vendredi 15 décembre 2006

Le camp de la Pampa (1954)

Encore un souvenir de colon sur un camp merveilleux, la cabane des maquisards. Je remercie Pépette de m'avoir rafraichi un peu la mémoire par de bonnes précisions. J'en parle pour prouver encore combien Palhou et les siens étaient d'avant garde.

Nous étions 6 dans cette pampa en totale auto-gestion ! Pépette, Gilbert, Jacques, Alain, Jean-Jacques, et le Gégé. Nous étions arrivés là avec notre petit barda pour qq jours, par un temps superbe, sans mono, Palhou assurant le soir, une surveillance discrète. Il m'avait confié les finances...Il m'avait remis de l'argent pour que nous fassions les courses à Girolles, et que nous assurions notre intendance. C'est ainsi que nous avons connu les pâtes au chocolat, le riz un peu trop cuit, le beef un peu cramé...mais une totale liberté, une entente terrible, à 13 ans seulement !!

Voyez la responsabilité et la confiance qui nous étaient faites, et que nous n'avons jamais trahies. Imaginez celà aujourd'hui ? Strictement impossible. Les responsables se retrouveraient en garde à vue !

Ce sont je crois ces expériences qui ont tant marqué notre mémoire et sans doute aussi notre vie d'adulte.

PS: je ne voudrais pas mobiliser le blog pour mes souvenirs, et j'encourage les amies et amis à se coller au clavier !

2 commentaires:

  1. Tu as peut-être raison jean Michel sur le nom de la cabane. Pépette m'a confirmé celui-là, peut-être l'appeliez-vous différemment. C'était dans la pampa juste au-dessus de Girolles.

    Rédigé par: Gégé

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  2. Eh oui, comme le dit si bien Gégé, c'était tout ça Sermizelles. En 1954, ma seconde année de colo, j'avais 7 ans. Mais je me souviens aussi de camps en presque totale liberté: j'ai souvenir d'un camp à Dommecy sur le vault, dans un cadre splendide dominant le village, le lait frais le matin à la ferme, et surtout cette veillée autours d'un feu à laquelle nous avions convié les habitants. Certains sont venus, ont participé avec nous aux jeux que nous avions organisés, et sont rentrés chez eux avec ce souvenir...! Et puis un autre camp à Chaumeçon, non pas sur l'ile en ce qui me concerne, mais sur la rive... je crois que c'est là que j'ai appris à manger des racines de fougères...
    Mais dis moi Gégé, ce que tu appelles la cabane des maquisards, ce ne serait pas la cabane de l'axe Nord-Sud, où nous avons couché Roger et moi et le restant de l'équipe. C'est là que pendant la nuit des sangliers ont traversé le chemin sur le bord duquel nous tentions de dormir.
    Je pourrai évoquer également la cabane à Gaby, et d'autres encore....
    On y reviendra. peut-être fera t'on un article sur les camps !
    En tous les cas, merci à Gérard d'avoir remonté quelques souvenirs à la surface..

    Rédigé par: Jean-Michel Marchon

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