C'est difficile Pépette de définir la veillée. Ce n'est pas une veillée, mais l'improvisation totale (du moins en apparence) de la soirée par un Pahlou magicien et une Coq chef de choeur ! Et tout cela en fonction du groupe. Rappelez-vous 1955 et cette année chants exceptionnels. Des voix extraordinaires, où tout le village venait sur le perron, écouter sans un bruit, ému jusqu'aux larmes, de voir sortir de ces gamins des sons aussi mélodieux.
D'autres années, ce furent les histoires plus à l'honneur. Mais le chant a toujours eu sa place dans la veillée. Des choeurs, des solos (n'est-ce pas Cocotte ?) étaient là pour le plaisir.
Je le répète encore : personne ne faisait le"con" ! C'est toute cette magie que l'on ne peut raconter. Il se passait bien qqchose puisque ça fonctionnait à merveille avec des tranches d'âge très différentes...
Et quand, à la fin des fins, ne restaient que les plus grands, nous sortions dans le parc avec Palhou pour examiner le ciel et les étoiles...Le Nord, la Grande Ourse qui nous conduisait à la Petite Ourse et alors la miraculeuse étoile polaire...Souvent la bise pour se dire au revoir et regagner les chambres, sans bruit, avec les étoiles...Je vous le dis, ça ne peut se raconter, juste le faire revivre à toutes celles et tous ceux qui l'on vécu comme moi.
Assez bavardé, c'est la veillée, vous allez vous endormir !!
Bises à tous,
Gégé
Mon Cher Gégé,
RépondreSupprimerConcernant les veillées, nous avions également un autre endroit qui était lui aussi magique, c’était la terrasse du château juste au-dessus du réfectoire surtout quand nous entonnions le Oh, nuit ! avec comme voix de tête Marie-thé (Cocotte). Le moment, devenait émouvant surtout à l’extérieur avec comme toit les étoiles et constellations. Avant d’aller dormir nous scrutions également les étoiles, il me semble que Pah-Lou nous disait que la grande Ourse était appelée par les Chinois la casserole au manche cassé. Je crois me souvenir de cette anecdote qui me trotte dans la tête.
Merci pour ce papier magnifique, je crois que Pépette à quelques réponses.
Bonne nuit à tous… Passe la dormette, passe vers chez nous…pour endormir Pépette………..
Roger l’ayack,
Rédigé par: rbsermizelles
C'est vrai que le chant choral (le vrai, le beau), celui qu'on interprète à plusieurs voix, avait une place particulière à la colo. Pahlou n'a t'il pas été Petit chanteur à la croix de bois ?
RépondreSupprimerMais à côté de ça, il y avait les chants plus décontracts (beaucoup figurent dans la liste), La diligence, J'ai perdu le Do, etc…, ceux destinés à honorer quelqu'un : Kousk, par exemple ou encore le chant des soldats de Garibaldi dont nous avions fait le titre avec la 1ère phrase : "E le stellete che noi portiamo" que nous prononcions phonétiquement, ce qui donnait : " et laisse tes liné … ", l'un pour Henriette l'économe qui devait épouser Marcel Larvor, un breton, l'autre pour les voisins italiens de la colo qui furent tellement émus qu'ils laissèrent couler quelques larmes … Il y avait également dans le répertoire, les grands classiques, ceux que tout colon digne de ce nom se devait de connaître ; Cro magnon, La dormette, La Bergère, Vieux Jo, … etc. Certains ont, pour moi, une place à part, soit par la mélodie, soit par les paroles … soit par les 2 : Oh! Nuit, Les Crapauds, Le P'tit Quinquin, etc…!
Mais Gérard a raison. La veillée s'improvise plus qu'elle ne se prépare ! Pahlou voyait rapidement si son auditoire allait être réceptif ou non à ce qu'il voulait lui faire faire. Et ça ne marchait pas à tous les coups … alors il fallait passer à autre chose ! On évoquait alors les activités à venir : un camp pour les uns, un grand jeu pour d'autres …
Rédigé par: Jean-Michel Marchon