et demie, M. Momon, épicier à Arcy-sur-Cure, arriva au faîte du cordillon. Il fut salué par les aboiements furieux des quatre chiens du père Leleu et, contrairement à son habitude, le vieillard ne vint point à sa rencontre. Avançant de quelques mètres, il aperçut le père Leleu qui gisait allongé sur le sol humide, les bras crispés, la tête en sang. Fidèle entre les fidèles, la chienne favorite du vieillard, Lisette, était accroupie sur les jambes de son maître. M. Momon n'eut point de peine à se rendre compte que le père Leleu était mort ". Le corps présentait, paraît-il, un trou derrière la tête, ainsi que des blessures profondes aux genoux et aux jambes.

Le parquet d'Avallon fut avisé. Une autopsie fut pratiquée. Gendarmes et justice conclurent à une mort accidentelle : s'approchant au bord de sa terrasse pour satisfaire un besoin naturel, le vieil homme avait pu être pris d'un malaise et tomber dans le vide, se blessant grièvement. Thèse développée en janvier 1913 par " Le Journal de Clamecy " : sans doute assommé par sa chute terrible, le père Leleu n'étant cependant pas mort, serait parvenu à remonter dans sa grotte avant de tomber, épuisé, et de succomber. Selon les conclusions du médecin légiste, la mort survint par une congestion cérébrale causée par le froid.

A côté de cette version officielle, la thèse du meurtre courut aussitôt. Aurait-on tué le père Leleu pour le voler ? Selon certains, le vieil homme était riche. Mais deux montres et une somme d'argent, placées en évidence, n'avaient pas été touchées. A moins qu'il ne s'agisse d'une vengeance ? Un couple de lutteurs forains fut, un temps, inquiété : venus se produire à l'occasion des fêtes du quartier Saint-Gervais, à Auxerre, l'homme et la femme avaient paraît-il fait ripaille avec le père Leleu, le jour même du drame. Cette hypothèse n'eut pas de suite. Depuis, la piste du crime garde ses partisans. Une cinquantaine d'années après les faits, un habitant de Saint-Moré alors âgé de 96 ans déclara avoir vu, le 30 janvier 1913, le cadavre de Pierre-François Leleu dans le bas du sentier.

Mais dans ce cas, qui aurait remonté le corps dans la grotte ? Et pourquoi ?


mercredi 17 janvier 2007

Coucou, nous revoilà

....Pour souhaiter une bonne année à tous

Le blog commence à s'étoffer avec les souvenirs, les récits, les séries de photos anciennes ou récentes. Merci à tous; en particulier à Jean-Michel à qui nous devons ce blog, pour son apport et sa documentation précise. J'ai apprécié l'histoire réelle du Père Leleu, dont la légende a nourri nos imaginations, et la découverte de ce magnifique "Album avalonnais".

Par les rencontres en Mayenne, à Sermizelles, et maintenant sur le blog, j'ai pris conscience un peu plus de l'impact de Sermizelles sur beaucoup d'anciens colons ou moniteurs. A des degrés divers, bien sûr. Pour certains il reste seulement, mais c'est déjà beaucoup, les souvenirs de belles vacances. S'y ajoutent quelques habitudes acquises, le goût de l'effort physique, de la découverte, du plaisir de chanter ensemble; un certain rapport avec la nature, les autres, la vie...et soi-même. Et bien d'autres choses sans doute.

L'attachement le plus fort se manifeste, et c'est bien normal, dans la catégorie des "colons-devenus-moniteurs". Ils ont vécu Sermizelles dans un continuité, de l'enfance à l'âge adulte et ont à leur tour fait oeuvre d'éducateurs et de transmetteurs. Ce sont eux, je pense, qui ont inventé le terme "Sermizellien", qui m'a interloqué au début; ça sonnait un peu comme une tribu.

Mon rapport à Sermizelles est différent. J'ai déboulé à la colo comme moniteur en 49. C'était, je crois la deuxième édition, avec Tantelle comme directrice et une équipe de moniteurs dont bien peu se connaissaient. C'était l'époque du voyage en chemin de fer (avec changement à La RRRoche-Migenne), de la cuisine dans la tour, avant l'apparition du premier canoé sur la Cure.

