Je souhaitais lancer une réflexion sur le thème de : l’ élitisme
Y aurait-il eu, à votre avis, de l' élitisme dans notre colo .
Celles et eux qui souhaitent s’exprimer sur ce sujet, peuvent lire ma note en cliquant : ici et y répondre ... en postant des commentaires ! C'est le but du jeu !
Ce serait bien d'avoir, sur ce thème, les avis d'ancien(ne)s. Je pense notamment à Yvette, Mickey, P'tit Claude, Michel K., Jean et Mimi ... et tous les autres. La tribune est ouverte !
A très vite de vous lire !
Bises à toutes et tous.
JM.
Je souhaitais sur un commentaire rédigé un peu vite, celui de Jean-Michel m'y encourage. Non, je ne pense pas que la forme d'élitisme pratiquée à Sermizelles puisse être consiréré comme une tare. Il est possible qu'elle ait eu ses déviations et ses excès, mais le positif l'emporte nettement. En plus, et c'est là ce que je voulais ajouter, je pense que dans la masse des colons de Sermizelles, chacun a pu prendre sa part, à des degrés divers. Avoir chanté à la veillée sous la direction de Pah-Lou, même anonymement, même faux, doit laisser des traces durables; ceci n'est qu'un exemple.
RépondreSupprimerSermizelles était une entreprise humaine, avec ses lumières et ses ombres.
Rédigé par: jean Lille
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fait que ce thème de réflexion soit mis en avant et qu’il suscite des réflexions, qu’il ait de l’écho … certes, faible pour le moment !
RépondreSupprimerPour rebondir en 2 mots sur ton commentaire Jean : effectivement l’élitisme de groupe existe, mais ne crois-tu pas que nous nous écartons un peu …
Sauf erreur de ma part, je ne suis pas psy, j’ai plutôt tendance à penser que cette forme d’élitisme serait positive, entraînante, motivante ! ( Attention : je reste dans le cadre d’une collectivité de vacances pour enfants et ados. Je n’aborderai pas ici, la mise en application de ce « système » dans un environnement politique et/ou culturel. Mais ça pourra faire l’objet d’un autre débat. )
Il me semble que dire aux jeunes d’une équipe « on est les meilleurs … on va gagner ! » est motivant pour l’ensemble groupe. Personne ne se sent exclut dans une telle démarche.
C’est ce que martèlent tous les jours les entraineurs de foot, de natation, ou de lancer de noyaux de cerises … à leurs équipes !!
Dire aux enfants d’une colo qu’ils sont « les plus propres du monde … », n’a pas à mes yeux, me semble t’il, une connotation négative. Je dirais même : au contraire !
L’élitisme dont il est question, celui qui tend à fabriquer « une élite » en extirpant du groupe tel ou telle gamin(e) au motif qu’il est « dans les clous », dans les standards imaginés par un ou des responsable , me paraît plus négatif pour tout le monde (sauf peut-être pour l’égo de l’initiateur (trice) ), car mettant, de facto, sur la touche le restant du groupe.
J’ai en mémoire un garçon de Coulommiers (colon), à qui on demandait de faire des démonstrations de canoë devant les autres groupés au bord de la Cure.
Pourquoi ? Sa position dans le bateau était-elle meilleure ?
C’est ça faire de l’élitisme, et c’est d’ailleurs l’essentiel de ta réflexion, Jean, tout comme celle de Gérard. La mienne va dans ce sens, vous l’aurez deviné. Et encore, cet exemple, n’était’ il, peut-être, que la partie visible de l’iceberg ?
Mais tout ça ne remet pas en cause, les moments de bonheur que nous avons tous connus dans cette colo … bizarre dis-tu ?.
On ne va pas « cracher » dans la soupe ! à cette époque nous étions tous heureux de partir à Sermizelles, de retrouver les copains et copines de Montereau ou Coulommiers lorsque les cars faisaient jonction un peu après Pont s/ Yonne.
Ce n’est que l’âge adulte qui nous a amené à réfléchir sur ce sujet et sur d’autres ! Mais en aucune façon pour jeter l’opprobre sur ces années. Loin de là ! Sinon, et là je rejoints Christian, pourquoi aurions tant de plaisir à nous retrouver (même à une vingtaine) 50 ou 60 ans après ?
JM.
