ET MALGRE TOUT
BONNES FETES DE FIN D'ANNEE A TOUTES ET TOUS
JACQUES
ET MALGRE TOUT
BONNES FETES DE FIN D'ANNEE A TOUTES ET TOUS
JACQUES
Le hasard amène non loin de nous, une troupe de Scouts, uniformes règlementaires, chapeaux, foulards correctement noués autour du cou. A quatre pattes bientôt, soufflant sur du bois vert, transpirant à grosses gouttes. Et nous, presque à poil, conseillés je crois par Jean Lille pour le choix du bois sec, et chantant à 2 voix, comme ça, nature, pas " en rangs", autour d'une jolie flamme
J'ai rarement vu Palou aussi fier
François
Eh bien oui. C'est comme ça que lui-même écrivait Palou. Bonne Année à toutes et tous.
Rédigé par François DartCela oblige aussi à se recycler. je m'explique: en orthographe, je sais dorénavent qu'il n'y a pas 4 S à association. Et je viens de m'apercevoir qu'en calcul, ce n'est pas la gloire non plus.
En effet, si j'ai eu "mes" 11 ans en 1947, ce n'est qu'au mois d'octobre. Donc mon premier séjour à Sermizelles date de Juillet ou Août 1948
Sur mon premier message, vous devez donc lire: 48 49 50 51 sont les 4 années du siècle dernier etc...etc...
Merci à Jean Lille de m'avoir fait prendre conscience de l'état de mon cerveau ( mais non,j'me marre ). le camp à l'embouchure de la Cure et du Cousin et son téléphérique datent donc de 1951.
Ouf !...
François Dart
Rédigé par François DartDepuis, j'ai grandi ( et vieilli ). J'ai vu des paysages grandioses comme par exemple le Grand Canyon du Colorado,superbe, immense. Mais qu'est cela face à l'intimité, aux rais de lumière, au souffle de l'air froid ou tiède, à l'odeur des berges, au clapotis de la pagaie .? Le bonheur est-il toujours sur la Cure ou le Cousin ? Il est, pour un ancien gosse de mon âge, dans le souvenir de Sermizelles et de sa Colo
Au fait, Monsieur le Maire, peux-tu enlever ces containers d'ordures "triées" à la baignade C'est laid !
François Dart
Rédigé par François DartJe t'écris pour te dire que j'étais un enfant de 11-14 ans à la colo de Sermizelles, que j'y ai appris à chanter à plusieurs voix, et que depuis, l'amour du chant choral ne m'a pas quitté. J'ai bien dû digérer, pour mon plus grand bonheur, 250 chants de tous styles, toujours dans le pupitre des barytons.
Mais après la veillée, il est arrivé quelquefois que Pahlou, plus intime, nous conte quelque poésie du meilleur style humoristique. Alors, cher Père Noël, toi qui sais tout, te souviens-tu de LA CONSCIENCE ?
Qu'as-tu fait des pruneaux de ta soeur ?
et ça se terminait par
L'oeil était dans le vase, et regardait Caïn !
Voilà le cadeau de Noël qui me ferait rudement plaisir. Alors si toi ou tes amis veulent se creuser la mémoire, je vous en remercie à l'avance
François Dart
Rédigé par François DartA toutes et à tous, petits et grands, je souhaite
Un très joyeux Noël !
Pour celles et ceux qui doivent prendre la route,
Soyez prudents …!
A bientôt !
Rédigé par Jean-Michel Marchon
Nous habitons le Loiret et notre porte est toujours ouverte. A bientôt
François Dart
Rédigé par François DartDans la fin des années 70 ? réunion des anciens à Sermizelles. Nous étions commerçants donc le Samedi au magasin. Le Dimanche matin, Micheline garde les enfants et me donne ma liberté ( que je t'aime, que je t'aime...)
A 11 heures au château, surprise: personne. Mais une délicieuse odeur de cuisine me mène face au Père Louis. Embrassades. " Ils sont à la messe à Vézelay ". Juste un coup d'accélérateur et je pénètre dans la nef remplie à moitié mais avec au dernier rang, Pahlou Coquelicot et leurs enfants . J'avance à pas feutrés, tandis que la chorale de Mademoiselle Lelongbec chante, trois fois hélas, à l'unisson. En arrivant sur les talons de la famille Thuillier, je ne peux qu'improviser un semblant de voix de basse. Et là, Palloux que je n'avais pas vu depuis 20 ans, dit, sans se retourner: "ça s'imposait mon petit François"
Le bonheur est fait d'instants.
