samedi 13 novembre 2010

Le mot du Naturo.

Je profite d’un moment de calme sur le blog, pour y publier le 1er épisode d’une petite étude sur : le stress.
Le stress : comment ça marche ?
La biologie du stress

1 - Le stress (en anglais : « contrainte »), ou syndrome général d'adaptation.
C’est le moyen qu’utilise un organisme à sang chaud (pas la sécu…), pour répondre à de fortes contraintes de son environnement. Dans le langage courant, on parle de stress positif (eustress en anglais) ou négatif (dystress).
Bon ! Quant on a dit ça, on n’a pas dit grand’chose !
Reprenons depuis le début : Il y a des millions d’années, l’arrière arrière-grand-mère de Cromagnon, Lucy et ses copains (c’était au temps de la préhistoire … !), ont dû faire face à des situations super stressantes, et quelques fois (souvent), se battre contre leur environnement (nature, animaux sauvages). A chaque fois, leur cerveau les a mis en situation de stress : analyser, réagir vite, et s’adapter.
Ainsi donc, le stress, nécessaire et salutaire, nous permet de faire face et d’ajuster notre comportement vis-à-vis d’innombrables demandes de l'existence, sachant que la réaction à ces sollicitations diffère :
· d'une personne à l'autre.
· d'un moment à un autre chez la même personne.

Lorsque nous percevons quelque chose de stressant (par ex.) :
· Il fait trop chaud ou trop froid
· Une voiture manque de nous écraser
· Un voisin, fana de Hard-Rock, veut vous en faire profiter à 1 heure du mat’.
· Une automobile vous refuse la priorité
· Une réaction affective intense …. (Pbs famille, couple, travail, santé), etc,
cela provoque chez nous une réaction en chaîne qui commence dans le cerveau, et aboutit à la production d’hormones du stress : l’adrénaline et le cortisol (ce dernier étant une hormone secrétée à partir du cholestérol, par la partie externe de la glande surrénale). Le cortisol active alors deux zones du cerveau : le cortex cérébral pour qu'il réagisse au stimulus stressant en préparant : la fuite, l’attaque ou l’immobilisation..., et l'hippocampe, qui va apaiser la réaction.
Vous noterez qu’il y a toujours dans l’organisme deux « forces » qui s’opposent et tendent vers le maintien de l’équilibre du milieu intérieur : l’ homéostasie.
C’est le cas du système parasympathique (ou système vagal) qui a tendance à freiner (vous voyez ce que peut-être un malaise vagal ?), et de son opposé, le système sympathique ou orthosympathique, qui fait un peu office d’accélérateur !
Envoie les ch’vos Marcel …ça va chauffer !

Suite au prochain épisode.
Bises à toutes et à tous.
JM.

2 commentaires:

  1. Super Jean Mi.tes analyses sur le stress. C'est vrai que l'on entend parler de bon et de mauvais stress. Pour moi qui suis tj un peu sous pression, j'ai du mal à distinguer l'un de l'autre !! En tout cas, merci beaucoup, et nous attendons la suite de ce cours magistral...
    Bises à tous,
    Gégé

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  2. Merci Jean Mi de cet exposé. Tu aurai pu faire un doctorat de médécine, mais je pense que tu te serai heurté à tes pères qui ne voient que par les médicaments fabriqués par les grands de l'industrie pharmaceutique. lorsque j'entend parlé un médecin je ne l'ai jamais vu critiquer un collègue (pardon confrère)même si celui ci est à coté de la plaque.Encore merci et à bientôt de te lire

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