Première partie: historique
Comme nous le savons tous, le blocus continental imposé par la flotte Anglaise privant ainsi la France du sucre de canne permettra à l’industrie sucrière de naître avec la bénédiction de Napoléon.
Pour en arriver là, il faut se souvenir que le père fondateur de l’agronomie moderne, dés le XVI siècle : Olivier de Serres, dans son traité sur l’agriculture, attire l’attention sur la richesse en sucre de la betterave. Avec Napoléon 1er, l’ère du bricolage est révolue. Le temps presse. Une équipe de savants est constituée. Raisin, pomme, poire sont définitivement abandonnés. Seule la betterave promet de très bons résultats.
Le 29 mars 1811, Napoléon décide de livrer 32000 hectares à la culture de la betterave. L’instigateur de ce geste, bouleverse un secteur entier de l’économie européenne, il peut se féliciter du succès remporté au regard de l’opinion publique.
Ainsi naîtrons plusieurs centaines de sucreries de betterave dans l’hexagone aux détriments des planteurs des îles à sucre (Guadeloupe, Martinique, St Domingue, la Réunion).
Photo aérienne de la sucrerie (cliquez pour agrandir)
La sucrerie de Montereau sous l’égide de Théophile Pajot sera créée dés 1867. Après presque 100 ans de production sous son nom propre, en 1963, l’heure est venue de se fusionner et de former un grand groupe avec les Sucreries et Raffineries Bouchon. Cette nouvelle entité prendra le nom de Sucreries et Raffineries Bouchon et Pajot. Nouveau bouleversement dans le paysage sucrier, en 1968, les Sucreries et Raffineries Bouchon et Pajot deviennent une société de portefeuille. Cet apport-fusion donnera un conglomérat important portant le nom de Générale Sucrière . En 1980, fermeture de la sucrerie de Montereau dans sa partie production de sucre. En 1985, une page se tourne définitivement par la fermeture de l’atelier de conditionnement, sonnant à jamais et fermant une page importante de l’histoire du sucre avec Montereau.
Comme nous le savons tous, le blocus continental imposé par la flotte Anglaise privant ainsi la France du sucre de canne permettra à l’industrie sucrière de naître avec la bénédiction de Napoléon.
Pour en arriver là, il faut se souvenir que le père fondateur de l’agronomie moderne, dés le XVI siècle : Olivier de Serres, dans son traité sur l’agriculture, attire l’attention sur la richesse en sucre de la betterave. Avec Napoléon 1er, l’ère du bricolage est révolue. Le temps presse. Une équipe de savants est constituée. Raisin, pomme, poire sont définitivement abandonnés. Seule la betterave promet de très bons résultats.
Le 29 mars 1811, Napoléon décide de livrer 32000 hectares à la culture de la betterave. L’instigateur de ce geste, bouleverse un secteur entier de l’économie européenne, il peut se féliciter du succès remporté au regard de l’opinion publique.
Ainsi naîtrons plusieurs centaines de sucreries de betterave dans l’hexagone aux détriments des planteurs des îles à sucre (Guadeloupe, Martinique, St Domingue, la Réunion).
Photo aérienne de la sucrerie (cliquez pour agrandir)
La sucrerie de Montereau sous l’égide de Théophile Pajot sera créée dés 1867. Après presque 100 ans de production sous son nom propre, en 1963, l’heure est venue de se fusionner et de former un grand groupe avec les Sucreries et Raffineries Bouchon. Cette nouvelle entité prendra le nom de Sucreries et Raffineries Bouchon et Pajot. Nouveau bouleversement dans le paysage sucrier, en 1968, les Sucreries et Raffineries Bouchon et Pajot deviennent une société de portefeuille. Cet apport-fusion donnera un conglomérat important portant le nom de Générale Sucrière . En 1980, fermeture de la sucrerie de Montereau dans sa partie production de sucre. En 1985, une page se tourne définitivement par la fermeture de l’atelier de conditionnement, sonnant à jamais et fermant une page importante de l’histoire du sucre avec Montereau.
Dates importantes dans l'évolution de la Sucrerie
L’ histoire de la colonie de Sermizelles est intimement liée à la sucrerie de Montereau et de Coulommiers.
