En regardant le portail du château de notre colonie (article de Pépette du 30 avril 2010 intitulé « en passant hier devant ce portail ») je m’interrogeais sur ce fameux château.
Il semblerait qu’il ne reste que l’avancée de l’ancien château d’origine du 17ème siècle, sur la grande rue. Cette partie restante du château primaire disparu, nous l’appelions l’infirmerie/buanderie ; son architecture est indéniablement plus ancienne que l’imposant château que nous connaissons. Par la suite, certainement le manoir avec sa toiture à la Mansard et ses fenêtres enchâssées dans son toit fut érigé au 19 ème siècle (1850).
Nous pouvons avec certitude affirmer que la Famille Denis et Dauphin fut propriétaire du château jusqu’en 1944 ; ils ont participé au financement de la chapelle Notre Dame D’Orient au 19 ème siècle.
Après, nous connaissons la destinée de ce magnifique Château avec l’acquisition par la Sucrerie de ce joyau. Le château comportait 2 étages plus des combles non aménagés à l’époque de la colonie (pour nous la flibuste), le tout sur une cave. Nous accédions venant de l’extérieur par un escalier en pierre que nous pouvions emprunter à droite comme à gauche avec rambarde.
Le rez-de-chaussée comportait un hall d’entrée très accueillant, ce qui donnait un certain prestige à cet endroit. La distribution vers les étages se faisait par un escalier de belle facture qui se situait à la droite du hall. Je pense, que nous avons profité des aménagements d’origine de cette bâtisse pendant notre colonie.Après, nous connaissons la destinée de ce magnifique Château avec l’acquisition par la Sucrerie de ce joyau. Le château comportait 2 étages plus des combles non aménagés à l’époque de la colonie (pour nous la flibuste), le tout sur une cave. Nous accédions venant de l’extérieur par un escalier en pierre que nous pouvions emprunter à droite comme à gauche avec rambarde.
Le pigeonnier par sa silhouette monumentale nous interpelle: la permission de disposer d’un pigeonnier aurait été très réglementée, mais il semble que, dés le XVIII siècle, nombre d’entre eux n’étaient déjà plus uniquement des biens de nobles. La construction d’un pigeonnier présentait l’avantage de conférer à la demeure un prestige indéniable, signe de la distinction sociale de son propriétaire. Les pigeonniers, qui étaient un droit seigneurial spécifique, donnaient aux demeures leur caractère; le privilège d’en édifier fût aboli en 1789.
Une autre bâtisse devait servir d’écurie ou de ferme, nous l’appelions la gare de l’est, les premiers colons sous Pierre Gaud connurent ce gîte avec un toit plus bas, les locaux furent aménagés par la sucrerie. Ils héritèrent d’un étage et devinrent des dortoirs avec sanitaires.
Avant cela, je peux supposer qu’un important personnel devait occuper ces lieux et subvenir aux tâches de cet imposant domaine.
Un lavoir que nous connaissions, 2 puits (1 près du réfectoire de la colonie et un puits entre le pigeonnier et la tour carrée), et certainement un potager devaient occuper le personnel qui vaquait, besognait à la bonne tenue du domaine.
J’espère que nous pourrons en savoir plus sur ce château et ce parc qui contribuèrent à nos années de bonheur.
Bises,
Roger
Bel article, bravo Roger ! Tu dis fort justement, que la « gare de l’est » fut une ferme ou pour le moins des bâtiments agricoles. J’en veux pour preuve, une photo que m’avait que m’avait envoyée Geneviève Dozier et que j’ai publiée sur le blog, où l’on voit très bien les anciens bâtiments couverts de chaume et sans l’étage, effectivement construit plus tard pour y faire des dortoirs. Idem pour les réfectoires qui ne sont pas d’époque. Très belles photos ! Pour en savoir un peu plus sur la famille Dauphin, et ce château, je pense que Mme. Droin, adjointe à Pierre Bertoux, le Maire de Sermizelles, historienne du village, est la personne qu’il faut contacter. As-tu ses coordonnées ?
RépondreSupprimerOn peut imaginer, comme ça en fermant les yeux, les gens s’affairant d’un point à un autre de cette magnifique propriété, qui au lavoir, qui près des puits, des chevaux et attelages manœuvrant devant le perron pour décharger quelques denrées …
A bientôt
JM.
la première photo fera un tres beau tableau
RépondreSupprimermerci roger!! puis je la telecharger depuis le blog ou peux tu me l'envoyer par mail???
je n'ai pas encore fait l'essai
Danielle,
RépondreSupprimerPas de problème, tu peux aussi la télécharger, je viens également de te joindre la photo par courriel!
Taiau, au taiau.....vraiment une belle chanson à fredonner toute la journée!
Bonne réception
Roger