jeudi 24 janvier 2008

Une grande Dame

Merci Jacques d’avoir mis un mot pour prévenir les internautes Sermizelliens de la disparition de Tantel.

Pépette, Gégé, Gilles par leurs sensibilités respectives nous ont apporté leurs témoignages forts et respectueux et très admiratifs sur la vie à la colonie avec Tantel. Pour moi, je n’ai que de vagues souvenirs d’une personne que l’on attendait pour quelques jours au mois d’août et qui semblait précieuse pour Palou et les monos. Avec mes yeux de jeune colon, je la trouvais déjà très âgée et je ne comprenais pas cette passion et ce respect que développait la colonie à son égard. Je faisais un peu comme tout le monde, je marquais de l’intérêt lors de ses venues. Ce qui m’impressionnait le plus en elle c’était sa façon de fumer la cigarette « inhabituelle au demeurant pour l’époque pour une femme ». Maintenant longtemps après, en écoutant les uns et les autres, j’ai pu comprendre que notre liberté, notre façon de vivre, notre éducation, notre épanouissement à la colonie, nos jeux éducatifs n’étaient pas le fruit du hasard. Tantel ( éducatrice catholique) en était l’instigatrice et partageait les fondements de cet état d’esprit avec Palou. J’ai également pu me rendre compte sur internet qu’elle avait été une formatrice au niveau national juste après la guerre:

1946

L’Etat crée le premier diplôme de moniteur de colonie de vacances. L’UFCV organise 100 stages, pour 6000 stagiaires. Les instructeurs bénévoles, directeurs et animateurs de colonies de vacances, font leur apparition. Ils sont formés à l’occasion de stages nationaux à Marly, en Seine et Oise, où s’illustrent deux grands pédagogues, Elia Perroy (Tantel) et le Révérend-Père. Rey Herme.

Une fois de plus, je me rends compte de l’impact de Tantel et Palou avec le concours des monitrices et moniteurs sur nos vies et nos épanouissements, ils nous ont enrichis pendant nos séjours à Sermizelles et je suppose que maintenant nous profitons encore de leurs bienfaits !

Pensées affectives pour cette grande Dame qui vient de rejoindre la Pampa céleste.

Roger l'ayack

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