François Dart
Alors, comment écrit-on Palloux Palhou ? Palou ? A mon avis, on l'écrit comme notre coeur d'enfant nous le dicte...
sont les 4 années du siècle passé où j'ai été colon à Sermizelles
J'ai bien connu Cocotte, mais pas là, car en 1950, elle n'avait que 5 ans ! Cette " frêle"
enfant est ma petite soeur.
Si vous êtes un(e) ancien(ne) de cette période, faites le savoir.
Le seul avec qui j'ai gardé le contact est Jacques Pavard, et pour cause: nous allons fê
ter, sa soeur et moi, nos 50 ans de mariage
François Dart tél: 02 38 30 27 70
p.s. OK pour le projet d'assossiation. Dès qu' elle aura un nom et un(e) trésorier(e)
je paie ma cotisation.
Ce blog devient la grande muette.
Une dernière pensée de Paul Fort : " La nuit et le jour, leurs amours forment tout l'art du demi jour, science et don, style et doux air,sachons unir les deux contraires.
Salut à vous tous et bonnes fetes
Pépette
Et qu'ils sont sales ces deux personnages.
Avant de raconter "ARCY" je vais vous soumettre cette pensée de Mr Norbert Casteret : "Ajourd'hui encore, comme lors de mes premières explorations, je ne connais pas d'émotion plus prenante que celle qu'on éprouve au moment de s'enfoncer seul dans une caverne inconnue, tandis que les gouttes d'eau tombe de la voute, troublent de leur mille chansons l'éternel silence du monde soutterrain";
J'ai eu l'honneur,
Cet honneur d'emmener "Coq" dans le Gouffre des Fées, j'avais je pense 13 ou 14 ans. Alors quelle responsabilité?
"Palhou me dit un matin: tu emmenes "Coq" au "Gouffre des Fées", toujours ce défit et il y en a eut tant!
Arrivés devant les grottes payantes, nous longeons la Cure, saluons le professeur Leroy Gourhan,qui avec son équipe faisait des fouilles archéologiques, (je vous en parlerai, il fut certainement lui aussi un guide pour nous).
Nous arrivons au porche des Fées, laissons nos tenues dites "de ville" pour revêtir celles de "Spéléo" (petite tenue,nous ne sommmes pas des Pro), qu'elle trouille, deux heures sous terre, les petits passages, les rampes, la boue, ce silence, le clapoti des gouttes qui tombent de la voute, enfin tout ce monde "extraordinaire". La salle "Casteret", la dernière, puis le retour par les glissières du côté , le mur de glaise sur le côté et puis la sortie. Ouf quelque part, mission accomplie.
Quelle aventure, mais elle reste en ma mémoire très certainement comme la meilleure vécue à Arcy? alors.
A toutes et tous,salut à bientôt peut être
Je vous embrasse
Pepette
Rédigé par Christian DondellingerBises à tous,
Gégé
Rédigé par Gérard GrattepainNous sommes un grand nombre sur internet, pourquoi ne pas en profiter, pourquoi ne rien dire , pour le moment c'est le silence de la plus part d'entre nous, alors je me pose cette question?
SERMIZELLES exitet'il encore?
ps Je me répette mais nous ne sommes que peu à exprimer nos sentiments et récits "Antan"
Je vous embrasse tous à bientot ( tout du moins je l'espère)
Pepette
Rédigé par Christian DondellingerPuisque nous nous acheminons tranquillement vers le chiffre, relativement important pour un site comme celui-ci, de 5000 visites depuis l'ouverture de ce blog, je me suis amusé à relever quelques données chiffrées pour vous les soumettre.
Le blog a été ouvert fin Septembre 2006, c'est donc depuis cette date que les 4960 visites (à ce jour) sont comptabilisées. Mais j'utilise un outil fournit par Google analytic depuis le 19 Septembre 2007, et les comptages que vous pourrez lire en cliquant sur le lien ci-dessous, démarrent à cette date. Le tableau des fréquentations internationales est à voir ...
De nombreuses données sont fournies, qui ont pour nous une importance toute relative, puisqu'elles sont avant tout destinées à des entreprises commerciales qui ont besoin de connaître l'impact sur leur clientèle de telle ou telle décision marketing ou publicitaire.
Bises à toutes et tous.
A bientôt, mon cher Pépette, pour une note sur nos activités nautiques ...
En attendant nous arrivons presque à la fin de l'automne, alors encore un poème d'Yvette.
Chanson d'Automne.
L'été s'enfuit comme un beau rêve,
Feuille à feuille, il s'envole
Et se meurt.
Dans le matin brumeux de l'automne
L'été s'en va ... triste et mélancolique,
Frissonnant au souffle froid d'octobre.
Il emporte peut-être avec lui
Les derniers souffles de mon enfance,
Les derniers débris de l'insouciance.