La famille Pajot par l’acquisition de ce château marqua à jamais notre histoire avec Sermizelles-colonie. Je viens d'ouvrir par l'histoire de la sucrerie de Montereau un premier volet. A ce propos, j'espère toujours récupérer les archives de notre colonie auprès de la famille Pajot.
Bises à tous
Roger
Super ! Bravo Roger pour tes recherches retraçant l’histoire de ce pan complet de notre jeunesse. Je suis émerveillé par la photo de l’usine, que je ne cesse d’agrandir. On distingue le cercle formé par le haut du château d’eau. C’est probablement là que j’ai pris mes 1ères douches, au premier étage de cet édifice, où une salle de douches avait été mise en place pour le personnel. C’est à peu de choses près l’emplacement actuel de Mc Do, compte tenu de l’élargissement de la route. On voit également la maison des Bobos, et peut-être aussi celle de France. Et les silos à betteraves, et la « dési » qui fume – à gauche, en bordure de la rivière, une unité pour déshydrater la pulpe et la vendre ainsi aux agriculteurs sous forme de petites baguettes qu’ils réhydrataient dans de l’eau.
RépondreSupprimerMerci l’Ayack pour cette belle page de l’histoire de Montereau, mais aussi et surtout de notre histoire.
J’attends avec impatience le tome 2.
Salut l’artiste !
Bises à toutes et tous.
JM.
Je suis comme toi, je trouve cette photo très intéressante. Elle est remarquable de précision ( France et les Bobos vont être contents).
RépondreSupprimerNous pouvons voir la cantine du Père Louis, la maison des Lagier. J'espère trouver des photos plus anciennes; D'ailleurs, j'invite tous les lecteurs à mettre leurs photos de la SUCRETTE sur le BLOG. Je souhaite que les Amis de Coulommiers nous parlent aussi de leur Sucrerie.
Bonne semaine à tous!
Bises
Jean-Mi,
RépondreSupprimeren reprenant la photo, j'aperçois la ferme de la sucrerie. Cela me rappelle la Famille Savourat. Il y avait des enfants Savourat à la colo?
Il faudrait aussi retrouver une photo du château de la sucrerie, je peine pour mettre la main sur ce témoignage photographique!
Salut Jean-Mi
Salut à tous. Comme le demande ROGER ils nous est impossible de parler de la sucrerie de Coulommiers, car nos relations sermizeliennes ont eues lieu avec l'appui d'une association "Association Familiale de Coulommiers" dont le Président ou Trésorier était Monsieur DART. Nos déplacements etaient organisés par l'entreprise FENOT Grossite en alimentation qui nous emenait vous rejoindre à Pont Sur Yonne.
RépondreSupprimerJe vous raconterai prochainement et si malgrés tout j'ai des informations sur la Sucrerie de Coulommiers je vous en ferais part.
Merci pour les précieux renseignements que tu donnes. L'association de Monsieur Dart et Monsieur Fenot grossiste sont des bienfaiteurs et il est important de les nommer et de rappeler leurs engagements vis à vis de la jeunesse.
RépondreSupprimerPour la sucrerie de Coulommiers, je pense que nous serons heureux d'en savoir plus.
Merci d'avance Richard.
A bientôt sur le blog
Bonjour à tous, mon père s'appelle François Pajot, son père, Gérard Pajot. Mon père a souvent évoqué envers moi l'histoire de notre famille notamment liée au sucre (bouchon-pajot), celui-ci s'étant fâché avec ses parents je n'ai jamais rencontré mes grand parents paternels et donc n'ai pu en savoir plus... Essayant de faire des recherches sur le net notamment, je n'ai rien trouvé sur cet héritage culturel, pouvez vous m'en dire d'avantage (même de petits détails)?? Merci d'avance, Théophile Pajot @:theophile.pajot@gmail.com
RépondreSupprimerUne autre information: en 1941, la sucrerie de Lieusaint (77),détenue par des russes, était à vendrfaute d'investissements suffisants,elle ne dégageait pas une rentabilité suffisante. Une proposition fut faite à M Pageot qui déclina.
RépondreSupprimerC'est finalement Henri Béghin qui racheta la sucrerie de Lieusaint qui allait devenir une des plus modernes d'europe dans les années 1960 sous l'impulsion de Ferdinand qui succéda à son père Henri en 1944.