J'avais déja été moniteur dans une autre colo, mais j'ai senti tout de suite qu'avec Tantelle, ce serait autre chose. Commençait une aventure riche et passionnante, exigeante aussi. Elle a pris pris bientôt toute sa dimension avec Pah-Lou.

Pour différent, l'attachement n'en est pas moins réel et fort. Comme l'ont été pour Mimi et moi les amititiés durables avec Tantelle, Pah-Lou, Coquelicot et d'autres, amitiés poursuivies au delà de Sermizelles et sur d'autres terrains; les rencontres occasionnelles avec quelques anciens, les liens fidèlement maintenus (n'est-ce pas Pépette). Je n'insiste pas sur les raisons très personnelles que nous avons, Mimi et moi, de ne pas oublier Sermizelles.

Malgré tout, la roue a tourné. Nous n'avons d'ailleurs pas connu les colos d'après 57, pour cause de mariage, enfants, vie professionnelle, éloignement.

En fait, chacun d'entre nous a vécu Sermizelles en son temps, à sa façon et en a gardé quelques traces dans sa vie. De cette diversité émerge quelque chose de commun que nous avons plaisir à partager aujourd'hui. Être "Sermizelliens", c'est peut-être simplement cela.

jeudi 11 janvier 2007

Marie-Thérèse (Cocotte) Dart














Bonjour, c'est Jean-Michel. Après avoir (re)pris contact avec Marie-thérèse, ainsi que je le raconte sur une précédente note, nous avons evidemment échangé nos adresses mail, et voici ce que Marie-Thérèse m'envoie. Il m'a semblé opportun de le mettre sur le blog, d'autant que son courrier est adressé à tous.

Coucou les copains!!!

C'est une nouvelle ancienne qui vous rejoint. Jean-michel a eu une très bonne idée de me contacter,cela a été une grande surprise.

Bravo!!! Pour cette mise en place de ce moyen d'information

Je suis nulle en frappe et informatique mais pour les copains je ferai beaucoup d'efforts. C'est Marie-Thérèse Dart qui est aux commandes. Je me suis régalée à lire tous les souvenirs et anecdotes qui nous rappellent les bons moments .

Je suis à la retraite de la fonction publique depuis 2 ans et je réside en vendée à l'aiguillon sur mer . Il existe dans notre coin des plages au calme sans transistores et téléphones portables.

Je reviens au blog :après avoir parcouru les différents sujets j'ai fait défiler les photos.
J'ai beaucoup de difficultés à vous reconnaitre. Je serai très contente de pouvoir faire partie de la prochaine réunion des anciens.

En attendant un prochain contact , je vous envoie une photo récente de ma bobine que vous aurez certainement du mal à reconnaitre

A bientôt

Marie-Thérèse Dart / Allou

Ps: Je vous rappelle qu'en cliquant sur la photo vous pouvez l'agrandir. JM.

mardi 9 janvier 2007

Vallée des sarcophages

Merci Jean-Mi pour ta recherche de qualité et cette belle documentation photographique Je me pose la question suivante: est-ce que la vallée des sarcophages était un spot de campement pour les colons au même titre que les grottes d' Arcy ect... ? Il me semble que nous parlions dans l'enceinte de la colonie de cet endroit mais je n'ai pas de souvenir de camp organisé. Pour ma part, je n'ai découvert cette vallée que beaucoup plus tard (vers 30 ans) notamment lors d'un bivouac avec des amis dans la grotte du père Leleu avec un ancien colon Alain Cantin. Merci d'éclairer mon propos?

Roger, l'ayack fouineur

Suite de la vallée des sarcophages

Merci, Jean-Mi pour ta recherche très éclairée et fort bien documentée. Est-ce que des campements de colons se déroulaient sur ce spot près des grottes interdites pendant nos années de colo? Je n'ai pas de souvenir précis, il me semble cependant que le nom de la vallée des sarcophages était évoqué dans l'enceinte de la colonie au même titre que les fontaines salées etc... J'ai véritablement découvert ce site beaucoup plus tard lors d'un bivouac dans la grotte du père Leleu avec des amis et notamment un ancien de la colonie: Alain Cantin. J'aimerai que quelqu'un m'éclaire sur mon interrogation de camp?