Et les feuilles une à une tombent
Tristes et belles larmes dorées.
Elles pleurent autour de la tombe
Des rêves morts que l'on ne peut oublier.
Yvette - Octobre 59
Je vous embrasse tous.
PEPETTE
( je ne suis vraiment pas doué pour l'informatique ! )
comme je l'ai dit, Bravo Jean Michel pour cette recherche sur le Père Aimé Duval qui fut, lui aussi un accompagnateur spirituel de notre "colo". Que de souvenirs aussi.
Gégé, toutes mes excuses pour n'avoir pas répondu à ta pensée sur la "veillée", 50 ans et je suis modeste en arrière, mais nous y étions .
A toi Roger l'Ayak ,je te ne dirai rien "notre petit chacal" est toujours dans nos esprits grace à tes récits.
Mais je pense que beaucoup ( Si je peux me le permettre) ont aussi un tas de choses à dire. Mais ?????????
Je ( le petit timide) peux lancer des idées. Il y en a tant,
La Pampa, les jeux à la colo, les activités ( peinture , danse , fabrication de barrage avec des pières sur la Cure, de radeaux, de flèches Polynéiènnes et la suite " à vous de le dire ? ", les danses , les coups de cafard aussi .
Pour les plus jeunes de cette époque, les " Pique-nique (une journées à voir des endroits ou la main de l'homme n'y a jamais mit le pied), le Moulin d'argent, les grottes d'Arcy (payantes) et autres .......je ne me souviens plus?
Pour les plus grands, le Camp de Chora , la Cabane des Maquisards, le Relais des épines, le Crescent, Chaumecon ,les Settons , le Cousin, St Père, Vezelay, Magny, Arcy et certainement beaucoup d'autres.
Il y a de nombreux récits qui sont en nous, qu'en toute modestie nous pouvons les raconter .
Alors : à vos plumes ou à vos claviers,à vous de choisir.
A bientot
Je vous embrasse tous.
Pepette
Rédigé par Christian DondellingerAimé Duval est né le 30 juin 1918 au Val-d'Ajol, dans les Vosges, et décédé le 30 avril 1984 à Metz en Moselle.
En 1936 il entre au noviciat des Jésuites à Florennes (Belgique) où il fait presque toute sa formation jusqu'à son ordination sacerdotale à Enghien (Belgique), le 24 juilllet 1949.
Il était chanteur-compositeur et guitariste, et eut beaucoup de succès dans les années 1950 et 1960.
Doué pour le chant, il agrémente ses sermons de chansons qu'il accompagne personnellement à la guitare.
Son style plaît tant, qu'à partir de 1953, il se donne entièrement à la chanson, toujours en solo-guitariste. Il fait la connaissance de Georges Brassens, qui fera un clin d'œil malicieux à cette rencontre dans " Les trompettes de la renommée " :
Le ciel en soit loué, je vis en bonne entente
Avec le père Duval, la calotte chantante
Lui, le catéchumène et moi, l'énergumène
La P'tite tête.
Qu'est que j'ai dans ma p'tite tête,
à rêver comme ça le soir
d'un éternel jour de fête
d'un grand ciel que j'voudrais voir.
J'ai roulé, j'ai vécu, j'ai aimé
et j'ai passé aujourd'hui des moments roses
mais j'ose esperer, Seigneur,
bien autres choses.
Qu'est que j'ai dans ma p'tite tête,
à rêver comme ça le soir
d'un éternel jour de fête
d'un grand ciel que j'voudrais voir.
Et j'attends, coeur ouvert, rêvant, battant
battant la semelle à la porte de ton ciel,
je crois qu'un beau jour
ton amour l'ouvrira.
Qu'est que j'ai dans ma p'tite tête,
à rêver comme ça le soir
d'un éternel jour de fête
d'un grand ciel que j'voudrais voir.
Et voici que Jésus m'a surpris
que fais-tu la à m'attendre mon ami ?
Ton ciel se fera sur terre
avec tes bras.
Qu'est que j'ai dans ma p'tite tête,
à rêver comme ça le soir
d'un éternel jour de fête
d'un grand ciel que j'voudrais voir.
Bises à toutes et tous.
Toutes mes excuses à Gégé ( bravo pour ton stage , à notre âge nous devrions tous le faire), à Jean Michel , Roger, et aussi à tous ceux à qui je n'ai pas répondu.
Pour répondre à François: Je crois, si mes souvenirs sont encore exacts, que Palhou ( c'est comme cela que je l'ai toujours écrit mais...? ), il me semble que ce surnom vient de son "Totem Scout" : à pas de loup .
