....Pour souhaiter une bonne année à tous
Le blog commence à s'étoffer avec les souvenirs, les récits, les séries de photos anciennes ou récentes. Merci à tous; en particulier à Jean-Michel à qui nous devons ce blog, pour son apport et sa documentation précise. J'ai apprécié l'histoire réelle du Père Leleu, dont la légende a nourri nos imaginations, et la découverte de ce magnifique "Album avalonnais".
Par les rencontres en Mayenne, à Sermizelles, et maintenant sur le blog, j'ai pris conscience un peu plus de l'impact de Sermizelles sur beaucoup d'anciens colons ou moniteurs. A des degrés divers, bien sûr. Pour certains il reste seulement, mais c'est déjà beaucoup, les souvenirs de belles vacances. S'y ajoutent quelques habitudes acquises, le goût de l'effort physique, de la découverte, du plaisir de chanter ensemble; un certain rapport avec la nature, les autres, la vie...et soi-même. Et bien d'autres choses sans doute.
L'attachement le plus fort se manifeste, et c'est bien normal, dans la catégorie des "colons-devenus-moniteurs". Ils ont vécu Sermizelles dans un continuité, de l'enfance à l'âge adulte et ont à leur tour fait oeuvre d'éducateurs et de transmetteurs. Ce sont eux, je pense, qui ont inventé le terme "Sermizellien", qui m'a interloqué au début; ça sonnait un peu comme une tribu.
Mon rapport à Sermizelles est différent. J'ai déboulé à la colo comme moniteur en 49. C'était, je crois la deuxième édition, avec Tantelle comme directrice et une équipe de moniteurs dont bien peu se connaissaient. C'était l'époque du voyage en chemin de fer (avec changement à La RRRoche-Migenne), de la cuisine dans la tour, avant l'apparition du premier canoé sur la Cure.
J'avais déja été moniteur dans une autre colo, mais j'ai senti tout de suite qu'avec Tantelle, ce serait autre chose. Commençait une aventure riche et passionnante, exigeante aussi. Elle a pris pris bientôt toute sa dimension avec Pah-Lou.
Pour différent, l'attachement n'en est pas moins réel et fort. Comme l'ont été pour Mimi et moi les amititiés durables avec Tantelle, Pah-Lou, Coquelicot et d'autres, amitiés poursuivies au delà de Sermizelles et sur d'autres terrains; les rencontres occasionnelles avec quelques anciens, les liens fidèlement maintenus (n'est-ce pas Pépette). Je n'insiste pas sur les raisons très personnelles que nous avons, Mimi et moi, de ne pas oublier Sermizelles.
Malgré tout, la roue a tourné. Nous n'avons d'ailleurs pas connu les colos d'après 57, pour cause de mariage, enfants, vie professionnelle, éloignement.
En fait, chacun d'entre nous a vécu Sermizelles en son temps, à sa façon et en a gardé quelques traces dans sa vie. De cette diversité émerge quelque chose de commun que nous avons plaisir à partager aujourd'hui. Être "Sermizelliens", c'est peut-être simplement cela.
Ca fait plaisir de vous lire, de lire vos souvenirs de cette époque que beaucoup, comme moi, n'ont pas connus! Je suis arrivé à la colo en 1953. Je suis en train de regrouper des infos sur Tantel (Elia Perrroy). Je souhaite pouvoir raconter un peu sa vie. Coq m'a donné sa dernière adresse connue, une maison de retraire à Gentilly.
RépondreSupprimerComme vous j'ai eu le plaisir de connaitre Sermizelles comme colon, comme aide-mono et moniteur. La différence avec vous, Oh! grands anciens! fut le changement de directeur. J'ai été colon avec Pahlou, Coq et Vous, mais aide-mono et mono avec Marcel Larvor et Jean-Claude Marchon, mon cousin.
Celle qui allait devenir la femme de Ten-tan (Marcel Larvor) a été économe avec Pahlou, et c'est en son honneur que nous avons appris le chant breton "Kousk".
Mes amitiés à vous, Mimi et Jean.
Rédigé par: Jean-Michel Marchon
Merci Jean et Mimi pour cette belle page "semizellienne". Etre colon puis mono, connaître Pahlou sous les deux aspects (et ils étaient très différents) nous a sans doute marqué un peu comme les buffles d'un troupe, d'une même tribu !!
RépondreSupprimerAvec le plaisir de vous revoir,
Gégé
Rédigé par: Gégé