Il y a quelques jours, dans un e-mail, Roger me raconte qu’il est occupé à ranger des vieux papiers, et que par hasard il est tombé sur cette photo qui, me disait-il, devrait probablement me rappeler quelques souvenirs…. !
Et comment ! Je ne crois pas me tromper en disant qu’elle date de 1962.
Lui et moi, atteints par la limite d’âge (au-delà de 14 ans … plus de colo), nous avons décidé de passer quelques temps à Sermizelles, plus précisément au terrain de camping qui était, à l’époque, de l’autre côté du pont (en venant du village) sur la gauche en bord de Cure.
Cette année là nous avons découvert une certaine forme d’indépendance, sans parents, sans monos, avec un petit pécule à gérer, la popote à préparer …
Cette année là, avec un groupe de copains de Sermizelles nous allions chasser les vipères qui étaient en nombre sous les écorces des vieux troncs rangés contre le mur de la colo juste avant le pont. Et c’est ainsi que notre carte de menu, en plus des traditionnelles boites de raviolis, s’est enrichie d’une fricassée de vipère.
En 1963 et 1964 je réintègre le Foyer Pierre Gault en qualité d’aide moniteur.
Bizarrement, il y a quelques jours je me suis également astreint à mettre un peu d’ordre dans quelques vieux classeurs. J’y ai retrouvée ce qui est sans aucun doute ma 1ère fiche de paie ( jettez un oeil au salaire : 248,20 Fr., soit en euros 37,84 € ). Elle date du mois d’Août 1966, ma seconde et dernière année comme mono, puisqu’en Janvier 1967, l’état français me faisait cadeau d’un billet SNCF, pour rejoindre le 8ème régiment de Transmissions à Nice, avant de m’offrir, 4 mois plus tard de découvrir l’ouest algérien, l’Oranais, la rade de Mers el Kébir, connue pour avoir été le théâtre d’un triste épisode de la seconde guerre mondiale dont la date anniversaire est aujourd’hui, le 3 juillet.
Pour faire bref : nous sommes en juillet 1940.
La France a perdu la guerre ; un armistice a été signé avec l'Allemagne nazie. Les Allemands ont tenté une conciliation avec les Anglais qui a échoué. Hitler décide alors que « Londres comme Carthage sera détruite ». Se préparant à cet affrontement, le gouvernement anglais redoute que la flotte française ne change de mains malgré des garanties de Paris. La décision est prise de détruire l’escadre française qui stationne en Algérie, abritée mais prise au piège dans la rade de Mers El-Kébir.
A cette heure ci, ma décision à moi est d'aller dîner !
Bises à toutes et tous.
Comme vous je suis allé à SERMIZELLES camper au terrain proche de la colo, en 1965 et 1966 ou peut être en 1964 et 1965 quelques jours (7) et ensuite direction le Lac des Settons.ceci avec mon frère Serge et deux copains. Tu vois Jean Mi comme les évenements sont similaires, également en Mobylette comme vous, la seule différence c'est que nous n'avons jamais goûté à la fricassée de vipère !
RépondreSupprimerEn ce qui concerne ton bulletin de paie sache que moi-même j'avais le même salaire environ 300 francs lorsque je travaillais en 1963 chez le concessionnaire PEUGEOT (RIESTER) que ROGER connait. Encore de la similitude ! A bientôt et salut à tous
Rédigé par: Richard DONY