Par ailleurs, en regardant dans divers documents que je conserve , j'ai retrouvé un poème d' Yvette Dehon.
CREPUSCULE SUR SERMIZEZLLES ( la nuit tombe et je rève ... )
Un dernier rayon glisse sur l'onde
Un à un s'éteignent tous les bruits,
Bientôt Sermizelles, plongé dans l'ombre
Dormira sous la voûte des nuits.
La Cure clapotant le long de l'île
Ce fera plus douce jusqu'à l'aurore
Et sa musique plus pure, plus tranquille
Incitera à rêver sur ses bords.
En bas c'est déjà l'obscurité
Tout c'est assombrit dans la campagne
Et pourtant une étrange clarté
Flotte encore au fait de la montagne.
Sortant majestueusement de l'ombre
Une silhouette, sur le fond du ciel
Une reine dominant le monde
La Vierge Marie, solitaire, seule
Dans le jour qui maintenant expire
L'angélus tinte une dernière fois
Et le vent en un dernier soupir
A son hymne vient mêler sa voix.
Un murmure vague et doux empli l'air
Mes doigts se promenant au hasard
Font monter du coeur de ma guitare
Un chant qui n'est qu'une prière.
Y D Sermizelles Juillet 60
Après que dire ?
Si , et toutes les chansons du Père Aimé Duval .... ?
A vos claviers . Salut à bientot
Pepette
Voilà une bonne nouvelle ! C'est François Dart qui vient de rejoindre la communauté des sermizelliens internautes. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas François, c'est un ancien de la colo, évidemment, qu'il a fréquentée en 1947, 1948, 1949 et 1950. Il a donc connu l'avant Pahlou (du coup après sa note je ne sais pas l'écrire ...), Pierre Gaut et Tantel.
C'est le frère d'André et de Marie-thérèse (Cocotte), et tous les 3 sont les enfants de M. et Mme. Dart, qui, comme chacun le sait, occupent une place importante dans la panthéon sermizéllien.
Pour le joindre, vous pouvez consulter sa fiche dans la liste des amis, ou cliquer sur ce lien ....
François Dart
A bientôt... sur le blog !
Je viens de compter (à la main !), nous sommes 55 "nominés" dans le registre amis, dont je pense 80% informatisés...et nous ne sommes que qquns à écrire...et nous risquons :
soit que vous nous trouviez casse-pied,
soit que l'inspiration se tarisse...
Voyez près de Jean Michel pour être auteur ou pour les commentaires. C'est vrai que l'on ne peut entrer sur le blog pour cela sans des cles que seul "le chef du blog" peut donner. C'est heureusement une sécurité sinon nous encourons les pires dangers !! A plus nombreux, l'idée des uns rafraichit l'idée des autres, et la matière s'étofffe...
Allez courage, une fois en place, ce n'est pas plus difficile que de taper un e.mail ou une petite lettre.
Bises à tous
Gégé
Bonjour à toutes et tous,
En guide de 1ère note, pour me familiariser avec l'outil informatique, je vous soumets cette petite devinette :
A votre avis, comment l'écrivait-il lui même ?
Réponse le 1er Janvier 2008.
A bientôt.
Peu me connaissent car je ne suis jamais allé à Sermizelles en tant que colon.
Je suis le mari de "Mérinos" (mon surnom est "Bobo", ainsi m'appellent nos filles et leurs copains et copines) et j'ai connu Sermizelles lors des premières retrouvailles des anciens.
Je suis quelque peu peiné du différent qui s'est fait jour il y a quelque temps au sein de la merveilleuse équipe que j'avais alors découvert mais, n'étant qu'une "pièce rapportée", je n'ai pas voulu me mêler d'un problème qui, à mon avis, ne concerne que les VRAIS Sermizelliens , ceux qui y sont allés avec Palhou et Coquelocot, colons et moniteurs, problème qu'ils doivent régler exclusivement entre eux.
Mon propos n'est pas là, je voulais surtout par ce petit mot dire à toutes et à tous ceux qui ont eu le privilège de participer et de vivre une telle colo combien je les envie et combien je ressent une sorte de jalousie de n'avoir pas, moi aussi, vécu ces glorieux moments.
Surtout ne gachez rien de l'esprit qui était le votre et que j'ai ressenti auprès de vous les quelques fois ou j'ai eu le plaisr de vous rencontrer, assurez-en la pérennité avec l'esprit merveilleux d'anciens fiers et heureux de se retrouver pour revivre cette période de leur vie qui les a tellement marqués.
Si certains pensent que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, qu'ils veuillent bien m'en excuser, seulement le regret de n'avoir pas "vécu" Sermizelles m'a fait rédiger ce petit mot.
