vendredi 2 avril 2010

Objets volants identifiés à la colonie...

Il y avait une activité pratiquée par quelques-uns, il s’agissait de construire et de faire voler des cerfs-volants. Le montage se réalisait dans la tour carrée, il me semble ou peut être dans le pigeonnier? Nous prenions des tiges droites à la fois flexibles et minces et du papier crépon. Le losange était souvent la forme requise et peut-être aussi plus facile à réaliser. Une tige de bois sur une autre tige de bois plus petite que la précédente, nouées par le milieu et ensuite garnissage avec le papier crépon de couleur. l’empennage réalisé était arrimé à une queue de 1 mètre de long avec quelques papillons en crépon pour équilibrer l’ensemble. Armés d’un dévidoir de 100 m de fil robuste et avec quelques copains nous nous retrouvions dans le champ, coté droit, par rapport à la tour carrée et au pigeonnier. Les vaches du fermier voyant cette troupe de jeunes, couraient au plus loin de nous. Les premiers essais étaient souvent infructueux, malgré la course d’élan tonique. La synchronisation entre le coureur qui devait donner une certaine vitesse à l’objet volant identifié et le coureur tenant le cerf-volant, n’était pas parfaite. Un élément que nous ne soupçonnions pas entachait nos exploits, il s’agissait de bouses de vaches. Elles rendaient la tache plus difficile. Ils fallaient louvoyer entre elles lors de la course de décollage. Rappelons que pour ce genre d’engin volant la course d’élan devait être parfaitement linéaire et face au vent. Je crois me rappeler que les basquettes des coureurs terminaient souvent dans ces fameuses bouses de vaches dans le meilleur des cas sinon des chutes plus remarquables pouvaient survenir dans ce pré!
Après quelques essais, quelques arabesques dans le ciel, quelques clameurs de réussites, impitoyablement notre rêve volant finissait sa course sur le sol. Nous rentrions alors avec nos cerfs-volants cassés en parlant de modifications à apporter et de nos nouveaux essais pour le lendemain.
Bises à tous, bonne Pâques.
Roger

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire