est en effet un nom qui, chez les ancien(ne)s de notre colo, évoque quelques souvenirs. Combien d'entre-nous ont appris à nager dans ses eaux ? Mais la connaissons-nous vraiment ?
C'est une rivière bourguignonne qui prend sa source à Gien-sur-Cure (Nièvre), en amont du réservoir des Settons, à
Avis à celles et ceux qui voudraient aller jusqu’à la source de la cure :
une fois enjambé le barbelé qui longe la route on arrive dans une zone inondée, mais recouverte de végétaux qui masquent l’eau… Il faut juste le savoir, et ne pas y aller en petite chaussures … comme moi !
Tout au long de son parcours elle garde un cap nord-nord-ouest. Son eau est claire, le courant rapide et son fond caillouteux.
Le bassin versant de la Cure est principalement situé dans le département de l'Yonne, une partie se trouvant en Saône-et-Loire et une autre dans la Nièvre.
L’essentiel de son parcours, de sa source jusqu'à l'aval de Vézelay, se déroule au sein du parc naturel régional du Morvan. Elle se jette dans l'Yonne à Cravant.
Ses principaux affluents :
· Le Chalaux (rive gauche) qui alimente les barrages de Chaumeçon et du Crescent, avant de se jeter dans la Cure à l’entrée de Chastellux sur Cure (ça se prononce : « chat’lu ». Il prend naissance sur la commune de Planchez, à douze kilomètres au nord-est de Château-Chinon. Il se jette dans la Cure à Saint-Germain-des-Champs, dans le département de l’Yonne, au niveau du Crescent.
· Le Cousin qui arrive sur sa rive droite à Blannay après avoir traversé entre autres, Méluzien et Avallon.
· Le Vau de Bouche (rive droite). La petite vallée dans laquelle il serpente, située au nord-est de Voutenay, renferme seize cavités aujourd'hui explorées, que le spéléo-club de Chablis a su mettre en valeur lors d'une belle expo photos à Voutenay.
Voilà pour la présentation « académique » de la demoiselle.
Revenons 2 minutes sur le lac des Settons :
Ce sont principalement les eaux de la Cure qui alimentent ce réservoir. S’y jettent également deux autres petits cours d’eau : Le Lyonnet et le Piscuit.
Contrairement à Pannecière (alimenté par les eaux de l’Yonne) qui fut construit dans le but de fournir de l’électricité, le réservoir des Settons, avec une profondeur d’environ
Le Gouloux
Situé sur la commune de Gouloux à
L’eau tombe dans une faille qui a crée le surplomb, se terminant par une cascade de
Pour arriver au Saut de Gouloux, le chemin est bordé d'anciens murets de pierres plates moussues, de feuillus et de conifères ce qui donne à cet endroit un caractère sauvage et très authentique. A côté de la cascade on peut encore voir les restes de 2 moulins, l'un à farine et l'autre à huile, ainsi que l'emplacement d'un ancien port de flottage.
Sur son trajet de
Bravo et merci Jean Michel pour ces précieuses explications sur la Cure. Tu as du salement fouillé pour obtenir de telles précisions.
RépondreSupprimerCette rivière restera toujours attachée à notre mémoire. Pour ma part je suis aussi de ceux qui ont appris à nager dans ses eaux ! Et les nombreuses descentes, du pont au lavoir, en rabottant qqfois les genoux sur les pierres, sont des souvenirs mémorables !
Bises à tous,
Gégé
Rédigé par: Gérard Grattepain