Bien cordialement à tous et toutes, François.
Bobo
C'est difficile Pépette de définir la veillée. Ce n'est pas une veillée, mais l'improvisation totale (du moins en apparence) de la soirée par un Pahlou magicien et une Coq chef de choeur ! Et tout cela en fonction du groupe. Rappelez-vous 1955 et cette année chants exceptionnels. Des voix extraordinaires, où tout le village venait sur le perron, écouter sans un bruit, ému jusqu'aux larmes, de voir sortir de ces gamins des sons aussi mélodieux.
D'autres années, ce furent les histoires plus à l'honneur. Mais le chant a toujours eu sa place dans la veillée. Des choeurs, des solos (n'est-ce pas Cocotte ?) étaient là pour le plaisir.
Je le répète encore : personne ne faisait le"con" ! C'est toute cette magie que l'on ne peut raconter. Il se passait bien qqchose puisque ça fonctionnait à merveille avec des tranches d'âge très différentes...
Et quand, à la fin des fins, ne restaient que les plus grands, nous sortions dans le parc avec Palhou pour examiner le ciel et les étoiles...Le Nord, la Grande Ourse qui nous conduisait à la Petite Ourse et alors la miraculeuse étoile polaire...Souvent la bise pour se dire au revoir et regagner les chambres, sans bruit, avec les étoiles...Je vous le dis, ça ne peut se raconter, juste le faire revivre à toutes celles et tous ceux qui l'on vécu comme moi.
Assez bavardé, c'est la veillée, vous allez vous endormir !!
Bises à tous,
Gégé
Cela devait arriver, une fausse manoeuvre et...paf... tout a été envoyé.
En ce qui concerne le "gouffre des fées", je ne me souviens plus avec qui j'étais peut être Jean Lille ?
Je me rappelle un jour ou Palhou m'avait emmenée sur son scooter pour rejoindre les gars (Minouche, Paulo Loreau et Jean-Claude Bouillon) qui "squataient" la grotte du Père Leleu pour la nuit. j'aurais bien voulu rester mais Palhou n'était pas d'accord.
Il faut reconnaitre que j'étais plus souvent avec les gars qu'avec les filles.
Cette heureuse période de ma vie,m'amène à dire un grand merci à Palhou qui a été notre "maître" et à Coquelicot qui a si bien su me soigner et me "dorloter" lorsque je me suis cassé le bras.
Grand merci aussi à Mickey Orange Yvette, Madeleine et Jean Lille, et tous les autres moniteurs et monitrices que j'aimerais tant revoir.
Gros bisous a tous mes anciens copains et copines de colo
Je me suis enfin lancée dans le blog, il faut un début à tout
Merinos.
Bonjour à tous et à toutes
Tout d'abord , je souhaite un bon rétablissement à Jacques.
Je remercie Jean Michel pour la création du blog qui nous permet de revivre ces bons
moments que nous avons passés en colonie.
On dit que les femmes sont bavardes, le blog démontre le contraire.Mais comment
vais-je raconter mes souvenirs, la plupart étant les mêmes que Gérard, Jean Michel, Roger ou Pépette
Pour l'exploration du Gouffre des fées, je me rappelle les mêmes choses que Gérard.
C'est avec beaucoup de plaisir et d'émotion, qu'à la suite de la conversation téléphonique que nous venons d'avoir, je mets en ligne les coordonnées de Jeannine Villeminot, une des filles de Notre Père Louis, et soeur d'Annie.
C'est une acco du blog ! Elle lit tout, tous les jours ! Peut-être elle deviendra auteur...
Vous pouvez la joindre facilement : ses coordonnées sont dans la liste des amis.
Bienvenue dans la tribu !
Bises à tous.
A toi de nous remettre en mémoire nos veillées car comme tu le sais, et les autres aussi, " chantant faux" Palhou souvent me disait : va sur le perron pour nous dire si c'est bien.
Les veillées à toi Gégé!
Pour Vézelay ce sera à Jacques, il est le seul qui puisse nous remettre dans l'esprit le spirituel que nous a inspiré cette colline . A toi Jacques.
Je pense aussi qu'il serait bien que :
Certains colons des années de la fondation de cette colo, nous relatent leurs récits, et fassent revivre cette époque que nous, peut être un peu " plus jeunes" ne connaissons pas.
L'époque, Jean Renard, Jacques Dequène, les frères dont je ne me souvient plus du du nom ... à si oui peut être ... Loriot.
De ce père que nous appelions " Cromagnion" et qui a été certainement à l'origine de nos ... j'ose le dire, "exploits en spéléo."