Rédigé par: Jean-Michel Marchon
Ce qui me paraît intéressant, c'est que ce thème apparaisse et trouve de l'écho. Oui, je pense qu'à Sermizelles tout le monde n'était pas traité sur le même pied, c'est-à-dire n'avait pas les mêmes chances d'être choisi ("élu") pour faire les choses les plus intéressantes. Il y avait effectivement un profil-type pour faire partie de ce groupe, que je n'ai pas envie d'analyser,vous le faites très bien. Il est certain aussi que pour beaucoup Sermizelles a été une colo parmi d'autres, avec son originalité, mais sans grande implication de leur part dans le "système sermizellien", avec ses codes, ses valeurs. Certains aussi apprenaient à nager (au sens figuré) dans ce système de façon à vivre cette colo bizarre avec le minimum de soucis. Ceci est vrai aussi pour des moniteurs. Cela ne doit pas être pris comme un échec.
RépondreSupprimerCette tendance à se centrer sur un petit groupe celui qui répond le mieux à ce qu'on attend, est bien connue de tous les animateurs de groupes d'enfants ou d'ados. Est-ce que nous avons su nous en défendre?
A Sermizelles, il y avait ce don particulier de Pah-Lou pour détecter les possibilités des enfants (ou des moniteurs) et les exploiter.
Je voudrais aborder un autre volet, celui de l'élitisme de groupe. Illustré par le fameux cri:"Nous, on est pas comme y en a des". C'est stimulant et valorisant pour le groupe, mais il y toujours un risque de se prendre trop au sérieux et de glisser vers le mépris. Il y certainement là-dedans une petite odeur de scoutisme, dont Pah-Lou et d'autres comme moi avaient été marqués. Quand j'en étais, on parlait encore des VP, les "visages pâles".
Voilà. Ce n'est pas un traité sur le sujet, mais seulement quelques réflexions spontanées que j'arrête, car Mimi s'est mise à table et s'impatiente.
Amitiés à tous;
Jean LILLE
Rédigé par: jean Lille
Cet élitisme?
RépondreSupprimerIl y a sur ce sujet beaucoup de choses à dire?
Est ce le fait que certaines personnes ( je reste dans le domaine de la colo) puissent apporter à d'autres leurs connaissances des lieux, des activités, de tout ce qui peut faire vivre une communauté ?
Pour un gamin, rester un peu à l'écart est une situation difficile, et il est vrai que certaines et surtout certains en ont ressenti de l'amertume. Mais il faut dire que chaque fois qu'un colon faisait un « exploit » OUI CELA EN ETAIT UN ! A chaque fois qu’un colon traversait la Cure à la baignade (aller et retour) son prénom était dit le soir avant le diner ou à la veillée.
Alors peut-être que cet élitisme a permit une certaine émulation ?
A vous de dire ce que vous pensez de ces propos, mais nous pouvons poursuivre dans d'autres domaines cette discussion, le débat est ouvert.
Salut, à vos claviers, sans retenue
Marie Jo,Pepette
Rédigé par: Christian Dondellinger
En parallelle de Elitisme, je mettrai Profil...Tout le monde n'était pas traité de la même façon à Sermizelles, c'est une évidence...Si tu n'avais pas le Profil Palhou, tu étais aimé, mais pas au-dessus du panier ! volontaire, même un peu casse cou, sportif, participatif, milieu familial un peu défavorisé et en plus si tu chantais juste, tu avais des chances de remporter la timbale ! Il y avait tout ce qui concernait la totalité de la colo. Les jeux, les veillées, et à côté oui il y avait l'élite, on ne peut le nier,et seule cette élite pouvait approcher Dieu le père à tout moment !! Ce qui n'empèchait pas des engueulades,mais ça repartait toujours parce que tu étais le petit protégé...(Je prends le masculin, mais cela est valable tout autant pour les filles.)Sur toutes les années Pahlou, combien d'enfants sont passés à la colo , à raison de 80 env. par mois et ce, sur 2 mois chaque année ? Combien en reste-t-il avec la fougue que nous avons ? Le débat est vaste...Certains sont certainement restés au bord du chemin, en silence...C'est vrai que chaque exploit de la journée était conté à la veillée. Mais correspondait souvent au profil que j'indique plus haut. Alors ??
RépondreSupprimerMoi aussi j'aimerais le point de vue des monos de notre génération lorsque nous étions colons.
Bisous
Gégé
Rédigé par: Gégé