mardi 7 avril 2009

Un camp en août 55 ... (suite).

Jeudi

Jeudi matin nous avons continué à installer le camp (table, garde-manger, four). L’après-midi nous avons marché pour l’expédition au « Ru des Vaux ». Nous avons marché dans l’eau pendant 3h30. Par endroit l’eau était profonde et il y avait beaucoup de roseaux. Nous avons trouvés des …… (illisible) et des têtards. Dans de nombreux endroits il y avait des dalles et au bout de 2 à 3 km nous nous sommes arrêtés et nous avons montés sur la berge pour se reposer et nous sommes repartis 500m plus loin il y avait la route nationale. Le ru passe sous cette route par un déversoir et nous avons continué dans les champs avec les bœufs blancs et arrivé au « Tuilerie haute ». La journée commençait à s’achever et le temps se couvrait nous avons pris le chemin du retour. Pendant que nous marchions le temps menaçait, mais l’orage n’a pas éclaté. Nous sommes rentrés au camp sans encombres. Nous étions éreintés par cette marche. Nous avons mangé puis nous avons fait une petite veillée. La nuit s’est passée sans encombre et sans orage.

La première réflexion qui m'est venue en transcrivant ces lignes, a été :

Quelle chance avons-nous eue de vivre cette colo ... à cette époque !


En écrivant " cette colo », je pense évidemment à Pahlou et toute son équipe des monos. Malheureusement, force est de reconnaître que peu d’enfants, aujourd’hui peuvent espérer connaître un tel environnement. Et oui ! L’union européenne (qui a souvent bon dos !), les énarques et autres bien pensants sont passés par là, et ont depuis de nombreuses années enseigné l’art de « l’ouverture de parapluie ».

Ainsi, pour accompagner et diriger des enfants dans les grottes, il conviendrait que notre ami Pépette soit dûment muni de son diplôme de spéléo, que France ait fait un stage diplômant lui permettant d’encadrer des séances de danses folkloriques !

Ainsi va la vie ! … pas toujours dans bon sens !

Pour l’expédition dans la vallée du Cousin… suite au prochain numéro !

Bises à toutes et tous.

JM

1 commentaire:

  1. Nous etions la realisation de l'ideal de l'avant guerre, c'etait chouette et c'est vrais on a eus de la chance, le probleme pour moi c'est de repondre a la question: .".et tu en as fait quoi?" En fait suis alles a Sermizelles et je n'en suis jamais revenus, c'est la faute a Semizelles.
    J'espere que les enfants aujourdhui ont des experiences adaptees a leur monde, en tout cas je dis merci aux monos et organisateurs, meme si tous mes problemes remontent a Sermizelles.
    Tu veus dire que Pepette n'etais pas diplome de speleologie? et le canoe?? Le probleme pour moi ,c'est que le monde d'aujourdhui c'est nous qui l'avons fait.

    Rédigé par: Gilles

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