De ce rassemblement en ? ( année) ou toute une équipe du Nord, venue en car avec un prétre Ouvrier avait passé quelques jours avec nous.
A vos plumes , que tous ces souvenirs que nous avons, et bien maintenant partagerons les !
Salut et surtout grosses bises à vous Mesdames.
Pepette
Rédigé par Christian DondellingerJ'ai relevé cette phrase dans la dernière note de Pépette.
Et c'est vrai qu'il fallait savoir nager, et que nombre de colons et de "colonnes" ont appris à nager dans les eaux de la Cure, pourtant pas très chaude, même en été !
Le rituel, (ce dont je me souviens ), était de partir de pont avec ou sans bouée (vous vous souvenez de ces bouées qui consistaient en une ceinture passant dans des flotteurs. Bref !
Le jeu était de rejoindre le lavoir, et d'y arriver sous les applaudissements d'une foule rigolarde réunir là pour la circonstance. Bien !
Ensuite, et ensuite seulement, on pouvait prétendre à l'ultime épreuve offrant inscription sur le livre d'honneur : la traversée de la grande baignage.
A l'époque où j'ai accompli cet "exploit" en 1953, le plongeoir n'existait pas.
On se mettait à l'eau à la petite plage et devions rejoindre le déversoir à au moins …
Oh ! beaucoup + que ça !!
Hein ? Ah non je suis sûr, encore + !!!
J'ai aussi noté que Christian rappelle cette caractéristique de l'eau de la Cure qui nous a toutes et tous impressionnée : Elle ne rince pas le savon du gant … ! Pourquoi ?
Dans le Morvan l'eau est généralement acide. Le savon lui est alcalin (basique), son pH est proche de 10. On pourrait donc penser qu'une eau acide va facilement venir à bout d'une base, et que nous ne devrions pas avoir de problème pour rincer un gant….
Mais c'est sans compter sur un élément manquant dans les eaux morvandelles :
Le calcaire qui lui aide à dissoudre le savon.. C'est pour palier au manque de calcaire que dans cette région, les services compétents ajoutent de la chaux dans l'eau pour rétablir son équilibre calco-carbonique. C'est aussi ce qui explique, qu'après Arcy, ce phénomène physique se constate de moins en moins au fil du cours de la rivière, car la Cure récupère ce qu'il faut de calcaire en recevant de petits affluents aux eaux moins acides.
C'est peut-être pour toutes ces raisons que l'eau de la Cure a cette couleur si caractéristique que nous lui connaissons.
Pensez à cliquer sur les vignettes pour les agrandir.
(Les infos concernant les eaux morvandelles en général, et la Cure en particulier, ont été recueillies auprès de la direction départementale des Eaux et Forêts de l'Yonne).
Merci à Roger de m'avoir envoyé par e-mail, cette photo que j'ai prise en 1980.
On y voit le plongeoir évoqué par Pépette, et, le déversoir retenant les eaux pour les diriger vers le bief du moulin, leur niveau était plus haut, et les petites fleurs n'exitaient pas encore.
Voici l'Histoire du P'tit chacal et du vieux Crocodile.
Le P'tit Chacal aimait beaucoup les coquillages et il avait l'habitude de descendre chaque jour près du fleuve pour y chercher des moules et des crabes. Un jour qu'il avait très faim, il mit sa patte dans l'eau sans bien regarder (ce qu'il ne faut jamais faire) et, snap ! en un clin d'oeil, le vieux Crocodile, qui demeure dans la vase noire , l'avait happée dans sa gueule !
- Pauvre de moi ! Pensa le P'tit chacal, le vieux Crocodile tient ma patte entre ses vilaines mâchoires, et il va me tirer dans l'eau et me manger ! Qu'est-ce que je pourrais bien faire pour qu'il me lâche ?... Il réfléchit un moment, puis se mit à rire tout haut.
- Oh ! Oh ! Oh ! Est-ce qu'il est aveugle, Monseigneur Crocodile ? Il a attrapé une vieille racine et il croit que c'est ma patte ! Oh ! Oh ! Oh ! J'espère qu'il la trouvera tendre !
Le vieux crocodile était couché dans la vase et les roseaux l'empêchaient de bien voir. Il pensa :
- "Tiens, je me suis trompé !", et il desserra les mâchoires, le P'tit chacal retira sa patte, et se sauva en criant :
- Oh ! Protecteur du pauvre ! Monseigneur Crocodile, c'est bien aimable à vous de me laisser partir !!
Le vieux Crocodile frappa de la queue avec colère, mais le P'tit chacal était bien loin !
