Cela n'a rien à voir avec la " der " mais il représente après ...........et cela 54 ans plus tard les memes problèmes de certains qui " en sont revenus "
Voila
" Dans le couloir du métro .
Aveugle ! ..
Défiguré ! ..
Une jambe coupée .
Et si jeune pourtant !! ............
Vingt ans , vingt et un ans ,
Et meme les , les avait-il ?...
Son visage était si jovial
Ce n'était pas un mendiant
Dérrière l'accordéon qui pleurait ,
S'efforcant d'etre souriant
C'etait tout son coeur qui saignait
Une pancarte à son coté
Une seule phase y est tracée
" Soldat en Algérie "
Rien de plus y ait écri !! ...
Et la foule est passée ;
Rapide , pressée ,
N'osant pas le regarder ,
Elle ne s'est pas arretèe ..
Et comme la foule
Je suis passée
En silence , sans m'arréter
Et la bas ! ... au bout du quai
Quand la rame est arrivée
J'entendais encore , l'accordéon qui pleurait
Yvette - Paris Mai 1960
voila que ce jour je voulais dire .
Salut à toutes et à tous et surtout à bientot sur notre " Blog"
Marie Jo Pepette
Aie...Aie...,t'y vas pas avec le dos de la cuilliere,!
RépondreSupprimerRédigé par: Gilles Girard
Mon Cher Pépette,
RépondreSupprimerMerci pour ce poème d'Yvette qui évoque la détresse humaine et l'ignorance de la foule vis à vis de cet ancien soldat d'Algérie dans le métro. Je crois malheureusement me reconnaître dans cette foule passive et pressée!
Il faudra que je me souvienne de ce poème et que je regarde l'autre avec plus d' humanité et de compassion.
Merci Pépette d'avoir pris le temps de mettre un mot.
Roger l'ayack
Rédigé par: rbsermizelles