dimanche 15 avril 2007

A propos du WE à Sermizelles

Un article du blog s'est fait l'écho, il y a quelques semaines (voir le 18/02/2007 – Retrouvailles à Sermizelles), que " notre " colo ayant été vendue, le propriétaire, M. Mazeron a transformé le château en gîte.

Soucieux de respecter les normes de sécurité qui lui sont imposées par "les Gîtes de France", ce dernier nous oblige à une limitation " draconienne " du nombre de couchages mais également du nombre de participants aux repas.

Nous devons le rencontrer prochainement les 7 et 8 mai. Un des objectifs de cette visite est d'essayer d'adoucir ces contraintes. Mais d'ores et déjà, force est de reconnaître que les derniers entretiens téléphoniques ne sont guère porteurs d'optimisme.

Il est maintenant évident que nous ne pourrons pas recevoir toutes celles et tous ceux désirant participer à ces retrouvailles à Sermizelles.

Soyez assurés que c'est totalement indépendant de notre volonté, et que nous en sommes autant désolés que vous en serez déçus.

L'obligation qui nous est faite, nous amène à privilégier les anciens, surtout celles et ceux qui ont connu la période Pahlou et Coquelicot. Est-il besoin de rappeler, que c’est en l’honneur de Coquelicot, que ces rencontres ont été remises sur pieds en 2006.

Nous retiendrons donc:

critère 1 : Les anciens monos et colons des années 1945 à 1961.

critère 2 : Celles et ceux qui seront présents les 4 jours (pour raisons de couchages).

Nous allons faire notre possible pour que dans les années à venir, des rencontres soient organisées, peut-être différemment. ( nous sommes ouverts à toutes suggestions ).

Des travaux actuellement en cours dans la " gare de l'est " permettront, dès l'an prochain, de recevoir une quinzaine de personnes supplémentaires.

Sachez que ce n'est pas de gaieté de cœur que nous répercutons ces décisions qui nous sont imposées. Notre souhait de rassembler le plus grand nombre ne sera pas exhaussé cette année.

Gageons que ce n'est que partie remise…!

Pour terminer sur 2 ou 3 notes + gaies :

ð Le déjeuner-rencontre du 13 mai sera (c'est promis) le 1er d'une longue série. Nous allons nous efforcer de trouver une salle sur Coulommiers ( y'en a des qui connaissent … ? ), et nous pourrons ainsi alterner nos rencontres départementales sachant que l'âme de Sermizelles à le pouvoir de se transporter là ou bivouaque la Tribu... ! (L'Ayack poète)

ð Le blog est là, pour resserrer les liens, contacter l'une ou l'autre grâce à la liste des amis, donner des nouvelles, raconter … une anecdote, un souvenir…! Nous sommes plusieurs à écrire et publier, mais la porte est grande ouverte. Avis aux amateurs ! Chacune et chacun d'entre vous peut devenir auteur, il suffit de le demander !

ð Enfin, vous avez peut-être noté la mise place d'un module de dialogue direct, un "chat" pour employer la terminologie consacrée. Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de le tester (faute de partenaire), mais j'espère que ça ne saurait tarder … A bientôt sur le blog, et en direct !!


jeudi 12 avril 2007

Questions avec et sans réponses

Tenter de préciser ses souvenirs, 58 ans après, n'est pas chose facile.

J'ai fait mes débuts à Sermizelles, moniteur, en 1949, sous la direction de Tantel. C'était, nous dit Jean-Michel, l'année où celle-ci est arrivée comme directrice.

Et avant? Il y a d'abord eu Pierre Gaud, dont Jean-Michel nous a rappelé le souvenir. Mais en quelle année la colo a-t-elle été ouverte?

Lorsque je suis arrivé, comme stagiaire, à la ferme de la sucrerie (la Croix-de-Six), en 47, j'ai beaucoup entendu parler de Pierre Gaud, récemment décédé, mais à une date que je n'ai pas retenue.

S'il est avéré que Tantel est arrivée seulement en 49, ce serait donc au moins deux ans après la disparition de Pierre Gaud. Qui a dirigé Sermizelles dans l'intervalle? Je ne me souviens pas avoir entendu parler de quelqu'un d'autre. A moins que je ne trompe au sujet du décès de Pierre Gaud.

Ces questions sans réponse en appellent une plus générale : existe-t-il quelque part des archives de la colonie? Est-il possible de les consulter? Il y a là un chantier intéressant, pour recontituer l'histoire de Sermizelles sur de données objectives. Qui voudra s'y atteler?

Pour en revenir à la colo de mes débuts sermizelliens, en 49, je me souviens de la composotion de l'équipe, autour de Tantel :

-Jean-Pierre Stoekel, moniteur-chef. Il avait été embauché au service administratif de la sucrerie avec en plus comme mission de reprendre le travail éducatif de Pierre Gaud. Il logeait pour celà au "chateau". Nous nous rencontrions souvent.

-Geneviève Taisne (recrutement UFCV Paris)

-Marie-Annick Thiébaut (idem)

-Serge Hordeaux (recrutement sucrerie). Nous faisions équipe pour nous occuper des deux groupes de "moyens". Une équipe pas triste du tout, si mes souvenirs sont bons.

-Un couple elle infirmière-économe, lui, professeur de musique de son état, recruté pour faire chanter. Rien à voir avec Pah-Lou, ni pour le charisme, ni pour la méthode plutôt tristounette. Mais l'idée de faire de Sermizelles une colo chantante était déjà présente chez Tantel.

Comme existaient déjà les germes qui n'attendaient que l'arrivée de Pah-Lou pour éclore : les barrages et les moulins sur la Cure, l'idée d'André Pajot de prêter le vieux canoé, genre péniche, dont il se servait pour la chasse aux canards et qu'aucun d'entre nous ne savait encore utiliser comme outil d'initiation sportive ; la découverte de Vézelay, l'exploration de la pampa derrière la tour Malakoff, les ateliers de création libre, le parfum d'aventure dans la nature propre à Sermizelles, les histoires à la veillée. Tantel stimulait, encourageait les initiatives et nous formait à ce qui était pour elle l'essentiel : l'écoute des enfants, l'investissement personnel à leur service. Bien sûr, nous en étions encore aux grandes promenades rituelles avec goûter à la confiture et notre connaissance des grottes d'Arcy se limitait à la visite touristique. Mais il y avait déjà les ingrédients pour le Sermizelles du futur. Tantel préparait l'arrivée de Pah-Lou.

dimanche 1 avril 2007

La tribu s'agrandit ...!

Nous sommes aujourd'hui plus de 50 sur la liste des "amis". Pas mal, surtout lorsque l'on sait que sur la liste de départ ne figurait qu'une petite vingtaine de noms...!

Vous avez certainement remarqué ( je connais votre perspicacité), l'arrivée récente de :

Nelly Paindavoine et Francis Recordon - et plus récemment encore : Françoise et Alain Desmet, et quelques jours plus tard : Astrid Breysach.

Ils sont joignables, leurs coordonnées sont en ligne.