II évita le bord du fleuve pendant plusieurs jours, mais enfin, il eut une si grande envie de manger des crabes qu'il ne put pas y résister. Il descendit donc vers le rivage, en regardant tout autour de lui. Il ne vit rien de suspect. Mais n'osant s'y fier, il se tint à distance et, se parlant à lui-même, selon son habitude, il dit :
- Quand je ne vois pas de petits crabes sur le sable, j'en vois qui sortent de l'eau, ordinairement. Où peuvent-ils bien s'être cachés, aujourd'hui ?
Le vieux Crocodile, couché dans la vase, au fond de la rivière, écoutait parler le P'tit chacal, et il pensa :
- Ah ! Je vais faire semblant d'être un petit crabe, et quand il mettra sa patte dans l'eau, je l'attraperai !
Et il fit sortir un peu son museau hors de l'eau. Le P'tit chacal le vit tout de suite et s'écria :
- Oh ! Oh ! Merci ! Monseigneur Crocodile ! Merci de me montrer l'endroit où vous gîtez ! Vous avez trop de bonté. Monseigneur ! Je vais chercher mon dîner ailleurs, pour aujourd'hui ! Bien le bonjour !
Et il se sauva à grandes jambes !...
Le vieux Crocodile se mit en rage, mais le P'tit chacal était bien loin !
Pendant quinze jours, le P'tit chacal évita le bord de la rivière, mais à la fin des quinze jours, il sentit dans son estomac un vide que rien d'autre que des crabes ne pouvait remplir !
Avec précautions, il descendit vers le rivage et regarda tout autour. Point de Crocodile, nulle part. Pourtant, il n'était pas bien rassuré. Il se tint un peu à distance, et se parlant à lui-même, selon son habitude.
- Quand je ne vois pas de petits crabes sur le sable, ou sortant de l'eau, dit-il tout haut, les bulles font pouf, pouf, pouf, et puis pop, pop, pop, et cela me montre l'endroit où se tiennent les crabes. Alors je mets ma patte dans l'eau et je les attrape. Je me demande si je verrai des bulles aujourd'hui ?
Le vieux Crocodile, couché dans la vase et les roseaux l'entendit et pensa :
- Ça, c'est facile. Je vais faire des bulles d'air, et alors il mettra sa patte dans l'eau et je l'attraperai.
Donc il souffla, souffla, souffla dans l'eau et les bulles d'air firent un vrai tourbillon !
Le P'tit chacal n'avait pas besoin qu'on lui dise qui faisait ces bulles ! Il y jeta un coup d'oeil et se sauva à toutes jambes, en criant :
- Monseigneur Crocodile ! Oh ! Protecteur du pauvre, que vous êtes bon de me montrer où vous cachez ! Je vais déjeuner un peu plus loin !
Le vieux Crocodile était si furieux qu'il grimpa sur la berge et courut après le P'tit chacal, mais celui-ci était déjà bien loin.
Après cela, P'tit chacal n'osa plus aller au bord de la rivière, mais il trouva un jardin plein de figues sauvages qui étaient si bonnes qu'il allait tous les jours en manger.
Le vieux Crocodile s'en aperçut et décida qu'il aurait le P'tit chacal, ou qu'il y perdrait la vie. Il rampa jusqu'au jardin de figues sauvages dont il fit un gros tas sous le plus grand des figuiers et il se cacha sous le tas. Bientôt le P'tit chacal arriva en dansant, très heureux et sans souci, mais regardant avec soin tout autour de lui. Il vit un grand tas de figues sous le grand figuier.
- Hum ! Pensa-t-il, ça ressemble singulièrement à une ruse de mon vénérable ami, Père Crocodile ! Je vais faire une petite INVESTIGATION !
Il se tint bien tranquille et commença à se parler tout haut, suivant son habitude.
Il dit :
- les figues que je préfère sont les figues bien mûres et fendues qui tombent quand le vent souffle, et quand elles sont tombées, le vent les fait bouger sur le sol, de-ci dé-là. Les figues de ce gros tas ne bougent pas du tout, je pense qu'elles doivent être mauvaises !
Le vieux Crocodile, caché sous le tas de figues l'entendit et pensa :
- Peste soit de ce soupçonneux P'tit chacal ! Il faut je je fasse bouger ces figues et il croira que c'est le vent.
Il se mit donc à se tortiller si fort et si bien que les figues roulèrent de tous les côtés et que l'on put voir les écailles de son dos !
Le P'tit chacal n'en attendit pas davantage ; il se sauva hors du jardin en criant :
- Merci encore une fois. Monseigneur Crocodile ! Vous êtes bien aimable de vous montrer ! Je n'ai pas le temps de vous saluer ! Bonjour !...
