Il y a quelques jours, Jean-Claude et moi sommes allés passer quelques heures sur « nos terres » en pays Vézelien !
A Sermizelles nous avons passé un moment fort agréable avec Marie-Madeleine Droin, adjointe au maire et « historienne » de la commune.
Elle nous appris la reprise du moulin-scierie par un des employés pour cause de départ en retraite de l'actuel propriétaire. Le problème est que pour se développer, l’entreprise doit pouvoir recevoir et expédier des chargements de bois tels, que l’utilisation de gros camions devient incontournable. Or ces engins ne peuvent, ni d’un côté ni de l’autre accéder à l’usine.
Il va donc certainement devoir se délocaliser…. à suivre !
A Saint-père, nous avons bavardé un moment avec Philippe Tollard, le responsable archéologique des fontaines salées (notre guide en 2011), qui a évoqué avec nous les aménagements dont le site va bénéficier : Construction d’un bâtiment d’accueil en remplacement de la cabane actuelle, modification du parking …
Et en traversant le village, avant de monter à Vézelay, nous avons eu une pensée pour l’ancien sabotier « le Père Doré », dont l’échoppe est fermée depuis plusieurs années. Et bien figurez-vous que je lis ce matin, dans les colonnes du « Fil de l’Yonne », sous le titre : « renaissance de la saboterie », que, sous l’impulsion du maire de la commune, le sabotier de Goulloux vient de reprendre la saboterie de Saint-Père. Déjà, nous dit-on, « des copeaux de bois jonchent le sol autours des vieilles machines, des sabots sèchent en ligne sur les étagères, et partout flotte la douce odeur du bois ».
A Vézelay des fouilles archéologiques sont en cours , sur le côté droit de la Basilique, sous le parking. Elles dureront jusqu’au 7 juillet 2012. Des fondations ont été trouvées, qui dévoilent peu à peu l’ancien cloître de la basilique.
De belles trouvailles y ont été faites.
Inutile de préciser que le repas du midi fut pris à l’auberge de la Cure , à Blannay !
Bises à toutes et à tous.
JM.
Merci Jean Mi de nous donner des nouvelles de "nos terres". Effectivement que des camions chargés de grumes de bois ne peuvent pas atteindre la scirie. Ce serait quand même dommage que ce brave repreneur soit contraint de se délocaliser. nous allons pouvoir rechanter la chanson des sabots à St Père...
RépondreSupprimerBises à tous,
Gégé