Réflexions suite à la note intitulée « Quant Pépette dit qu’il va bien … ». Je suis d’accord pour dire que « tout va bien » quant « tout va bien » ! Ca c’est une évidence ! Mais quant ça va mal, il faut le dire, appeler un médecin, et se faire soigner ! Ce n’est pas une petite étape, c’est un grand pas qu’il faut faire ! Dire que tout va bien quant on souffre, me semble un poil décalé ! Qui que l’on soit, qu’elle que soit l’aura que l’on a au-dessus de la tête, dire que l’on souffre ne casse en rien l’image que l’on véhicule auprès des amis.
Par ailleurs :
S’il vous plait, arrêtons les phrases creuses qui ne veulent rien dire du genre : « on livre des batailles contre … », « Il s’est battu (ou il se bat) contre la maladie ! ». STOP !
On se bat contre rien ! Surtout pas contre le cancer, dont les cellules anarchiques se multiplient « à l’insu de notre plein gré » ! Dans presque tous les cas on subit, et, au mieux, quant on veut être véritablement acteur de sa maladie (comme je l’ai fait), on essaie de sauver sa peau !!! Effectivement … il faut avoir vécu de tels moments pour le comprendre … Mais de grâce, arrêtons de faire de cette maladie un ennemi que l’on combat. La seule chose qu’il faut absolument combattre, c’est ou ce sont, les effets secondaires de la chimio, si chimio il y a. Et pour ça, je ne peux que faire de la pub pour les médecines naturelles.
On ne dira jamais assez que le moral ET le mental sont indispensables pour seconder les produits, chimiques ou naturels, qui sont à l’œuvre dans l’organisme !
Pour terminer, je ne peux pas être d’accord lorsqu'est évoqué l’importance (je crois rêver !) qu’il y a à ce que le jardin soit toujours beau, ou que la maison soit toujours accueillante !!! Elle est fermée sa maison !
Très sincèrement, ne croyez-vous pas qu’ il y a des choses plus importantes que ça à envisager ?? Voilà !
Bises à toutes et à tous.
Par ailleurs :
S’il vous plait, arrêtons les phrases creuses qui ne veulent rien dire du genre : « on livre des batailles contre … », « Il s’est battu (ou il se bat) contre la maladie ! ». STOP !
On se bat contre rien ! Surtout pas contre le cancer, dont les cellules anarchiques se multiplient « à l’insu de notre plein gré » ! Dans presque tous les cas on subit, et, au mieux, quant on veut être véritablement acteur de sa maladie (comme je l’ai fait), on essaie de sauver sa peau !!! Effectivement … il faut avoir vécu de tels moments pour le comprendre … Mais de grâce, arrêtons de faire de cette maladie un ennemi que l’on combat. La seule chose qu’il faut absolument combattre, c’est ou ce sont, les effets secondaires de la chimio, si chimio il y a. Et pour ça, je ne peux que faire de la pub pour les médecines naturelles.
On ne dira jamais assez que le moral ET le mental sont indispensables pour seconder les produits, chimiques ou naturels, qui sont à l’œuvre dans l’organisme !
Pour terminer, je ne peux pas être d’accord lorsqu'est évoqué l’importance (je crois rêver !) qu’il y a à ce que le jardin soit toujours beau, ou que la maison soit toujours accueillante !!! Elle est fermée sa maison !
Très sincèrement, ne croyez-vous pas qu’ il y a des choses plus importantes que ça à envisager ?? Voilà !
Bises à toutes et à tous.
JM.
Bravo jean Mi pour ton réalisme. Pour le moment, je ne pense pas être touché par cette saloperie de cancer ??? Mais ? Je crois qu'on ne peut pas biaiser avec cette maladie. Dire que tout va bien lorsque l'on souffre, est une utopie, et trompeur pour les autres. Souhaitons que ce protocole qu' y démarre pour Pépette, lui permettre de voir un bout du tunnel, et qu'il retrouve une mobilité acceptable.
RépondreSupprimerGros bisous à tous,
Gégé
Bonjour Jean-Michel,
RépondreSupprimerComme je te l'ai dit hier soir au téléphone après la lecture de ton message sur le blog, je demeure persuadé qu'on "se bat contre une maladie". Ce qui ne veut pas dire, hélas, qu'on finit toujours par gagner … Mais en se battant, on gagne des étapes. Je t'ai cité hier plein d'exemples, mais j'ai oublié de t'en citer un qui me touche de très près.
Quand Danielle a été opérée pour la première fois (ouverture, puis re-fermeture après le constat d'un "cancer très évolué"), je l'ai retrouvée en état de "soumission" à la maladie et tout le monde pensait qu'elle ne sortirait même pas de sa chambre de clinique. Elle était suffisamment futée pour voir qu'il n'y avait aucune différence avant/après et elle avait compris que c'était grave. Elle se laissait aller, soumise à la maladie, comme tu dis : aucune nourriture, très peu de boisson, poids descendant et faiblesse de plus en plus prononcée. Et puis on lui a annoncé qu'un petit neveu de 1 mois allait passer la voir et "elle a décidé de le voir" ! En 3 jours, elle pouvait s'asseoir et même se lever, puis elle a pu rentrer à la maison … !
C'est l'exacte démonstration du processus de survie : une raison de se battre.
L'objectif n'est pas de vaincre la maladie (qu'elle pressentait sans doute), mais de gagner une étape : sortir de clinique.
Il y a eu ensuite d'autres étapes, d'autres challenges : en particulier les chimios.
Dans le cas des cancers, il y a l'étape de "rémission" (comme tu le sais, très variable..) et c'est seulement après, qu'on peut parler de guérison.
Chez l'adulte, on en guérit tout de même 1 sur deux et chez l'enfant 3 sur 4 (professeur Henri JOYEUX, cancérologue)
Tu me disais aussi "bien connaître le cancer", surtout grâce à Internet. Certes, cela nous donne beaucoup d'infos, mais les médecins eux-mêmes sont modestes face à la médecine et au cancer en particulier. Ils tentent tel, puis un autre puis et… Ils sont loin de comprendre …
En 99, j'ai un ami, jeune résident à Johannesburg qui était souvent fatigué : on lui a diagnostiqué une leucémie d'une forme complexe mais hélas foudroyante. On lui donnait 3 mois à vivre (diagnostic et pronostic confirmés à Villejuif). Oui, mais il avait un enfant de 1 an et il voulait absolument s'en occuper. L'année dernière il est parti 3 mois au Mexique avec son fils pour apprendre l'Espagnol. Certes, il doit se modérer, mais il est là, ce qui n'est explicable médicalement.
Encore une chose …
Dans le petit mot précédent de "Quand Pépette dit …", j'ai oublié de dire que ce qui soutient Pépette, c'est tous les amis qui l'accompagnent. J'ai cité Marie-Jo (dont Pépette est indissociable, puisqu'il signe lui-même "Pépette et Marie-Jo"), mais j'aurais du citer aussi Jean-Michel qui est presque toujours du voyage et le soutient du mieux possible.
Comme habituellement, Maryse découvrira ce mot en le lisant sur le blog.
Amitiés à tous et surtout bon courage à Pépette
Jean-Marie