Le vieux Crocodile était fou de rage et il jura qu'il aurait le P'tit chacal, chair et os, et il rampa jusqu'à ce qu'il arrivât à la maison du P'tit chacal. Il enfonça la porte et se glissa dedans. Peu après, le P'tit chacal arriva en dansant, très heureux et sans soucis, mais regardant tout autour avec soin. Il vit que la terre était tout aplatie, comme si on avait traîné des troncs d'arbres dessus.
- Qu'est-ce que c'est que cela, pensa-t-il, qu'est-ce que cela peut bien être ?
Puis il vit que la porte de sa maison était enfoncée et que les gonds étaient arrachés, et il répéta :
- Qu'est-ce que cela ? Qu'est-ce que cela peut bien être ? Je pense que je vais faire une petite in-ves-ti-ga-tion !
Il se tint très tranquille et commença à se parier tout haut, suivant son habitude. Il
dit :
- Comme c'est drôle ! Ma Petite Maison ne me parle pas ! Pourquoi ne me parles-tu pas, Petite Maison ? D'ordinaire, tu me dis bonjour quand je rentre. Qu'est-ce qui peut bien être arrivé à ma Petite Maison ?
Le vieux Crocodile, caché au fond de la petite Maison, l'entendit et pensa :
- Il me faut parler comme si j'étais la Petite Maison, ou bien il n'entrera jamais !
Il prit une voix aussi douce qu'il put (ce qui n'est pas beaucoup dire !) et dit :
- Allô ! Allô ! P'tit chacal !
Quand le P'tit chacal entendit cette voix, il se mit à trembler de peur et se dit :
- C'est le vieux Crocodile, et , si je n'en viens pas à bout cette fois, c'est lui qui viendra à bout de moi ! Qu'est-ce que je vais faire ?
Il réfléchit un moment. Puis il dit gaiement :
- Merci, Petite Maison, je suis content d'entendre ta voix, chère Petite Maison. Je vais rentrer tout de suite. Laisse-moi seulement chercher du bois pour faire cuire mon dîner
Il ramassa autant de bois qu'il put, et encore autant qu'il put, et de nouveau autant qu'il put, et il empila tout ce bois contre la porte et tout autour de la maison.
Puis il mit le feu.
Et le bois fit tant de flammes et de fumée que le vieux Crocodile fut séché et fumé comme un hareng saur !!!
Cette histoire existe en livre. C'est aussi une idée cadeau.
Elle y est racontée par Manfeï Obin et Loustal
et c'est édité chez Seuil Jeunesse
A bientôt ... pour d'autres aventures !
Bises à toutes et tous.
Chaque jour ( sauf pour les " grandes et les grands " qui une bonne partie des jours de la semaine étaient en camps ( nous en parlerons plus tard) .
Nous avions " lever libre" ( tu te lève sans pour cela réveiller les autres,tu fais ta toilette soit au lavabo ou alors à la Cure , mais la Cure ! quel bonheur ! à poil dans cette eau pas très chaude il faut bien le dire" plongeon, savonnage,rincage difficile re plongeon plusieurs fois".
Petit déjeuner. Des petites corvées , faire son lit,un peu de nettoyage .
Puis la journée démarre ( rien d'obligatoire , selon ton gout ou ton humeur ) .
Ateliers de peinture,modelage, poterie, danse.
Activités : peche,promenade,jeux dans le parc,canoé,kayak,course chez la "Mére Caramel" et autres .
Vers 12h .Maison calme ( le grenouillage comme le disait Palhou) c'est à dire plus de jeux,repos,discutions,chants puis repas ( toujours préparé avec amour par notre Père Louis )
Après re maison calme ( pas de siéste, mais repos sur son lit ou sous un arbre,discutions,lecture,simplement une maison sans bruit.
Après nos activités de l'après midi : jeux dans la Pampa(chasse au trésor,prise de foullards,).jeux à la colo, construction de cabanes aussi dans la Pampa ( celle de l'équipe de Gaby, une merveille!) construction de radeaux .
Mais surtout activités nautiques,canoé,kayak,natation
( il faut dire qu'il fallait savoir nager pour apprendre à faire du canoé ou du kayak et que l'épreuve était la traversée de la Cure à la baignade entre le plongeoir et le déversoir-aller et retour) .
Retour à la colo, petits jeux (surtout balle aux prisonniers),douche,maison calme,chants avant le diner et surtout Palhou donnait le nom de ceux qui savaient nager (immaginez leur joie ? ) .
Diner et après encore petit grenouillage et pour terminer une journée bien remplie "la Veillée" ..................................
Il est tard , je vous embrasse tous.
Pepette
Rédigé par Christian Dondellinger