Roger, l'ayack fouineur

Vallée des Sarcophages et Fontaine sacrée

A l'attention de mon copain Roger - l'Ayack fouineur - qui me demande dans un mail ce que l'on sait sur la " vallée des sarcophages " et " la fontaine sacrée ", et, cela va sans dire, de tout le clan des sermizelliens

Loin d'être historien spécialiste de l'Avalonnais, je suis entré en communication avec les anciens tailleurs de pierres, non pas en faisant tourner les tables, mais grâce à l'internet, et à la gentillesse de Jean-Marie Simoes et de la richesse documentaire de son site : http://www.albums.avallon.net (voir aussi les liens privilégiés colonne de gauche)

Voici en guise d'amuse gueule, ce que j'ai pu commencer à décrypter.








Il y avait dans cette région de la côte de Chair à Saint-Moré (voir photos prises face à la Cure - à gauche Est vers St. Moré, à droite Ouest vers Leuleu et le tunnel), une pierre à la fois facile à travailler et suffisament dure.

Il y eu donc un site, semble t'il, important d'extraction de blocs et de taille de sarcophages.











On peut imaginer un super marché de la dernière demeure, mais rien ne permet de faire le lien avec les sarcophages de Quarré les Tombes. Pour ce bloc (à droite) l'histoire ne dit pas si le client final s'est ravisé, ou si l'entreprise s'est délocalisée...!











Voici quelques photos de ce site exceptionnel d'extraction de blocs de pierre.











Quant à la Fontaine que nous appelions "sacrée" et qui l'a peut-être bien été, voici ce qu'il en reste. Elle aussi comme le site d'extraction, se trouve, si l'on reprend la photo de la Côte de Chair côté Ouest .... ça va ... vous suivez ...? , se trouve tout au fond, là où la Cure, après être passée en bas de chez Leuleu, tourne à droite pour s'en aller derrière la colline. Ce que l'on voit sur le sol de la fontaine et qui, en temps normal doit être dans l'eau, est un sarcophage.

S'agissant des sarcophages de Quarré les Tombes, qui ont tous été retrouvés vides, on se perd en conjectures. Les uns pensent qu'il s'agissait de pièces non encore utilisées et prêtes à l'emploi, les autres émettent l'hypothèse que la pierre très acide qui prévaut dans la région aurait accélérée la décomposition des os.

Vézelay - La cordelle

Bravo Gégé ! C'est vrai que ce que nous ont insufflé Coq et Pahlou est resté indélébile. Tu as parfaitement décrit cette sensation de plénitude qui t'a enveloppée sitôt passé le porche de La Madeleine.

J'ai également, à maintes reprises ressenti cette sérénité, ce besoin de se poser quelques instants dans ce lieux hautement chargé d' Histoire (la grande) et d' Histoires (les nôtres). Les visites ô combien documentées et imagées sous la houlette de Pahlou. Ses cours d'architecture romane, son p'tit truc à lui pour nous faire comprendre l'art roman dans toute sa splendeur, et le tiers-point en particulier...!

















Qui d'entre nous se souvient d'un camp à la Cordelle.? Tout en calme, dans le propre ( n'étions-nous pas les enfants les plus propres du monde ...? ), la méditation peut-être... et le respect de l'environnement. Il faut rendre hommage à l'équipe des monos qui nous a donné ce sens civique vis à vis de ce qui nous entoure, de l'autre, de la nature et finalement, de ce patrimoine qui nous a été légué et que nous avons le devoir de préserver, aujourd'hui encore plus qu'hier.

