Guillaume lors de la galette des Roi a demandé si nous avions des documents sur la sucrerie. Voila ce que j'ai trouvé (Montereau de 1920 à 1940 de Mme Paule Fievet - Editions AMATEIS)
La sucrerie.
Fondée en 1865 par un fabriquant de sucre parisien M. Arthur Durand, la sucrerie de Montereau, sise près du pont de Moscou, fut ensuite gérée par la Sté Robert Stuar et Cie et liquidée en 1867, puis rachetée alors par M. Bride fabriquant de sucre à Margy les Compiègne, lequel créa en 1900 une société en nom collectif pour une durée de 5 ans avec M. Théophile Pajot.
Devenu en 1905 seul gérant d'une nouvelle société appelé "Sucrerie de Montereau", M. Henri Pajot y adjoignit en 1916 une distillerie destinée à produire par distillation des mélasses , l'armée pendant la guerre.
Devenu en 1905 seul gérant d'une nouvelle société appelé "Sucrerie de Montereau", M. Henri Pajot y adjoignit en 1916 une distillerie destinée à produire par distillation des mélasses , l'armée pendant la guerre.
Cette distillerie continua de fonctionner après les années de guerre et accrut même sa production, puisque l'entreprise sollicita et obtint en 1934 l'autorisation de transférer un réservoir d'alcool de 1000m3 dans un terrain lui appartenant sur la commune de Varennes de l'autre coté de la voie du chemin de fer, puis d'en installer deux autres de même capacité sur le même terrain quelques mois plus tard et l'année suivante encore deux autres encore de 1000m3 et 300m3 toujours au même endroit : soit un dépôt total de 4300m3 entouré de murs doublés extérieurement par une digue en terre battue d'au moins deux mètres de hauteur.
La Sucrerie fut à nouveau autorisée en 1937 après une enquête de "commodo et incommodo" à stocker de l'alcool selon des conditions très strictes, dans un nouveau réservoir de 100m3 à Varennes et dans un autre jusqu'alors utilisé pour les mélasses à l'extrémité de la distillerie.
Cette production d'alcool dut s'arrêter en 1952 suite à la loi Mendès-France.
La Sucrerie fut à nouveau autorisée en 1937 après une enquête de "commodo et incommodo" à stocker de l'alcool selon des conditions très strictes, dans un nouveau réservoir de 100m3 à Varennes et dans un autre jusqu'alors utilisé pour les mélasses à l'extrémité de la distillerie.
Cette production d'alcool dut s'arrêter en 1952 suite à la loi Mendès-France.
..............A suivre à bientôt et bonne nuit ..............
Salut à toutes et tous
Pepette
Bravo Pépette, je suis vraiment heureux : c'est du très bon travail et je suis impatient de lire la suite !
RépondreSupprimerJe crois que la sucrerie est non seulement un bon sujet, mais un lieu qui s'il n'existe plus physiquement reste un objet de mémoire pour les montreaulais, les colons et ceux qui y ont travaillé.
Continuons !
Guillaume
Ben ! en v'la un bon papier ! comme disent les journalistes ! Ainsi donc la sucrerie-distillerie approvisionait l'armée ? Ben mon colon !
RépondreSupprimerJe me demande qui Théophile Pajot, 5éme génération connait tout ça ? Je vais lui laisser un p'tit message sur sa page Facebook pour lui dire de venir sur le blog.
Bises
JM.
Excellente idée Jean-Michel : s'il a quelques documents intéressants, le blog serait encore enrichi !
RépondreSupprimerGuillaume
Ben mon Pépette, Je dois dire que ton article est formidable et il est bien documenté. Bien sûr, nous portons de l'intérêt pour cette institution et je suis toujours friand de découvrir l'histoire de notre sucrerie.
RépondreSupprimerJe suis persuadé que les articles vont se suivre et les photos apparaître au grand jour. Vives les articles sur la Sucrette....
Bises à tous
Roger
Chapeau Pépette pour ton article sur la sucrerie. Très interessant. j'attends la suite, c'est dans les années 50 que je l'ai visitée pour la première fois avec mon père. Les campagnes étaient toujours des périodes de pleine activité, jour et nuit.
RépondreSupprimerBises à tous,
Gégé