dimanche 25 février 2007

Quelques souvenirs du Père Louis,

Je voudrais parler d'un homme qui prenait un soin extrême avec l'ensemble de la colonie, il s'agit du Père Louis. Notre Père Louis souvent le premier levé avec sa vaillante équipe pour préparer le petit déjeuner, veillant tardivement pour assister à la réunion des moniteurs et de l'encadrement. Toujours d'humeur égale, portant une attention particulière aux enfants, je sais que souvent, il disait aux gens des cuisines "les Enfants ont faim, il faut que tout soit prêt pour les accueillir" il ne rigolait pas concernant notre bien être! Pour lui les enfants étaient une priorité et ils ne devaient manquer de rien.

Après le bain du matin dans la Cure et quelques plats au départ du lavoir, dans cette eau vivifiante pour nous nettoyer, il était agréable de rejoindre le réfectoire pour déjeuner et là les tartines de pain coupées, beurrées, trônaient sur les plats et le chocolat chaud remplissait par son odeur ce lieu de bonheur, cette chaleur et cet accueil nous le devions au Père Louis et son équipe!

Le midi, nous avions de grandes variétés d' hors d'oeuvres avec pour ma préférence les carottes râpées qui avaient un goût exquis, un goût unique de vacances et d'insouciance. J'ai encore à la bouche les délicieux poissons panés que l'on nous servait avec du riz et autres accompagnements. Tout était remarquable de fraîcheur et fort appétissant, je me souviens de cette boisson à base de jus de pommes servit dans des brocs en inox et de cette eau fortement permanganatée qui elle ne faisait pas l'unanimité parmi nous.

Jean-Mi avait évoqué les anniversaires avec les gateaux roulés du Père Louis dans le blog, je dois dire que je ne me trouvais jamais à la table du récipiendaire à qui l'on fêtait l'anniversaire mais l'émotion était grande dans le réfectoire lors du passage du gâteau avec les bougies allumées et nous entonnions alors tous ensemble à l'unisson quelques chansons pour l' heureux élu. Autre attention,lors du goûter, je n'avais pas une attirance pour le chocolat noir à cuire contrairement à Isabelle. Le Père Louis me donnait en catimini un morceau de Port Salut ou de Bonbel suivant arrivage pour accompagner mon pain et le goûter prenait alors une autre dimension, je pense que je n'étais pas le seul à bénéficier de ce régime de faveur. Voila, au travers de ces quelques lignes, je voulais porter un témoignage sur notre Père Louis qui par son travail et sa gentillesse apportait cette grande sérénité et cette joie à des enfants heureux et comblés.

Roger , l'ayack gourmand.

2 commentaires:

  1. alors toi le petit gaté, tu nous en racontes de belles avec ton goûter spécial "Père lOUIS", c'était du favoritisme !!! mais non je sais bien qu'il était très chouette et cela ne m'étonne pas que tu ai eu ce genre de faveur, et puis, "moi je m'en fous" , j'adorais le chocolat même noir NA!!! et ça perdure mais c'est si bon....

    Rédigé par: geneviève dozier

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  2. Merci et bravo Roger pour cette pensée pour le Père Louis. Je crois que cet homme a marqué toutes les générations de gamins et monos qui sont venus à la colo. Par sa gentillesse, sa disponibilité malgré un énorme boulot, je ne l'ai jamais entendu râler après un gamin, et pourtant ce que nous pouvions l'embêter avec nos petits caprices. Et les frites !! souvenez-vous les kilos de frites que nous dévorions en un tour de main ! Et il en fallait des patates à éplucher...Oui le Père Louis est partie intégrante de Sermizelle, nous ne pourrons jamais l'oublier.
    Gégé

    Rédigé par: Gégé

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