J'évoquais plus haut un camp que ma mémoire d'enfant a retenu, au pied de la basilique, à la Cordelle. Il y avait là plusieurs équipes – 2 ou 3 - des grands et grandes et des grands-moyens dont j'étais. J'y pense d'autant plus que parmi les grandes était Marie-Thérèse Dart – Cocotte – dont je viens de mettre les coordonnées dans la liste des amis après avoir passé un p'tit moment au téléphone avec elle, à parler de ce blog, de Sermizelles…! J'ai inscrit également Christian Demoncheaux que j'ai rencontré ce matin.


samedi 6 janvier 2007

Vézelay

Dans notre mois de colo, il y avait un rythme de camps : la pampa, un camp en canoë, un camp près des grottes d'Arcy, et Vézelay. Je ne crois pas que l'on puisse découvrir un tel site (sa basilique, son histoire, St Père et son environnement) mieux que ce que Palhou et Coq et les frères bien sûr, nous ont apporté. Sur plusieurs années, nous en apprenions un peu plus chaque fois, et la magie s'accentuait, nous enveloppant d'un frisson particulier.

Je ne me sens pas "comme catho dans l'âme", mais toutes les fois où je suis retourné à Vézelay, avec Pépette comme ado, avec Claude mon épouse plus tard, j'ai ressenti cette même sensation de chaleur, de bonheur.

J'ai visité d'autres lieux religieux mythiques, comme Notre Dame à Paris, Reims, Strasbourg, en admirant toutes les beautés architecturales et autres, mais je n'ai jamais senti ce souffle spécifique que je rencontre sur la colline éternelle.

Je persiste et signe, que ce n'est pas le hazard, mais bien la manière avec laquelle nos pionniers ont su nous la faire découvrir. Alors que nos tentes étaient plantées en contrebas des ramparts, le camp était toujours de bonne tenue, sans que l'on fasse les cons, comme nous le faisions dans d'autres occasions. Cela aussi est significatif.

Comme j'aimerais avoir le sentiment de Jacques Dozier sur cette version, lui qui a une sensibilité au-dessus de la moyenne...

La bise à tous,

Gégé

Pépette, souvenirs;

Salut à tous, par l'intermédiaire de Gégé, nous vous souhaitons une très bonne année, surtout une bonne forme dans tous les domaines.

Dans tous nos souvenirs il faut faire un choix ??? Alors...

Le Moulin d'Argent. Ancien moulin sur le Cousin après Givry (peut-être sans nom..) Un jour d'été, une équipe de Petits ou Petits Moyens accompagnée de Chataigne, la soeur de Geneviève Taine, va faire un pique-nique. En regardant les reflets du soleil à travers les feuilles des arbres sur l'eau courante, les enfants disent :" c'est comme de l'argent c'est le Moulin d'Argent ! " Quel beau nom !

Si vous avez encore la patience, je continue.

Baignade - Pont de Blanay - Baignade. Comme souvent l'après-midi nous avions l'habitude de nous tremper le cul dans " l' ieau ." Alors... sic...

Palhou à quelques gamins sur le parrapet de la baignade : "c'est loin le pont de Blanay ?"

Jean-Claude : " non à la nage c'est possible "

Palhou : " pas cap ? "

Jean-Claude : " oui cap "

Jean-Claude part, et juste à ce moment Palhou lui crie " reviens, reviens ". ( Il n'est pas facile en maillot de bain dans cette Cure, qui n'a jamais été très chaude de nager longtemps, et il se pose des questions...?)

Jusqu'à la fin du déversoir c'est facile. Après nous l'escortons en canoë. Le courant est de plus en plus fort, Jean-Claude fatigue, mais continue. Il passe la pile du pont. La descente est plus facile. Transi, son arrivée à la baignade est applaudie par tous les enfants présents et les quelques personnes qui étaient là.

Retour à la colo. Veillée sur le thème :"savoir nager." Jean-Claude est le seul à avoir réalisé cet exploit. Bravo.

Salut, à bientôt peut-être, si je ne suis pas trop barbifiant ?

Marie Jo - Pépette. Vézelay, Jacques à toi...

lundi 1 janvier 2007

Bonne et heureuse année 2007

Du bonheur, de la joie, de la santé, des € ....!!!

pour vous et pour tous ceux qui vous sont chers.


Bonne et heureuse année 2007